7 manières de se défoncer en toute légalité | StreetPress
Pas besoin de dépenser un bras, ni même de se griller auprès de la justice, pour planer. Le mag Asud a crash-testé les effets de drogues parfaitement légales, à acheter au Monop du coin. "Qui n'a jamais essayé de sniffer sa colle d'écolier ?"
1 La banane séchée
Ouvrez une banane, mangez-la, puis prenez la peau et grattez l’intérieur (pas uniquement les fils, contrairement à une idée répandue) jusqu’à ce que vous ayez un tas de « moelle » de banane. Faites sécher au four, comme pour la beuh, de façon à pouvoir l’émietter facilement. Roulez le tout dans un joint et fumez. Les effets sont assez proches de ceux de l’opium mais durent très peu de temps.
Encore un peu d’opium ?
Le principal risque de cette consommation est… le tabac utilisé conjointement. Nommé « banadine » ou « bananadine », le principe actif de la banane est un dérivé de la sérotonine, une molécule présente dans le cerveau qui régule l’humeur. La défonce à la banane a connu son heure de gloire à la fin des années 60 aux États-Unis. Des joints de banane étaient distribués dans les concerts, tandis que les journaux underground de la communauté hippie diffusaient assez largement la recette. Des entreprises ont commencé à commercialiser de la poudre ou de l’huile de banane prête à être fumée, le « Mellow Yellow ». Mais cet engouement a été brutalement stoppé en à peine quelques années.
Des consommateurs avaient découvert qu’en mélangeant des peaux de cacahuètes grillées avec les fils de bananes, on obtenait des effets bien plus puissants, proches de la DMT, un hallucinogène extrêmement dangereux. Après la publication de la recette dans The Anarchist Cookbook, le congrès américain réagit en urgence avec le « Banana Labeling Act ». Le prix du kilo de bananes devint trop élevé par rapport à la quantité de peau nécessaire à l’obtention des effets psychoactifs et comparativement, l’herbe et le LSD étaient bien moins chers. Les consommateurs s’en détournèrent alors aussi vite qu’ils l’avaient adopté. Ainsi se fabriquent les légendes… et les rumeurs.
2 La noix de muscade
Je me souviens avoir passé des heures à râper les noix avant d’en dénicher en poudre à l’épicerie du coin. Je me souviens avoir absorbé une douzaine de grammes de cette mixture touillée dans un thé… Aujourd’hui encore, rien que l’odeur de la noix de muscade me provoque un haut-le-cœur.
Trente minutes plus tard, vous avez la parole facile, mais les mots perdent de leur consistance dès qu’ils s’échappent de votre bouche, les mots des autres aussi, les gestes indispensables deviennent dérisoires. Ne répondez pas au téléphone : alors que vous vous trouvez très spirituel, votre interlocuteur, lui, a toutes les chances de vous trouver totalement incohérent. Au bout de quelques heures, il vous faut boire. Si vous vous affalez sur un canapé et que vos yeux se ferment tout seul, vous flotterez bientôt sur un petit nuage et serez envahi de visions extravagantes et très colorées comme lors d’un voyage sous LSD. C’était il y a quarante ans et, même si les lendemains étaient douloureux, j’en garde un souvenir agréable.
Plus de 20 g de cette petite chose et tu meurs.
Appréciée pour ses effets psychédéliques, la noix de muscade l’est plus encore pour ses effets aphrodisiaques, mais je ne me souviens pas avoir éprouvé un irrésistible désir de faire l’amour.
Mentionnée par Malcolm X dans son autobiographie comme étant une drogue de pauvre en vogue dans les prisons américaines, la noix de muscade a très mauvaise réputation. Citons entre autres effets secondaires désagréables des nausées et des angoisses, des vertiges et de la tachycardie… Et au-delà d’une certaine dose (plus de 20 grammes selon les experts), vous risquez carrément d’y laisser votre peau. Autant éviter, le jeu n’en vaut pas la chandelle.
3 Le Poppers
Fallait bien que quelqu’un se dévoue. Vous savez le poppers, c’est la drogue des… enfin ça sert à… Bref, y paraît que c’est la drogue des messieurs qui aiment les messieurs. Même qu’il faut en prendre pendant. Et bien non, même pas vrai : on peut aussi en prendre avant, après, en-dehors… le nitrite d’amyle – c’est son nom scientifique – est aussi une drogue de psychonaute qui cherche l’aventure au galop. Bon pour être honnête, c’est pas vraiment l’extase : une tachycardie carabinée, suivie d’un mini collapsus. Et puis alors cette odeur… c’est vrai que ça rappelle un peu les senteurs musquées d’un coït Vespasien. Oups, grillé !! Non sérieux : essayez plutôt la colle.
Pour éviter toute méprise : Si la détention de Poppers reste légale, toute transaction (ou ordonnance) est interdite aussi bien à titre commercial que gratuitement.
4 Le San Pedro, une plante magique
La dose ? 25 gr de cactus séché. Direct après l’ingestion, de petites nausées puis un peu après, un sentiment de bien-être s’installait ! J’étais super heureux d’être là ! Je n’ai pas eu d’hallucination colorée, mais mes sens étaient super aiguisés, j’étais « alerte ». Au bord de l’eau, un rassemblement de quelques amis, des instruments… Je ne suis pas percussionniste mais je me rappelle avoir joué du djembé comme si j’étais un pro et à la guitare, j’avais l’impression d’être Carlos Santana ou Frank Zappa… Ce soir-là, j’ai fait de la musique comme jamais je n’en avais fait. J’avais une inspiration du tonnerre, un feeling dingue ! J’étais aux anges. L’effet est proche de la psilocybine mais c’est plus « constant » avec moins de « up and down ». Je n’ai ressenti aucun « mal-être », je n’ai pas eu d’idées noires alors que j’étais en pleine rupture sentimentale et dans un état psychologique plutôt « précaire ». La prochaine fois, j’essaierai 40 grammes pour espérer avoir des visions colorées.
Si t’as envie de jouer de la guitare comme Santana.
Le Trichocereus Pachanoï ou San Pedro est une plante magique hallucinogène. Comme pour tout enthéogène, il faut se documenter sur le sujet avant de s’initier. Faites-vous accompagner d’un vrai chaman péruvien si possible, sinon faites-vous accompagner par quelqu’un de sobre. Dites-vous bien que le trip peut être une réelle épreuve. Et ne sous-estimez jamais la puissance ou le pouvoir de la mescaline. Ne mélangez jamais avec d’autres produits.
5 Les solvants
Ado, j’ai testé avec des amis toutes les drogues de supermarché. Et même avant ça, au primaire, qui n’a pas essayé de sniffer sa colle d’écolier ? Et les recharges des vieux photocopieurs ? Ah souvenirs ! Les points communs de ces inhalations : une ivresse immédiate et brève, la tête qui tourne, la vision qui se trouble et les tempes qui battent. Un sommet pour un drogué débutant. On les consomme à petites doses comme un joint, une bouffée puis on fait tourner au voisin. À ce rythme, une fois de temps en temps, il y a peu de risques. Mais à forte dose et/ou très fréquemment, ces produits sont probablement parmi les plus toxiques, notamment pour l’appareil respiratoire, les yeux et le cerveau. De plus, leurs effets à ce niveau de consommation ne sont pas très intéressants. Au mieux un endormissement vertigineux, au pire une perte de conscience. J’en connais certains qui ont essayé de boire des solvants, pour voir les effets. Ils ont tous fini au centre antipoison avec un lavage gastrique.
Qui n’a pas essayé de sniffer sa colle d’écolier ?
Les produits sous forme de gaz (proto, air sec…) contenus dans des récipients sous pression ne doivent pas être mis directement à la bouche sous peine de se geler les cordes vocales et les poumons. Il faut d’abord transférer le gaz dans un ballon de baudruche, puis respirer dans celui-ci. Avis aux amateurs d’états de conscience modifiée : il existe des produits moins dangereux et plus plaisants. Ceux-ci sont donc à ranger aux rayons « erreurs de jeunesse » ou « très occasionnellement ».
Mention spéciale quand même au proto, le fameux gaz hilarant, encore très présent dans les soirées techno et servant principalement à faire (re)monter ou pimenter ponctuellement un autre produit consommée. Si vous croisez quelqu’un avec une machine à chantilly, ce n’est peut-être pas pour faire de la pâtisserie.
6 La caféine
Je commence par trois doubles dont deux macchiato, puis j’enchaîne avec un litre de Coca zéro dans la matinée, un café après le déjeuner, un autre litre de Coca zéro dans l’après-m’, un expresso ou deux de plus si je dîne au resto ou avec des amis, enfin un demi-litre de Coke pour rincer la soirée. Voilà pour une journée normale. Si j’ai du sommeil en retard ou du cannabis très fort et beaucoup de taf, c’est l’overdrive, je rajoute deux Red Bull et un demi-litre de Coca. Si je rencontre de la cocaïne de base, c’est encore 50 % de caféine en plus. Et le Coca des Cuba Libre si la coke m’incite à boire. En gros, je suis complètement accro à la caféine. Je suis migraineux et dépressif en cas de sevrage brutal. Super angoissé, transpirant, tendu, limite agressif, si je dépasse ma limite. J’ai souvent des troubles gastriques et un sommeil pourri.
Le sevrage du Coca est assez proche de celui de la coke.
La caféine est une drogue légale avec d’importants effets secondaires. Voilà pourquoi j’ai entamé une descente à la chinoise, très progressive, pour revenir à un simple coup de pied au cul au réveil et après les repas. Le sevrage du Coca est difficile, assez proche de celui de la coke. Il doit y avoir un lien…
Il existe un phénomène de dépendance et d’accoutumance à la caféine vraiment problématique à partir de 400 mg par jour, soit 13 cannettes de Coca ou 6 express ou 5 canettes de Red Bull. L’abus est aussi responsable d’hypertension, de crampes d’estomac, de troubles de l’humeur et du sommeil.
7 Angry birds
J’ai testé Angry Birds pour voir, pour faire comme tout le monde. Mais aujourd’hui, je jette des oiseaux virtuels environ deux à trois heures par jour pour obtenir les meilleurs scores.
Quelles conséquences pourrait avoir Angry Birds sur le monde ?
Si la dépendance est très rapide, aucune frustration à l’horizon car on peut recommencer à l’infini. La vraie satisfaction s’obtient en décrochant 3 étoiles à un niveau et hop rebelote, au suivant, sachant qu’il existe 4 jeux différents comprenant en tout plus de mille niveaux. Toute une vie à jouer. Je cherche encore un moyen de réduire les risques liés à ma consommation d’Angry Birds. En 1989, Kristian Wilson de Nintendo déclarait que :
« Les jeux vidéo n’affectent pas les enfants : si Pacman nous avait influencé étant enfant, nous devrions tous courir en rond dans des pièces sombres, en gobant des pilules magiques tout en écoutant de la musique répétitive. »
Visiblement, cet homme ne connaissait pas les rave parties.
Et si l’essor de cette culture est dû au succès de Pacman, inquiétons-nous des conséquences qu’aura bientôt Angry Birds, ce petit jeu sur téléphone qui consiste à jeter des oiseaux à l’aide d’un lance-pierre en vue de faire s’écrouler des édifices et d’en tuer les occupants. On me souffle dans l’oreillette que c’est trop tard, le 11 septembre 2001 a déjà eu lieu. Oups.
Cactus San Pedro
Plantation
JANVIER | FÉVRIER | MARS |
AVRIL | MAI | JUIN |
JUILLET | AOÛT | SEPT. |
OCT. | NOV. | DÉC. |
Floraison
JANVIER | FÉVRIER | MARS |
AVRIL | MAI | JUIN |
JUILLET | AOÛT | SEPT. |
OCT. | NOV. | DÉC. |
Ce cactus colonnaire à croissance rapide est de couleur vert clair à vert foncé glauque. Il présente de 4 à 9 côtes faiblement épineuses. Son port est dressé, en forme de cierge. Les petites épines groupées par 3 ou 4 de couleur marron clair sont situées aux nœuds, espacés de façon régulière le long des côtes. Lors de la période juvénile, ses épines sont grandes et le rende indistinguable des autres espèces de Trichocereus.
Le cactus San Pedro ne fleurit qu'à partir de 10 ans. Les fleurs éclosent la nuit, elles font 20 cm de diamètre et ont de magnifiques couleurs allant du blanc en passant par le rouge jusqu'au violet des plus foncés pour les hybrides. Elles dégagent un parfum sucré délicieux. La période de floraison s'étale de juillet à août. Des fruits apparaissent à la suite de certaines fleurs pollinisées ; ils sont rouges, comestibles très sucrés.
Le genre Trichocereus est à présent classé dans le genre Echinopsis, bien qu'il représente à lui seul bon nombre de plantes différentes des Echinopsis. Dans les usages, c'est des Trichocereus (principalement le pachanoi) qu'est extraite la mescaline, puissant hallucinogène chamanique. De plus les Trichocereus sont le genre le plus utilisé en porte-greffe pour ses qualités de croissance et sa rusticité.
C'est un des cactus les plus beaux par son port, sa couleur, mais aussi pour sa facilité de culture qui lui permet de tolérer des expositions variées et un entretien réduit à son minimum. Dans un jardin ou à la maison, il sait attirer l'œil par son aspect rappelant certains cactus mexicains et donne des fleurs chaque année à qui sait être patient. Le Trichocereus est utilisé dans les jardins de cactées pour les amateurs d'ambiances désertiques.
Conseil : vous avez un vieil aquarium boule qui ne sert plus ? Profitez-en pour le transformer en un rien de temps, et à peu de frais, en mini-désert planté de cactées et succulentes !
Plantation du cactus San Pedro
msscacti/CC BY 2.0/Flickr
Où le planter ?
Cultivez ce cactus en intérieur, en pot de diamètre petit à moyen en fonction de sa taille. Dans le Sud, il peut se cultiver en pleine terre. Il est donné pour une rusticité USDA 8, c'est-à-dire résistant à -5 /-8 °C.
La terre doit être neutre à calcaire, pauvre en éléments nutritifs et à dominante sèche.
Choisissez-lui une exposition lumineuse.
Attention : ne pas surempoter cette plante, elle n'apprécie pas les trop larges contenants.
Quand planter le San Pedro ?
Ce genre de cactée est à la vente presque toute l'année, mais la plantation ou le rempotage se font au printemps. Préférez avril pour une culture en pot, mai/juin pour la pleine terre.
Comment le planter en pot ?
Choisissez un joli pot décoratif, ayant 2 à 3 cm de plus en largeur que le précédent. Vérifiez que le fond est bien percé et drainez avec une couche de graviers fins. Si vous avez un terreau à cactées, vous pouvez l'utiliser tel quel, sinon préparez un peu de mélange composé de 1/4 de terreau universel, 1/4 de perlite ou pouzzolane, 1/2 de terre franche. Rempotez, tassez et arrosez faiblement.
Vous pouvez utiliser en surface, pour apporter une touche décorative supplémentaire, un sable coloré comme on en met dans les aquariums. Cela donne un bel effet final.
Comment planter en pleine terre Trichocereus pachanoi ?
Il est possible de cultiver ce cactus en pleine terre dans les régions au climat doux.
Préparez un trou de beau volume et déposez dans le fond un peu de sable mélangé à du gravier.
Tassez et arrosez à peine. S'il est déjà haut, exposé au vent, soutenez-le à l'aide d'un bâton ou tuteur solide le temps de la reprise.
Attention : plantez votre cactus en prenant garde de ne pas enterrer le collet plus qu'il ne l'est dans le pot.
Culture et entretien du cactus San Pedro
Lars/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
Le cactus San Pedro (Trichocereus pachanoi) exige une exposition très lumineuse, et a besoin d'un peu d'eau au printemps. En été, préférez peu d'arrosages plus intenses, suivis à l'automne d'une forte diminution, pour un régime sec l'hiver.
Bon à savoir : lorsqu'il est trop arrosé, il se déforme ou change de couleur et risque ensuite de pourrir. En pot, enlevez impérativement l'eau résiduelle de la soucoupe.
La nutrition n'est pas un élément impératif à sa croissance, bien qu'après 1 année dans le même pot, un apport d'engrais liquide pour cactées lui soit bénéfique au printemps et en été. Au jardin, cela n'est pas utile.
L'utilisation de désherbant à son pied n'est possible que lorsqu'il est adulte et que la base est devenue grise. Avant cela, désherbez manuellement.
Maladies, nuisibles et parasites
Le seul risque important pour cette plante comme toutes les cactées, c’est le surarrosage.
En cas de début de pourriture :
- Cessez les apports d’eau.
- Supprimez la coupelle sous le pot.
- Si possible placez-le au soleil.
- Au besoin, traitez avec un fongicide.
Multiplication de Trichocereus pachanoi
sanpedroparadise.com/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
Le semis de graines du commerce se fait assez simplement, le bouturage aussi en respectant quelques points essentiels.
Semis
Au printemps, dans un substrat composé de 50 % de sable grossier et de 50 % de terreau tamisé.
- Semez en terrine ou en pots les graines recouvertes d'une fine couche de sable, 1 fois le diamètre de la graine, soit 1 mm.
- Avant de placer les graines, prenez soin de bien imbiber la terre.
- Recouvrez le tout d'une vitre.
- Une température de 25-30 °C et de la luminosité sans soleil direct sont des conditions idéales.
- Gardez la terre humide en arrosant par capillarité ou pulvérisation. Dans de bonnes conditions, la germination est assez rapide.
- Laissez en place tant que les plants n'ont pas atteint 3 cm.
Bouturage
La période de bouturage se situe de mars à mai.
Sectionnez une extrémité, la bouture doit faire de 10 à 20 cm. Placez-la à l'horizontale sur un chiffon dans un coin ombragé. Laissez-la ainsi pendant 5 jours, sans l'humidifier. Pendant ces 5 jours, la sève coagule au niveau de la plaie et cette partie cicatrisera.
Passé ce délai, empotez directement en godet de 9 mm ou en pot de 0,5 à 1 L. Le mélange est simple : 50 % de terreau, 50 % de perlite ou sable grossier.
Placez votre futur plant à la lumière sans soleil direct. Gardez continuellement une humidité très légère du substrat. L'enracinement prend 6 semaines.
Dans ces conditions, le succès est assuré !
Lorsque les racines saturent le godet ou le pot, rempotez en diamètre supérieur. Il est possible également de déposer la bouture horizontalement pour que les pousses sortent à la verticale par les nœuds.
Attention : ne jamais empoter directement une bouture à la coupe encore ruisselante de sève.
Conseils écologiques
En intérieur, profitez d’un laps de temps sec pour brumiser abondamment votre plante, jusqu’au ruissellement. Cette pratique est aussi efficace qu’un arrosage. Le cactus sera lavé de la poussière, ce qui favorise l’absorption de lumière.
Pour éviter les problèmes de pourriture du collet liés à un surarrosage ou de trop fortes pluies, entourez la base de vos plants avec du sable fin sur 2 cm de profondeur et 2 cm de largeur.
Un peu d'histoire…
Trichocereus vient du grec trikhos signifiant « cheveux » en référence aux nombreuses soies des aréoles du péricarpe (paroi du fruit) et du tube floral. Son épithète pachanoi fut ajouté en l’honneur du directeur de la Quinta Normal d’Ambato (école d’agriculture) Abelardo Pachano.
Le Trichocereus pachanoi est utilisé depuis environ 3 000 ans dans la région des Andes pour des cérémonies rituelles ou divinatoires. Aujourd'hui encore, son usage en médecine traditionnelle est toujours d’actualité.
Du fait de sa croissance rapide, le cactus San Pedro est la principale source de mescaline extraite. Le plus concentré est le Lophophora williamsii communément appelé « peyotl », mais sa croissance assez lente fait du cactus San Pedro le plus utilisé. La mescaline n’est pas le seul alcaloïde contenu dans le Trichocereus pachanoi.
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