Comment signer en LABEL de musique en tant qu'artiste indépendant ?
COMMENT ENTRER EN LABEL QUAND ON EST ARTISTE INDĂPENDANT ?
Artistes, vous le savez sans doute, mais, ĂȘtre sous la houlette d’un label de musique, indĂ©pendant ou pas, permet de booster sa carriĂšre musical, et plus gĂ©nĂ©ralement, de se parer de prĂ©cieux conseillers pour gagner en visibilitĂ© avec sa musique. Pour que vous maximisiez vos chances de rejoindre un label de musique, et que vous compreniez bien Ă quoi il sert, on vous donne aujourd’hui quelques pistes.
CrĂ©er de la musique n’a jamais Ă©tĂ© une mince affaire ; nombreux sont ceux Ă s’y ĂȘtre essayĂ©. Et parmi tous ces musiciens et musiciennes passionnĂ©.e.s, la plupart – il faut l’avouer – n’ont pas rĂ©ussi Ă se faire entendre. Les raisons sont multiples, mais la principale repose probablement sur le fait qu’ils n’ont pas su s’entourer, n’ont pas trouvĂ© de structure, d’Ă©quipe – label de musique, Ă©diteur, manager – pour garder le cap.
La musique, aujourd’hui encore plus qu’hier, n’est plus qu’une unique entreprise de crĂ©ation artistique. Elle est un business, un nid de compĂ©tences, qui regroupe en son sein bien d’autres types de savoir-faire ; qu’ils soient juridiques, Ă©conomiques, promotionnels et passons. Conscient de cette rĂ©alitĂ©, vous devez dĂšs lors former des alliances avec les professionnels de l’industrie de la musique qui vous permettront de vous y retrouver, de vous Ă©panouir dans votre projet musical. Ăa tombe bien, les labels de musique, ces structures spĂ©cialisĂ©es dans les domaines citĂ©s, sont lĂ pour vous. Et votre porte d’entrĂ©e en label c’est l’A&R, responsable de la signature de nouveaux artistes.
1. Comment trouver et signer avec un label de musique adapté à son projet ?
MalgrĂ© le ton grinçant de cette introduction, intĂ©grer un label de musique est amplement possible. D’abord, parce que les structures indĂ©pendantes (de qualitĂ©) bourgeonnent en France. Ainsi, comme nous vous l’expliquions dans notre article Comment contacter les journalistes musicaux ?, la premiĂšre Ă©tape est de se familiariser avec cet univers et ses composantes, dans l’idĂ©e de s’adresser aux personnes qui pourront ĂȘtre sensibles Ă vos productions musicales – exactement Ă la façon dont les mĂ©dias sont guidĂ©s par leur ligne Ă©ditoriale. Toute cette prĂ©paration, cette recherche du bon interlocuteur en somme, constitue donc le point de dĂ©part, essentiel, pour tout ce qui arrivera aprĂšs. Il n’y a pas de marche Ă suivre type pour y parvenir, mais dites-vous bien que, (quasiment) derriĂšre chaque chanson, se cache le nom de celui ou celle qui l’a produit — en gros, d’un contact possible dans la musique.
Sur Groover, nous avons rĂ©uni plus de 300 labels de musique, chacun avec ses propres goĂ»ts. Ils ne demandent qu’Ă recevoir vos chansons/projets musicaux, bien entendu, selon leur(s) style(s) de musique de prĂ©dilection. Envoyez leur vos dĂ©mos de la meilleure maniĂšre possible pour augmenter vos chances de faire une bonne premiĂšre impression. Via Groover, ils Ă©couteront votre musique et vous feront un retour sous 7 jours de façon garantie… Vous n’ĂȘtes pas Ă l’abri de la belle surprise d’un RDV ou mĂȘme d’une proposition de signature, c’est dĂ©jĂ arrivĂ© pour plus de 1000 artistes sur la plateforme !
Vous cherchez Ă signer avec un label ? ⬇️
Maintenant que vous savez Ă qui glisser votre musique, jetons un Ćil Ă ce que vous devez fournir aux labels de musique que vous contactez. Il va sans dire que vous devez absolument avoir quelque chose Ă prĂ©senter — pourquoi pas en les invitant Ă lorgner sur vos rĂ©seaux sociaux, votre page SoundCloud, YouTube, Spotify et tout autre moyen d’accĂ©der Ă votre musique. Et pour les musiciens en quĂȘte de followers, vous pouvez lire notre article dĂ©diĂ© Ă Instagram đ
Le principe est presque le mĂȘme que pour rentrer en contact avec les journalistes, le dossier de presse en moins : il faut crĂ©er un intĂ©rĂȘt de la maison de disque, du label Ă votre Ă©gard, votre profil. Un bon moyen de susciter l’intĂ©rĂȘt des labels de musique Ă©tant Ă©videmment de dĂ©velopper votre fan base et de gĂ©nĂ©rer beaucoup de streams sur Spotify.
| Voir aussi : Spotify for artists : comment générer des streams sur Spotify ?
Nourrissez vos Ă©changes avec votre interlocuteur, en leur envoyant perpĂ©tuellement vos nouveaux morceaux ; le but de cette manĆuvre est de sĂ©duire le label de musique, que celui-ci garde un Ćil sur votre Ă©volution, jusqu’Ă qu’il propose de vous produire. La suite est une histoire de contrats ; nous y reviendrons. Ne soyez pas trop pressĂ©, et soyez malin. Tout refus ne doit pas vous miner le moral. Si ce n’est pas avec untel, un autre pourrait ĂȘtre partant pour vous accompagner. Encore une fois, tout est une question de sensibilitĂ© artistique. La diffĂ©rence se fera sur la pertinence du choix de vos accompagnants.
| Ăcouter notre podcast : Comment bien choisir son label et son contrat ?
2. Se créer un réseau solide
Un rĂ©seau ça se cultive. C’est pas un gros mot, non, tout est bon pour arriver Ă ses fins, tant que ça ne fait de mal Ă personne. Avoir un bon rĂ©seau c’est s’assurer que les bonnes personnes – comme des directeurs artistiques de Def jam ou de Warner music france, un producteur artistique de renom, le boss de ce nouveau label en passe d’exploser ou mĂȘme le patron d’Universal pourquoi pas – vous donne l’impulsion dont vous avez besoin pour percer.
Dans le secteur de la musique, il existe des moments oĂč toutes ces personnes sont plus accessibles. TĂŽt ou tard, il va falloir quitter le home-studio et aller serrer des pinces ! Vous pouvez le faire dans le cadre du MaMA Festival par exemple, plus grand rassemblement de l’industrie du disque. Les maisons de disques, les majors, les tourneurs, les attachĂ©s de presse, les managers, toute la crĂšme des musiques actuelles en somme.
Vous pouvez aussi aller dans des festivals ouverts Ă la nouvelle scĂšne, comme le Printemps de Bourges qui organise un tremplin trĂšs suivi des pros. Vous y croisez des auditeurs et qui sait, peut-ĂȘtre unmusicien, un ingĂ©nieur du son, un pianiste, un dj producteur ou un guitariste qui serait prĂȘt Ă collaborer avec vous. C’est un moment idĂ©al pour ce genre de rencontre. Produire un disque, c’est aussi une histoire de collaboration, de synergie, c’est important au delĂ mĂȘme de votre envie d’intĂ©grer un label discographique comme Believe Digital, ça peut mener votre musique encore plus loin.
Que vous cherchiez Ă rencontrer celui qui va organiser vos tournĂ©es ou le directeur artistique du label musical en vogue en ce moment, un conseil : allez sur le terrain. Envoyer des DM c’est bien mais les retours ne sont pas optimal. Il faut se dĂ©placer en personne !
| DĂ©couvrir les conseils de TST Radio : Le guide ultime des labels de musique
3. Ă quoi sert un label de musique ?
Partons du principe que, ça y est, un label de musique veut vous signer. Ce dernier peut vous proposer plusieurs types d’aides — selon ses moyens. Ces « moyens », peuvent d’abord ĂȘtre d’ordre financier. C’est-Ă -dire, qu’ils payeront Ă votre place, par exemple, des sessions de studio, des ingĂ©nieurs du son ou toutes autres personnes supplĂ©mentaires intervenant sur votre musique ; c’est ce qu’on appelle le processus de production. Aussi, tout ce qui est en rapport avec votre image, de la rĂ©alisation d’un clip Ă des photos prises par un professionnel. Un label de musique vous permettra Ă©galement de gagner de l’argent, c’est ici qu’apparaĂźt son caractĂšre juridique. Par cette notion, nous parlons de vos droits en tant qu’artistes ; comme la propriĂ©tĂ© intellectuelle et les droits d’auteurs ; deux prestations Ă©mises par, la fameuse SACEM, et la moins connue (mais tout aussi importante), ADAMI. Ăvidemment, ce point ne se fera pas sans l’intervention d’un spĂ©cialiste ni sans votre accord. Gardez bien en tĂȘte pour vos futures nĂ©gociations, qu’avec votre qualitĂ© d’artiste, vous ĂȘtes le rouage essentiel de cette mĂ©canique.
| Voir aussi : Tout savoir sur les droits en musique – droits Ă©ditoriaux, droits phonographiques et droits de synchronisation
Aussi, votre maison de disque vous aidera pour toute la promotion de votre musique. De nouveau, les possibilitĂ©s sont Ă©parses et oscille (ou cumule), entre, engager un.e attachĂ©.e de presse, faire appel aux services d’un.e journaliste pour Ă©crire votre bio, dĂ©marcher des mĂ©dias ou tout autre support pour faire de la publicitĂ©… Les moyens sont nombreux, et ne cessent de croĂźtre — vous rappelez-vous de la campagne publicitaire de PNL pour leur album Deux FrĂšres ? Et concernant les concerts ou toutes prestations live, le nerf de la guerre ? De nouveau, c’est votre maison de disque qui pourra s’en charger, faisant cette fois appel Ă son rĂ©seau de tourneurs/bookers. Le merchandising ? C’est encore le label de musique qui peut vous aider Ă fournir ce service. La distribution physique et en ligne de votre musique ? C’est toujours eux qui pourront s’en occuper — quelque soit leur statut, indĂ©pendant ou non, renommĂ© ou pas. En tout cas, ne prenez pas peur : c’est vous qui aurez le dernier mot, avec plus ou moins de largesse de manĆuvre. Tout dĂ©pend du type de contrats que vous aurez signĂ©, au dĂ©but de votre collaboration.
| Lire aussi : Label indé ? Major ? Type de contrat ? Que peut vous apporter un label de musique ?
4. Les contrats d’artiste et de licence
Voici les trois principaux types de contrats que vous pourrez trouver. D’abord, le plus populaire, le contrat « d’artiste » — ou contrat « d’enregistrement exclusif ». Ici, le label de musique mettra la main Ă la poche pour tout ce qui concerne les frais d’enregistrement, la publication et la diffusion de votre musique. Aussi, il gĂ©rera tout ce qui se rapporte au marketing et Ă la promotion. Il pourra Ă©galement vous accompagner dans la crĂ©ation, via un directeur artistique.
Ă propos de votre rĂ©munĂ©ration, elle se basera sur votre temps de travail (c’est-Ă -dire sur le temps que vous passez Ă composer), et sur un pourcentage des revenus que vous aurez gĂ©nĂ©rĂ© grĂące Ă votre musique — comme celui sur vos ventes de disques. C’est ce qu’on appelle les « royalties », et le pourcentage varie selon la renommĂ©e de l’artiste, ou, selon la nĂ©gociation initiale. Souvent, un artiste touche entre 5 et 20 %. Dans ce contrat d’artiste, vous stipulerez aussi de la durĂ©e qui vous lie Ă votre producteur (habituellement, 2 ou 3 ans), ainsi que le nombre de projets musicaux (albums, EP, etc.) que vous lui devez, qui, pour la plupart des cas, ne dĂ©passe pas les 2.
L’avantage ici, est simplement que vous n’avez rien Ă payer de vous-mĂȘme pour votre musique : de l’enregistrement Ă la distribution, tout le processus est pris en charge. L’inconvĂ©nient, c’est que vous toucherez une petite somme par rapport Ă la totalitĂ© des probables bĂ©nĂ©fices engendrĂ©s, et que vous ne serez pas propriĂ©taire de vos enregistrements (aussi appelĂ© les « masters »).
Maintenant, le contrat de licence, sans doute le plus important aujourd’hui, dans cette aire d’auto-production. Il traite de tout ce qui est en rapport avec la vente de votre musique. Pour accĂ©der Ă ce dernier, il y a deux cas. Le premier : vous avez signĂ© un contrat d’artiste ; l’intĂ©gralitĂ© de cette prestation sera dĂ©jĂ prise en charge par le label de musique avec lequel vous ĂȘtes unis. Le second : vous vous ĂȘtes auto-produit, et vous avez donc un disque fini — dont vous ĂȘtes le propriĂ©taire.
Dans cette deuxiĂšme hypothĂšse, votre maison de disque n’aura plus un rĂŽle de producteur, sinon d’Ă©diteur. Elle s’investira alors exclusivement dans les domaines de la promotion, la communication et le marketing. Il est important de souligner ici, qu’aprĂšs la ratification de ce contrat, vous accordez Ă votre maison de disque, pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e, la possibilitĂ© de reproduire, fabriquer et communiquer sur vos enregistrements — vous lui accordez une licence en somme. Vous l’aurez compris, l’utilitĂ© de cette dĂ©marche est de maximiser les ventes de votre musique en la diffusant massivement, sur tous supports, grĂące aux contacts et Ă l’expertise de votre label de musique. Par contre, si cela ne marche pas, les pertes seront consĂ©quentes, vu que vous aurez dĂ©jĂ financĂ© tout le processus de crĂ©ation avec vos Ă©conomies.
| DĂ©couvrir les conseils de CMC Studio : Pourquoi signer en maison de disques et comment faire ?
5. Le contrat de distribution
Comme son nom l’indique, ce contrat lie l’Ă©diteur et/ou le producteur au distributeur. Il vous permettra donc de faire appel Ă des spĂ©cialistes, qui auront pour mission de rendre accessible votre musique, que ça soit de façon physique (via des disquaires indĂ©pendants, les grands magasins…), ou digitale (Spotify, Apple Music, Deezer, Google Play et autres services musicaux). LĂ encore, le distributeur achĂšte un produit fini, prĂȘt Ă ĂȘtre commercialisĂ©. Pour se rĂ©munĂ©rer, il prendra une marge sur le prix en gros (de votre musique). Si vous avez un contrat d’artiste, ce processus est compris dans le contrat ; pareil pour les contrats de licence.
| Voir aussi : Comment distribuer au mieux sa musique et quel distributeur choisir ?
Enfin, si vous vous ĂȘtes auto-produit et que vous avez donc gĂ©rĂ© les aspects artistiques et commerciaux, ce dernier contrat est fait pour vous. Il vous permettra de rendre accessible votre musique, et vous en tirerez (presque) tous les bĂ©nĂ©fices, sans rien reverser Ă la maison de disque. Cette entreprise est trĂšs compliquĂ©e, et est principalement rĂ©servĂ©e aux compositeurs dĂ©jĂ bien installĂ©s dans le milieu. Pire encore qu’avec le contrat de licence, si ça ne marche pas vous perdrez gros, trĂšs gros !
Pour rĂ©sumer tout ça, et vu la pĂ©riode que nous vivons, ce moment oĂč la crĂ©ation n’est plus rĂ©servĂ©e Ă une Ă©lite et oĂč l’on peut produire Ă (presque) moindre coup, le contrat de licence semble le plus adaptĂ©. Toutefois, pour dĂ©buter et vous construire une base solide avec un label de musique qui vous inspire confiance, nous vous conseillons le contrat d’artiste. Vous gagnerez certes moins, mais vous pourrez vous concentrer quasiment exclusivement sur la crĂ©ation de musique — faites tout de mĂȘme trĂšs attention Ă la durĂ©e de votre union. Et si L’Amour dure trois ans parlait finalement d’un contrat d’artiste ?
6. Quelques exemples et contacts des meilleurs labels de musique indépendants
De nombreux labels de musique indĂ©pendants de qualitĂ© sont disponibles sur Groover et dĂ©jĂ plus de 500 artistes ont signĂ©s avec des labels de musique suite Ă leur rencontre sur Groover, c’est plus qu’une possibilitĂ©, une vraie opportunitĂ©. Tu peux les dĂ©couvrir et les contacter dĂšs maintenant.
Cracki Records
La ligne artistique du label Cracki Records est variĂ©e, fonctionne au coup de cĆur, et a pour volontĂ© de proposer un large panel musical, Ă©clectique et de qualitĂ©. Un laboratoire donc, mais aussi un tremplin: l’accompagnement et le dĂ©veloppement de jeunes artistes en devenir est notre leitmotiv.
Styles de musique : electropop, indie pop, indie rock, nu-disco, pop soul, psychedelic pop, synthpop, synthwave.
Artistes signĂ©s chez Cracki Records : Agar Agar, Saint DX, Alma Elste, GENTS, Lucien & The Kimono Orchestra, Mangabey, Yen Yen, Antonin Appaix et bien d’autres…
Colligence Records
Une Ă©quipe passionnĂ©e, qui dĂ©fend une maison de disques et d’Ă©dition qui fournit aux artistes tout ce dont ils peuvent avoir besoin pour leur carriĂšre. Leur Ă©quipe est composĂ©e d’un directeur de label, d’un responsable de la communication, d’un booker et d’un responsable marketing.
Styles de musique : tous les styles.
Artistes signés chez Colligence Records : Dimanche, Sacre, Söra, Poppy Moukoukenoff, Theophane, MAB, Babysolo33.
| Contacter Colligence Records
Chinese Man Records
Label de musique indépendant créé en 2004.
Styles de musique : funk, hip hop, latin music, soul, rap, r&b.
Artistes signĂ©s chez Chinese Man Records : Chinese Man (High Ku, Sly, ZĂ© Mateo), Taiwan MC, Scratch Bandits Crew, Deluxe, Baja Frequencia, Youthstar, Rumble, LeYan, Skoob le Roi, Tomapam…
| Contacter Chinese Man Records
La Souterraine
RĂ©seau pop underground français et francophone, publiant des compilations depuis 2014. La Souterraine est une association française crĂ©Ă©e par Benjamin Caschera et Laurent Bajon. Les crĂ©ateurs de la structure la dĂ©finissent comme « labo d’observation de l’underground musical français ». L’association exerce aussi l’activitĂ© de label de musique en publiant des compilations et des albums d’artiste pas ou peu diffusĂ©s. 2016 voit la publication d’un disque hommage Ă Mathieu Boogaerts. En janvier 2019, La Souterraine hĂ©berge 700 artistes (190 compilations, 2 000 chansons) sur sa plateforme Bandcamp et revendique 50 000 utilisateurs uniques.
Styles de musique : tous les styles.
Jeune Ă Jamais
Jeune Ă Jamais dĂ©veloppe un catalogue musical urbain Ă l’esthĂ©tique unique. Label de musique, Ă©diteur, dĂ©couvreur de talents et superviseur musical, Jeune Ă Jamais rĂȘve d’ĂȘtre le reflet d’une gĂ©nĂ©ration. JAJ est une structure rattachĂ©e Ă la maison d’Ă©dition Alter K.
Styles de musique : urbain.
Artistes signés chez Jeune à Jamais : Andie Luidje, Jo Le Pheno, Marty de Lutece, Nodey, Pehoz, Roseboy666, Sali, Ucyll & Ryo, Wit., Zuukou Mayzie.
Cookie Records
Un label de musique et des playlists pleines de bonnes vibrations.
Styles de musique : disco, electro, french house, nu-disco.
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