Etre un SUPER VENDEUR en 2023 ! !
Il y a deux types de sports de combats :
- Ceux où vous cognez le plus fort possible
- Ceux où vous utilisez le poids et la force de votre adversaire pour le mettre au sol
La deuxième catégorie m’intéresse beaucoup plus - et la même chose s’applique dans le domaine de la vente :
- Il y a des vendeurs agressifs qui enchaînent les arguments, mettent un maximum de pression et ne lâchent jamais l’affaire tant que le prospect n’a pas dit "oui"
- Il y a des vendeurs qui utilisent calmement la psychologie du prospect pour faire la vente
Dans les films hollywoodiens, on voit beaucoup de la première catégorie. Le vendeur est un négociateur aiguisé qui va faire transpirer son prospect jusqu’à arracher la vente.
Mais dans la réalité, ce n’est pas comme ça que les meilleurs vendeurs travaillent.
La "vente à haute pression" pose un gros problème : personne n’aime faire face à ce genre de méthode - et donc même si vous décrochez la vente sur le court terme, le prospect ne reviendra pas et ne vous recommandera pas.
C’est pour ça qu’on utilise la métaphore du "vendeur d’aspirateur" : il va de porte à porte et il vend à un prospect qu’il ne reverra jamais.
C’est tout l’inverse d’une carrière de freelance à succès, où chaque projet rend le projet suivant plus facile à décrocher.
Alors comment faire partie de la seconde catégorie, les "judokas de la vente" qui vendent sans agression et sans pression ?
Vous devez identifier deux choses :
- Ce qui motive ce client
- Ce qui bloque ce client
Commençons par le point 1 : la motivation.
Pour un même service, tous les clients n’ont pas la même motivation.
Une manière efficace d’y penser est en terme d’émotion :
Quelle émotion est-ce que votre client veut avoir après avoir interagi avec vous ?
Par exemple, je suis le type de client qui désire une chose plus que tout : je veux être rassuré.
Je veux savoir que les choses seront faites dans les délais et avec une bonne qualité. Je ne veux pas devoir être derrière vous. Mon plus grand désir est de décharger la responsabilité sur vos épaules et ne plus avoir à y penser.
Et pourtant, la plupart des freelances avec qui j’interagis me parlent de leur succès passés, de leurs compétences techniques et de leur vision de mon projet.
Tout ça c’est très bien - mais ça ne répond pas à mon besoin émotionnel. Et donc généralement je ne fais pas le projet (ou je le donne à quelqu’un en interne en qui j’ai déjà confiance).
Ce qui nous amène au second point que vous devez identifier :
Quels blocages vont empêcher le prospect de passer à l’action avec vous ?
Si je sens que travailler avec vous va me prendre beaucoup de temps, je ne vais jamais vous engager. J’ai un blocage mental là dessus.
Tout ça est probablement dû à mon égocentrisme : j’ai l’impression que le business tourne autour de moi et tout le monde doit soutenir ma créativité.
Vrai ou pas - c’est comme ça que mes émotions fonctionnent. Et donc c’est comme ça que mes décisions fonctionnent.
Je ne cache pas cette mentalité. Un freelance qui me parle 10 minutes peut rapidement identifier mon type de personnalité, s’il me pose les bonnes questions.
Et pourtant, c’est rare de rencontrer quelqu’un qui prend le temps d’identifier ces besoins.
La plupart des gens sont trop pressés de me balancer leur pitch de vente à la figure - mais comme ils ne comprennent pas mes besoins émotionnels, ça ne résonne pas avec ma psychologie et je passe rapidement à autre chose.
Bien sûr, tous les prospects que vous allez croiser ne fonctionnent pas de cette manière.
Il y a des gens qui sont à l’opposé, et qui veulent vous diriger très activement. Ils sont avant tout motivés par la sensation de contrôle.
D’autres ont une grande vision et ont besoin de savoir que vous la partagez. Ils sont motivés par les valeurs.
D’autres ne veulent travailler qu’avec les meilleurs.
D’autres sont motivés par la compétition.
D’autres brûlent de désir de prouver au monde (ou à leur femme, mari, belle mère, ex-collègues) qu’ils ont ce qu’il faut pour réussir.
Hier, je vous ai parlé de l’importance pour un freelance d’avoir un système de vente.
La première pièce de ce système, c’est de poser les bonnes questions pour identifier :
- Quelles sont les motivations du prospect ?
- Quels sont ses blocages ?
Une fois que vous avez la réponse à cette question, vous pourrez optimiser votre pitch de vente et votre Proposition Commerciale pour répondre à ses besoins réels (et non ceux de votre dernier client, ou ceux que vous imaginez).
Comment identifier ces besoins ?
Vous pouvez poser la question directement, mais ça ne vous donnera pas toujours la meilleure réponse, car le prospect n’a pas toujours conscience de ses propres besoins profonds (c’est pour ça que les psychologues existent).
Tout freelance qui cartonne a une collection de questions à poser pour identifier les besoins.
Pour la motivation :
- "A quoi est-ce que le succès ressemblerait sur ce projet à vos yeux ?" : le prospect a dans sa tête une "image du succès" et vous devez la connaître !
- "Pourquoi est-ce que vous faites ce projet maintenant ?" : le mot "maintenant" est important, car ça vous aidera à identifier l’élément déclencheur.
- "Quelles seront les conséquences pour vous si vous ne pouvez pas atteindre cet objectif ?" : la réponse sera souvent la plus grande peur du prospect et la peur est une motivation puissante.
Pour les blocages :
- "Avez-vous déjà travaillé avec des freelances sur ce type de projet ?" : si le prospect a eu une mauvaise expérience par le passé, vous devez désamorcer ce blocage en montrant pourquoi ça ne se reproduira pas avec vous. Mais si vous ne posez jamais la question, le contrat peut se vaporiser et vous ne saurez jamais pourquoi...
- "Qu’est-ce qui vous retient de travailler avec moi aujourd’hui ?" : une question simple et directe, que beaucoup de gens n’osent pas poser - par peur d’avoir une réponse honnête. Au contraire, vous devez forcer le prospect à verbaliser ses blocages et y répondre directement.
Intégrez ces questions de "psychologie client" dans votre système de vente, en plus des questions "pragmatiques" sur le projet, les délais, le budget…
Vous remarquerez directement une chose : les gens adorent parler d’eux.
Si vous posez les bonnes questions, un prospect vous donnera toutes les informations dont vous avez besoin pour lui vendre votre service.
Encore faut-il poser ces questions.
La plupart des freelances ne le font pas, car ils n’ont pas de système, et leurs conversations sont improvisées sur le moment.
Si vous voulez construire une carrière stable et rentable, ça ne suffit pas. Vous devez penser comme un professionnel - et tout professionnel suit un système de vente.
Ces 5 questions sont un bon point de départ.
On reparle du reste dans les prochains jours,
Stan
PS : La Solution vous révèle tous les systèmes (vente, networking, prospection, gestion client…) utilisés par les meilleurs freelances.
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