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Comment devenir riche en partant de rien : 22 façons d'y arriver




Comment devenir riche en partant de rien : 22 façons d'y arriver

Un homme riche

Qui ne nourrit pas le rêve d'être riche un jour, et de ne plus jamais avoir à se demander comment terminer le mois sans difficulté ? Contre toute attente, n'importe qui peut espérer augmenter significativement ses revenus, quelle que soit sa situation. Si vous manquez d'idées pour y parvenir en 2023, vous êtes sur la bonne page.

La lecture de cet article peut vous aider à atteindre votre objectif de 22 façons différentes, grâce à internet notamment (avec 7 méthodes concrètes + 15 bonnes habitudes à adopter). Mais au risque de vous décevoir, il n'y a pas de recettes miracles pour faire fortune rapidement : ce projet ambitieux doit être mené étape par étape. Sachant cela, méfiez-vous toujours des pages web promettant de gagner beaucoup d'argent facile, du type "Devenir millionnaire en quelques jours seulement en achetant ce document PDF". Ce sont évidemment des arnaques que nous avons déjà évoquées sur BenefsNet. Au programme de ce long article mis à jour à plusieurs reprises :

Être riche, qu'est-ce que cela signifie ?

Tout d'abord, qu'entendons-nous par « riche » ? En réalité, la notion de richesse est très subjective, et nous ne pouvions pas évoquer le sujet sans vous faire part de cette réalité.

Concrètement, chacun peut avoir son propre objectif de richesse : il ne s'agit pas forcément de rouler dans les plus belles voitures ou de prendre sa retraite dès maintenant, bien au contraire ! Certains peuvent considérer qu'ils sont suffisamment riches dès lors qu'ils vivent confortablement sans manquer de rien, et qu'ils ont la possibilité de se faire plaisir fréquemment. Tout dépend également de son temps de travail quotidien : travailler peu - ou pas du tout - et gagner suffisamment d'argent pour vivre heureux, n'est-ce pas une certaine forme de richesse ?

Pour déterminer le niveau de richesse d'une personne, des pays comme la France se basent sur les revenus et la valeur du patrimoine. Cette méthode de calcul est correcte, sans être parfaite : les dettes et les dépenses ne sont pas prises en compte.

Un château
Un châtelain n'est pas forcément riche

Prenons cet exemple : un héritier d'un château en mauvais état devient riche aux yeux de son pays, même s'il a du mal à s'en sortir à la fin du mois à cause de toutes les dépenses qu'exige sa prestigieuse propriété. Dans ces conditions, il y a peu de chances malheureusement pour que l'héritier en question se sente fortuné. Ainsi, il est préférable de déterminer son niveau de richesse par rapport à son revenu total, en tenant compte de ses dépenses (à soustraire).

En France, le salaire mensuel brut moyen est d'environ 3 000 euros. Beaucoup de personnes qui se situent au-dessus de cette base se considèrent déjà comme riches, mais il faut savoir que d'autres visent beaucoup plus haut en voulant gagner énormément d'argent : tout est une question d'ambition.

Comment devenir riche en partant de zéro ?

Vous aussi, vous rêvez d'être riche pour connaître la liberté financière ? Vous pouvez sans doute le devenir à votre tour, mais probablement pas du jour au lendemain.

D'une part, ces quelques qualités sont requises :

  • Être clair avec soi-même et réaliste : quel est votre objectif financier pour satisfaire le train de vie que vous espérez atteindre ? À quel âge voulez-vous devenir millionnaire ? Posez-vous ce genre de questions et faites des choix. Ne pensez pas que l'argent va tomber du ciel, c'est à vous d'aller le chercher où il se trouve.
  • Rester déterminé et persévérant : ne baissez pas les bras à la première difficulté rencontrée. Il y en aura certainement de nombreuses. Être riche se mérite la plupart du temps.
  • Être patient : "Tout vient à point à qui sait attendre" dit la maxime. Avec de la patience, devenir riche est bel et bien possible.

D'autre part, en 2023, il existe des méthodes sérieuses qui permettent de changer totalement de qualité de vie. Nous avons identifié ci-dessous 22 idées les plus pertinentes et les plus efficaces pour vous aider à concrétiser ce projet ambitieux en partant de zéro.

Voilà le sommaire :

Tout d'abord, découvrez ces 7 méthodes concrètes pour faire fortune :

  1. Créez votre entreprise
  2. Investissez votre argent
  3. Exercez un métier très bien payé
  4. Vendez des objets de valeur
  5. Tentez votre chance aux jeux d'argent
  6. Jouez aux jeux vidéo dans la cour des grands
  7. Expatriez-vous pour devenir riche plus facilement

Voici ensuite les 15 bonnes habitudes à adopter pour réussir à s'enrichir :

  1. Tirez profit de vos propres capacités
  2. Épargnez au plus tôt, autant que possible
  3. Réduisez toutes les dépenses
  4. Remboursez vos crédits (et limitez-les)
  5. Sollicitez un maximum de sources de revenus
  6. Combattez la tentation de tout dépenser
  7. Maîtrisez l'art de la négociation
  8. Apprenez à bien vous informer
  9. Positivez et prenez confiance
  10. Soyez méthodique
  11. Osez prendre certains risques
  12. Continuez à vous éduquer et à apprendre
  13. Rencontrez et entourez-vous de personnes talentueuses
  14. Ayez un rapport sain à l'argent
  15. Restez modeste

7 méthodes concrètes pour faire fortune

1. Créez votre entreprise

Il y a de grandes chances que vous soyez actuellement employé. Dans ce cas, si vous lisez cette page, c'est peut-être parce que votre salaire ne répond pas parfaitement à vos attentes. Vous pouvez évidemment trouver des idées permettant de compléter vos revenus dans le but d'arrondir vos fins de mois (vous obtenez alors un peu ou énormément de compléments, tout dépend de votre temps libre et de vos possibilités). Mais si vous envisagiez de devenir votre propre patron ?

Sur le long terme, créer un business rentable est l'une des solutions les plus efficaces pour changer de classe sociale. Travailler pour les autres limite fortement les probabilités d'être riche un jour. En travaillant pour vous, que ce soit en solo ou avec une équipe dont vous êtes le chef, vous prenez les décisions importantes... et tout l'argent qui va avec.

Avant de vous lancer, il y a une étape essentielle : trouver une idée suffisamment bonne pour qu'elle fasse votre fortune. Pour ce faire, recherchez tout d'abord du côté des domaines que vous connaissez déjà ou que vous affectionnez particulièrement. Votre activité doit pouvoir répondre à un besoin des consommateurs (particuliers ou professionnels).

Plus la demande est importante, mieux c'est. Mais prenez en compte la concurrence, puisque certains marchés sont saturés. Quand on débute, se faire une place sur des marchés ultra-concurrentiels est très difficile (à moins d'innover). C'est pourquoi il ne faut pas écarter trop vite les marchés dits "de niche" qui sont parfois extrêmement rentables.

Gagner sa vie sur internet est même envisageable en 2023. Bien sûr, pour cela, il faut mettre en place un véritable projet et s'entourer des bonnes personnes, mais il s'agit d'une initiative susceptible d'être très profitable à terme !

2. Investissez votre argent

On nous l'explique dès notre plus jeune âge, grâce au concept de la tirelire, qu'il est sage de commencer à épargner rapidement pour anticiper notre futur. Il faut aussi comprendre que dépenser de l'argent peut permettre, à terme, d'en gagner beaucoup. Dans cette optique, investissez dans des solutions d'avenir. N'hésitez pas à demander de l'aide à votre conseiller bancaire pour ne pas prendre de risques et réaliser les meilleurs investissements qui soient. Vous pouvez, par exemple, acheter des actions d'une société pour en devenir actionnaire. Les riches actionnaires sont légion.

Il existe de nombreuses opportunités pour investir de petites sommes d'argent. C'est également le cas dans l'immobilier, avec l'investissement sur un placement locatif, qui vous dégage des rentes mensuelles plus qu'attractives, d'autant qu'un certain nombre (dans la location meublée, notamment) sont soumises à des abattements fiscaux.

3. Exercez un métier très bien payé

La grande majorité des personnes riches le sont grâce à leurs emplois. Voici donc un florilège de professions parmi les mieux rémunérées :

  • Chanteur
  • Acteur
  • Écrivain
  • Footballeur (ou sportif de haut niveau)
  • DJ
  • Animateur de télévision ou radio
  • Huissier de justice
  • Notaire
  • Pilote d'avion
  • Expert-comptable
  • Médecin
  • Ingénieur

Ces 12 métiers vous semblent difficiles d'accès ? Voici une liste vous en proposant 7 autres plus accessibles ou ne nécessitant pas obligatoirement de diplôme :

  • Youtubeur
  • Inventeur
  • Trader
  • Blogueur
  • Influenceur
  • Hôtesse de l'air / Steward
  • Développeur informatique

Retrouvez sur cet article des idées supplémentaires de métiers bien payés (sans diplôme, en France).

4. Vendez des objets de valeur

En vidant votre grenier ou débarras, vous pourriez bien trouver des pépites qui vous rapporteront gros à la revente. Surtout, ne faites pas ce travail à la va-vite, pour gagner de l'espace de rangement sans attendre. Au contraire, prenez le temps de tout bien trier, de regarder chaque objet, et de faire éventuellement des recherches pour savoir s'il fait partie d'articles anciens de valeur.

Par exemple, des bibelots hérités de vos grands-parents peuvent s'arracher pour plusieurs dizaines de milliers d'euros dans certaines ventes aux enchères. Plus étonnant, certains objets pas si anciens (style art déco, par exemple), font partie des tendances du moment ; ils ont toutes les chances d'être facilement cédés à un tarif plutôt élevé.

La mode du vintage peut constituer un vecteur d'enrichissement, si vous avez eu l'habitude de tout garder dans votre famille. Ainsi, de récents articles journalistiques ont montré que les vieilles VHS Disney, qui n'ont seulement que quelques décennies, commencent déjà à devenir des objets de collection.

Vous pouvez également acheter et revendre plus cher des objets tel un brocanteur. De cette manière, vous arriverez parfois à dégager de confortables marges. Des petits chanceux sont parvenus à passés de pauvres à millionnaires en dénichant une perle rare, puis en la revendant à prix d'or.

5. Tentez votre chance aux jeux d'argent

Une autre combine pour espérer devenir riche rapidement consiste à tenter sa chance aux jeux d'argent. Avec l'offre de jeu légale du groupe FDJ, vous avez l'embarras du choix : il y a les loteries nationales et internationales Loto et EuroMillions, le Keno, etc. Sans oublier les très nombreux jeux de grattage de la gamme illiko ; découvrez lesquels ont les meilleures probabilités d'être gagnants en 2023.

Cela n'arrive pas qu'aux autres, la chance pourrait vous sourire un jour en vous apportant le bonheur de toucher un gros jackpot. Mais attention, les risques de perdre sa mise d'argent sont réels. Jouez raisonnablement (c'est-à-dire avec modération, et en fonction de vos possibilités financières).

6. Jouez aux jeux vidéo dans la cour des grands

Peu de passionnés de jeux vidéo (ceux que l'on appelle les « gamers ») parviennent à transformer leur hobby en métier. Mais si vous y arrivez et si vous excellez en la matière, vous pouvez devenir extrêmement riche en vous amusant, même si cette profession reste soumise à une véritable pression.

Certains professionnels du jeu vidéo exercent uniquement depuis chez eux. Leurs revenus proviennent de partenariats avec des vendeurs de produits dérivés, entre autres, mais aussi de la monétisation de leurs vidéos sur YouTube (ils jouent en live, postent leurs exploits et animent une communauté).

Pour que le jeu vidéo vous rende encore plus fortuné, vous pouvez participer à de véritables compétitions, à l'issue desquelles les meilleures recrues remportent parfois plusieurs centaines de milliers d'euros. Dans cette optique, il ne faudra pas craindre de renoncer à une partie de vos plaisirs quotidiens, pour vous entraîner pendant au moins une quarantaine d'heures par semaine. En effet, sur ce genre d'événement, vous ne faites pas face à des amateurs : vous avez vos chances uniquement si vous vous donnez les moyens de gagner.

7. Expatriez-vous pour devenir riche plus facilement

Tous les contextes économiques n'offrent pas les mêmes opportunités de s'enrichir : le coût de la vie, mais aussi la fiscalité et les prix du logement dans certains pays étrangers peuvent vous aider à devenir progressivement plus riche.

Contre toute attente, vous ne serez pas forcément obligé de partir très loin pour aspirer à un plus haut niveau de vie : à Lisbonne au Portugal, vous payez peu d'impôts, les logements restent très abordables et le quotidien ne coûte pas cher. Vous pouvez continuer à travailler sur internet dans votre nouveau pays, faire grandir votre business, tout en profitant davantage de vos bénéfices (parce que vous dépenserez moins qu'en France).

D'autres destinations comme la République Dominicaine ou encore Bali en Indonésie vous permettront de changer complètement de décor, de vivre pour moins cher et de trouver une source de revenus notamment sur le web. Bien évidemment, pour franchir ces caps, il faut être capable d'aller à la rencontre des autres, ne pas avoir peur de l'inconnu, montrer une certaine ouverture d'esprit et parler au moins l'anglais.

Les 15 bonnes habitudes pour réussir à s'enrichir

1. Tirez profit de vos propres capacités

Pour faire évoluer vos ressources financières dans un premier temps, peut-être pouvez-vous simplement prétendre à une promotion professionnelle en demandant une augmentation, ou même changer de métier ? Vous obtiendrez chaque mois un salaire nettement supérieur.

Pour cela, concentrez-vous sur vos atouts : si vous aimez les langues par exemple, apprenez-en une nouvelle. N'hésitez pas à consulter des cours gratuits en ligne afin de vous former sur des compétences ciblées, qui seront utiles dans votre domaine. Enfin, vous pouvez aussi demander l'aide d'un coach, vous lancer dans le développement personnel et vous montrer extrêmement motivé dans votre vie professionnelle, pour gravir progressivement les échelons.

Pour en savoir plus à ce propos, lisez également notre article "Changer de métier et travailler chez soi : se former gratuitement sur internet".

Par ailleurs, si vous avez une bonne culture générale ou d'excellentes capacités physiques, pensez aux jeux télévisés qui peuvent rapporter gros. Avec un peu d'entraînement, certains habitués des plateaux TV ont touché le jackpot (par exemple, la somme de 1 million d'euros peut être remportée grâce à l'émission "Qui veut gagner des millions ?").

Apprenez à vous connaître et à utiliser votre potentiel. Dès lors que vous savez faire quelque chose, posez-vous la question suivante : tout le monde en est-il capable ? Si la réponse est non, il y a de fortes chances que vous puissiez gagner de l'argent grâce à cette compétence en particulier. Et cela ne concerne pas uniquement les qualifications très compliquées, loin de là.

Par exemple, si vous êtes très doué pour monter les meubles, que vous travaillez vite et bien, vous pouvez proposer vos services sur des applications mobiles dédiées, et cumuler les euros pour arrondir vos fins de mois. Si vous maîtrisez totalement l'informatique, il vous suffira de dispenser des cours pour empocher des sommes plus ou moins importantes, qui vous donneront davantage de confort financier à terme.

Ne sous-estimez donc aucune capacité : tout ce que vous savez faire peut vous permettre d'augmenter vos revenus mensuels, même s'il ne s'agit pas toujours de faire carrière.

2. Épargnez au plus tôt, autant que possible

L'un des secrets pour être riche réside dans le pouvoir d'économiser. Les personnes les plus à l'aise financièrement ne sont généralement pas celles dont l'argent brûle les doigts…

Concrètement, chaque mois, quand vous n'avez pas dépensé tout ce que vous avez gagné, pensez à placer l'excédent. N'hésitez pas à demander des conseils d'experts, en vue de connaître les solutions les plus avantageuses pour faire fructifier son argent, car les livrets les plus répandus ne sont plus très intéressants… Vous pouvez, par exemple, acheter une action en bourse et détenir des parts d'une société investissant dans l'immobilier, afin de prétendre à des rendements qui atteignent parfois 10 %.

Attention, comme le trading en ligne, ces pratiques nécessitent toutefois de bien se familiariser avec le monde de la finance.

3. Réduisez toutes les dépenses

Il existe de nombreuses façons d'optimiser ses finances et de réduire les dépenses mensuelles (en suivant nos astuces notamment).

Ne jetez pas votre argent par la fenêtre, supprimez les dépenses superflues. Prenez le temps de détailler vos comptes mois par mois : identifiez l'origine de tous les débits, puis penchez-vous sur chaque contrat d'assurance, même quand il ne représente qu'une dizaine d'euros. Certains ne sont plus d'aucune utilité, d'autres peuvent être renégociés.

Vous pouvez faire en sorte d'économiser de l'énergie, pour baisser les factures d'eau, de gaz et d'électricité. Si vous avez réalisé plusieurs prêts à la consommation, envisagez également le rachat de crédit, qui vous offre des opportunités intéressantes : mensualités plus avantageuses, possibilité de rembourser plus vite si vous en avez les moyens, etc.

Un autre conseil pour atteindre une certaine aisance financière : il faut comparer avant d'acheter. Faites une rapide étude de marché avant chaque achat pour vérifier que vous ne payez pas trop cher pour rien.

4. Remboursez vos crédits (et limitez-les)

Comme vous le savez sûrement déjà, emprunter coûte de l'argent. Ainsi, dès lors que vous parvenez à faire quelques économies tous les mois, commencez par les utiliser pour rembourser vos dettes. N'hésitez pas à augmenter le montant des mensualités pour terminer plus rapidement vos contrats de prêts, et finalement réaliser des économies.

Par la suite, recourez le moins possible au crédit bancaire. Naturellement, dans certains cas comme celui d'un achat immobilier, vous n'avez pas d'autre choix que d'étaler les dépenses. En revanche, ne vous laissez pas tenter par les paiements en plusieurs fois que l'on vous propose pour des biens de consommation classiques : cela coûte plus cher sur le long terme. De plus, cette pratique vous rend dépendant financièrement, ce que vous devez absolument fuir si vous voulez vous enrichir.

5. Sollicitez un maximum de sources de revenus

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Une fois que vous avez pleinement saisi votre potentiel, vous savez ce qui peut rapporter de l'argent parmi les différentes activités que vous aimez faire, et que vous maîtrisez totalement.

Dès lors que cette prise de conscience est opérée, vous devez passer à l'action, et mobiliser vos qualités pour multiplier les sources de revenus. Essayez de disposer d'au moins trois sources pour ne pas vous retrouver dépendant d'une seule.

Ce n'est pas forcément votre talent pour le design web qui vous rendra riche. Ni même votre habitude de donner des cours d'anglais, ou encore vos services de bricolage rendus aux voisins. En revanche, si vous cumulez toutes ces petites activités entre elles, vous verrez votre revenu mensuel augmenter progressivement. On dit souvent que « les petits ruisseaux forment les grandes rivières » : inspirez-vous de cette citation pour exercer un maximum d'activités et vous enrichir !

6. Combattez la tentation de tout dépenser

Lorsque vous vous enrichissez, vous êtes logiquement tenté à l'idée de vous faire plaisir, ou même de faire davantage de cadeaux à vos proches. Bien sûr, cela est possible : rien ne vous empêche de profiter de ce plus grand confort de vie. Toutefois, pour gagner vraiment en pouvoir d'achat, il faut parfois apprendre à se contenir… et à laisser davantage d'argent de côté.

En effet, si vous ne dépensez pas tout ce que vous recevez, vous pouvez créer une épargne « de secours », qui vous aidera à faire face aux aléas de la vie (problème de santé, de voiture, travaux nécessaires chez vous, etc.). En parallèle, vous pouvez aussi mettre de l'argent de côté pour un autre projet : investir dans l'immobilier, lancer votre propre entreprise, effectuer des placements en bourse.

7. Maîtrisez l'art de la négociation

Dans la vie, tout se négocie : on gagnerait beaucoup d'argent si on en avait véritablement conscience. Concrètement, qu'il s'agisse de votre prêt bancaire, de votre assurance crédit immobilier, de vos couvertures santé et même de vos achats plus courants, il existe souvent une marge de négociation que peu de consommateurs utilisent.

Dans votre vie professionnelle, vous devez à l'inverse apprendre à faire valoir vos compétences pour faire grimper les prix. Tout cela ne s'apprend pas en un jour : il faut de la maturité, de la confiance en soi et de la technique. Mais avec le temps et l'envie, vous pouvez sans aucun doute devenir, vous aussi, un fin négociateur.

8. Apprenez à bien vous informer

Des billets de 500 euros
Envisagez toutes les possibilités

On ne devient pas riche du jour au lendemain. Pour que vos revenus augmentent et que votre situation financière soit favorable, vous devez faire les bons choix, mettre en place des stratagèmes adaptés et réfléchir aux solutions les plus pertinentes dans votre cas particulier.

Avant de créer une épargne, de lancer votre entreprise ou même de signer avec une nouvelle assurance moins chère, prenez systématiquement l'habitude de bien vous informer. Anticiper les dépenses, connaître toutes les conséquences de vos actions, lire « les petites lignes » de chaque contrat. Ne prenez jamais de décisions hâtives, mais pensez bien aux suites logiques de chaque initiative.

En parallèle, lorsque vous naviguez sur internet, consultez uniquement des sites pertinents, qui vous donnent des conseils – mais qui ne prétendent pas vous livrer une recette magique qui vous enrichira sans effort. Méfiez-vous des belles promesses qui peuvent rarement être tenues, et mobilisez toujours vos capacités de jugement quand vous vous renseignez : si une méthode paraît trop belle et trop facile, ne vous laissez pas influencer trop vite…

9. Positivez et prenez confiance

Beaucoup de personnes restent pauvres parce qu'elles ne croient pas en elles. Par exemple, on vous dit souvent que vous pouvez vous enrichir en créant votre propre blog, en configurant votre site de vente en ligne ou encore en plaçant de l'argent en bourse.

Face à ces différentes possibilités, les personnes trop négatives affirmeront qu'elles ont peu de chances d'y parvenir, parce que beaucoup se lancent dans ces aventures et échouent. À l'inverse, les positivistes vont saisir l'opportunité qui leur paraît la plus intéressante et s'y consacrer sans avoir peur, de manière méthodique et raisonnée. Ne vous inquiétez pas : si vous croyez en vous, vous augmentez vos chances de devenir petit à petit toujours un peu plus riche.

10. Soyez méthodique

À moins de gagner au loto (au passage, voici quelques idées pour augmenter vos chances), vous ne deviendrez pas riche dès demain, sur un simple claquement de doigts. Quels que soient vos choix, il faudra être méthodique : bien réfléchir, anticiper toutes les conséquences de chaque action et attendre les retombées.

Devenir riche est un projet, qui s'envisage sur le moyen et surtout sur le long terme. Ne perdez pas patience, si vous y mettez un maximum de bonne volonté et si vous optez pour les alternatives adaptées à votre profil, vous parviendrez à vos fins.

11. Osez prendre certains risques

La plupart des personnes qui sont devenues riches ont dû sortir de leur zone de confort pour rencontrer le succès. La réussite d'un nouveau business passe souvent par l'innovation ou la création d'un besoin pour les consommateursSteve Jobs l'avait bien compris en imaginant et produisant le tout premier smarphone, l'iPhone, et la première tablette tactile, l'iPad.

Savoir prendre des risques en allant au bout de ses idées est l'une des particularités de nombreux entrepreneurs fortunés. De cette façon, à l'instar de Steve Jobs, ils sont quelques-uns à être devenus millionnaires puis milliardaires très jeunes : Jeff Bezos (Amazon), Bill Gates (Microsoft) ou encore Mark Zuckenberg (Facebook).

12. Continuez à vous éduquer et à apprendre

Pensez à investir dans votre éducation et à apprendre continuellement de vos réussites comme de vos échecs. Voyez les échecs passés comme autant de chances de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Ce sont des expériences qui vous serviront pour la suite de votre carrière.

Par ailleurs, cultivez-vous autant que possible, en restant curieux. Savoir communiquer avec la plupart des gens et parler de tout est un avantage non négligeable.

13. Rencontrez et entourez-vous de personnes talentueuses

Se constituer un bon réseau professionnel et s'entourer de personnes inspirantes, voilà une technique parfaite pour apprendre à réussir à son tour.

La personne inspirante idéale doit être admirable à vos yeux : elle partage probablement votre vision des choses. Cela peut être des entrepreneurs plus âgés qui ont déjà fait fortune. Nouer des contacts de la sorte peut vous ouvrir des portes, développer votre esprit d'initiative et donner de magnifiques résultats.

14. Ayez un rapport sain à l'argent

Votre façon de voir l'argent façonne votre avenir financier. Si vous souhaitez vraiment devenir riche un jour, ayez un rapport sain à l'argent.

Tout d'abord, ne soyez pas jaloux de ceux qui en ont beaucoup. Enviez-les, mais sans tomber dans des travers négatifs qui deviendront des freins à vos ambitions.

Ensuite, gardez en tête que tout est possible : faire fortune n'est pas obligatoirement hors de votre portée.

15. Restez modeste

Pour finir avec les bonnes habitudes à prendre : soyez toujours ambitieux, jamais prétentieux. Ne frimez pas... vous imposerez le respect pour la qualité de votre travail et non pour le montant de votre compte en banque.

Ils sont devenus riches en partant de rien : des exemples inspirants pour vous motiver

S'investir pour réussirMalgré la lecture de ces conseils, vous n'y croyez toujours pas, vous ne pensez pas pouvoir y arriver en 2023. Ces quelques petites histoires vraies pourront vous redonner de l'espoir ; et, surtout, vous prouver que n'importe qui a ses chances de modifier considérablement son confort de vie en partant de rien.

Ces grands patrons sans diplôme, totalement autodidactes

Le saviez-vous ? À la tête de Microsoft, Bill Gates n'a aucun diplôme. Il a découvert l'informatique dans une école sélective, certes, mais il a surtout commencé la pratique en s'amusant à créer le « Lakeside Programmers Group » dès 13 ans, afin d'améliorer les systèmes et applications de l'époque. Il est entré à Harvard et en est ressorti aussi vite, sans diplôme : il a préféré abandonner ses études et apprendre seul la programmation informatique. C'est sa passion et sa détermination qui ont fait de lui l'homme que l'on connaît, à la tête d'une fortune estimée à plus de 110 milliards de dollars américains.

On retrouve des profils similaires à la tête de nombreuses autres multinationales comme Facebook ou encore Ikea.

Une passion et une invention qui propulse au plus haut

Parfois, une simple idée "de génie" peut permettre de devenir riche – et il n'y a besoin d'aucun diplôme pour faire preuve de créativité, comme le démontre Ferrero. En 1949, Pietro Ferrero, simple pâtissier, tente pour la première fois de remplacer le cacao (très coûteux) du chocolat par des noisettes. C'est ainsi qu'il invente une célèbre pâte à tartiner, le Nutella. Par la suite, la firme s'agrandira avec de grands noms comme les Ferrero Rochers ou les chocolats Kinder. Mais tout vient d'une simple idée, et d'une envie d'innover !

Un grand journaliste sans baccalauréat

Vous ne le saviez peut-être pas, mais le très connu Michel Drucker, dont on ne doute plus une seconde des compétences journalistiques, n'a même pas le baccalauréat. Pendant ses jeunes années, il a enchaîné les petits jobs avant de réussir à entrer à l'ORTF (Office de radiodiffusion télévision française) pendant son service militaire à Compiègne, où il avait été affecté au service d'un magazine d'armée. Il a simplement su saisir l'opportunité qui se présentait à lui.

Le couturier qui n'a fait aucune école de mode

Bien que son statut de styliste renommé ne fasse l'objet d'aucun débat, Jean-Paul Gaultier n'était pas destiné à une telle carrière. Issu d'une famille modeste, il est initié à la couture par sa grand-mère alors qu'il est encore tout-petit : il mène ses premières expériences dès 6 ans et cultive un véritable goût pour cette pratique. Ayant effectué ses premiers dessins à l'âge de 15 ans, il a vu ses candidatures rejetées par des grands comme Yves Saint Laurent, mais il ne s'est pas démotivé : c'est par l'intermédiaire d'un stage chez Pierre Cardin qu'il entre finalement dans la profession…

En conclusion

Nous avons tenté de vous donner quelques pistes susceptibles de vous aider à devenir riche en 2023. Pour conclure, nous tenons à rappeler que tout projet de richesse peut comporter des risques. Ne vous lancez jamais dans une entreprise qui pourrait vous ruiner, et renseignez-vous toujours sur la solution que vous allez mobiliser. Et pour remplir le plus rapidement possible vos objectifs, n'oubliez jamais l'ingrédient clé : la détermination !

Message ANJ

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Et pour découvrir d'autres idées, consultez la belle sélection de BenefsNet (60 méthodes de gains, sans arnaque).

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Commentaires (30)

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Claude

 Bon, ben je ne suis pas beaucoup plus riche fin 2019 que l'année dernière à la même période. Comme conseillé sur ce site, j'ai tout de même réussi à négocier une augmentation de salaire intéressante. Cette bonne nouvelle ne fait pas de moi un homme fortuné, loin de là, mais je termine mes fins de mois plus facilement (sans rien faire d'autre qu'avant d'être augmenté). J'économise aussi un peu d'argent chaque mois pour prévoir un coup dur éventuel : panne de voiture ou pire un licenciement (il y en a un certain nombre actuellement...).

Bref, je suis arrivé sur cette page en faisant une recherche sur Google pour trouver des astuces "enrichissantes". Je ne suis pas déçu, je pense qu'il y en a plusieurs pertinentes parmi toutes celles décrites ici. Maintenant, place à l'année 2020 pour les mettre en pratique ! 

P.S : J'ai particulièrement apprécié en fin d'article les exemples de personnes devenues riches en ne partant de rien du tout. Elles sont devenues millionnaires, voire milliardaires pour certaines. Partir de 0 ou presque et arriver à changer son niveau de vie à ce point, c'est admirable et ça fait rêver !!

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Victor.

Je pense que pour être riche, il faudrait déjà penser à se retirer le plus vite possible du salariat 

Ce n'est que mon avis, mais rien n'est plus rentable que d'entreprendre $

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Bams

Très utiles vos conseils, ça me donne encore plus la motivation et je me dis je vais y arriver. Merci à vous !

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Bakayoko

J'ai pris de la joie à vous lire, car vous confirmez ce que je pensais déjà à faire pour être riche. Je me suis fais avoir par plusieurs web sites ou sociétés mais vous nous conseillez la prudence. Ceci me motivera de vous suivre JE SUIS TRES DETERMINE à y parvenir à relever mon défi malgré les obstacles. JE VEUX et VAIS REUSSIR.

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Djédiba G.

Moi je veux être riche à l'âge de 20 ans, j'ai beaucoup de projets en tête donc je dois réaliser mes rêves. Je suis à votre écoute.

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Sacko

Je suis venu sur ce site en me posant une question "quel métier pour devenir riche ?", j'ai vu vos conseils et cette motivation m'a donné beaucoup d'idées.

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Émilie

Bonjour,

Je suis très ravie de lire ces quelques conseils qui viennent raviver mes forces. Il y'a 5 ans j'étais en location, mes fins du mois étaient difficiles mais malgré ces difficultés j'avais une idée en tête qui est celle de réussir et avoir assez d'argent pour faire ce que je veux.

J'avais plusieurs idées et j'arrivais à multiplier les revenus et cela m'a permis de faire une petite maison. Les gens disaient que je n'aime pas dépenser en achetant des vêtements, aller dans les restaurants etc mais je leur disais que j'ai un objectif à atteindre et je dois y arriver.

Avec ce que je viens de lire waoooooo je suis plus déterminée que jamais et je garde la multiplication des revenus comme ma ligne directive. D'ici 2025, mon niveau de vie doit largement changer.

Merci beaucoup pour vos conseils.

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Marie Caroline D.

Très bon article ! Et très inspirant. En effet je pense que les véritables opportunités pour vraiment devenir riche en 2021 (et pour les années à venir) sont sur internet, vu l'économie dans laquelle nous somme rentré aujourd'hui.

Et c'est vrai aussi que l'effet cumulé abordé dans le point n°7 est d'une importance cruciale à mon sens. Qu'est ce que l'on peut mettre en place maintenant, pour que notre vie soit radicalement différente dans 6 mois, 1 an, 5 ans, ou 10 ans. C'est pour ma part une des questions que je me suis toujours posée ;)

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Sileye

Je veux être riche grâce à internet, je suis confiant.

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Soh S.

Salut ! De toute façon, devenir riche à partir du rien découle de la chance liée aux opportunités susceptibles de se présenter. Beaucoup n'ont pas la même chance et du moins les mêmes projets. Actualiser un projet nécessite d'abord une confiance de réussir en soi.

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kone d.

Tout est une question de chance pour devenir riche en partant de rien, ah je crois qu'il faut avoir d'abord un certain revenu...

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Agolo M.

En tout cas je suis resté ému, comme la science économique le dit activité=puissance, et puissance=activité et c'est la pensée qui crée toute ces choses, souvent nos problème ou difficultés font que des idées nous échappe, mais à la lettre nous pouvons nous rattraper en un temps record, Merci.

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BOUNDA G.

J'ai vraiment apprécié vos conseils, et je reste persuadé qu'ils me seront très utiles pour demain.

  
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Charles G.

Ce fut un plaisir de vous lire. Merci pour tous ces conseils. C'est vrai, rien n'est facile dans cette vie. Il faut toujours se battre pour y arriver. L'objectif est d'atteindre le sommet. Et j'y parviendrai, j'y crois fermement.

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TERRA

Merci beaucoup. Je suis encore plus motivée et déterminée. C'est un très bon article. J'ai aimé. Je vais mettre en pratique vos conseils.

  
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Mumbere

Je suis vraiment ravie de lire vos conseils car j'ai plein de projets en tête d'ici 2024, mon objectif est d'avoir un un maximum de thunes

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Dalmas

Pour s’enrichir le meilleur moyen c’est la bourse internationale

Vendre à la hausse et acheter à la baisse

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Myriame05

Pour devenir riche tu n'as pas 36 solutions. Déjà je t'invite à voir le film le secret. Ensuite il faut épargner de l'argent, mettre de côté. Avoir un travail. Moi je suis danseuse dans un lapdance du coup j'ai des pourboires des clients. Ce qui me facilite de mettre de l'argent de côté pour investir dans mes tenus. Et ensuite de gagner encore plus. L'argent va à l'argent. Il faut avoir des pensé positives par rapport à l'argent. Être sans sous ce n'ai que provisoire. Je fais des investissements en tenu et au bout d'un certain temps je gagne de l'argent et ma









https://parkinggarage.fr/investissement-rentable-petit-budget/


11 INVESTISSEMENTS RENTABLES POUR PETITS BUDGETS






Si tu poses la question où investir un peu d’argent, c’est que tu es sur la bonne voie ! 50, 100 ou 500 € sont des petites sommes qui peuvent rapporter gros. Mieux vaut investir avec un petit capital et/ou un petit salaire que de rien faire.

Il existe plein d’opportunités de petits investissements pour tous les budgets. Je vais te présenter les meilleures idées d’investissements rentables pour de petits investisseurs.

Comment gagner de l’argent avec peu d’investissement ?

Avant de te donner mes idées d’investissement pour petit budget, voyons déjà les règles de base à respecter pour ne pas tout perdre. L’investissement est un monde complexe, peuplé d’intermédiaires pas toujours bien intentionnés : leur gain est ta perte.

Que tu aies un petit capital ou un petit salaire à investir, voici comment éviter les pertes et faire de petits investissements qui rapportent :

  • investir l’argent dont tu n’as pas besoin au quotidien ou à court terme,
  • investir dans ce que tu comprends à 100 %,
  • diversifier.

Voici quelques explications. Investir se fait sur plusieurs années. Les cours de bourse montent et chutent sur des périodes de quelques années. Il est préconisé de rester investi pendant dix ans ou plus. Le temps limite le risque de perte car les marchés sont haussiers sur de longues périodes.

Investir dans les cryptomonnaies est particulièrement risqué puisque la technologie est difficile à comprendre. Un petit investissement dans un actif que tu ne maîtrises pas est le meilleur moyen de perdre tout ou partie de ta mise.

Enfin, diversifier tes investissements est un excellent moyen de diminuer tes pertes. Ne mets pas tous tes œufs dans le même panier.

Si tu investis uniquement dans l’immobilier et que les prix chutent pendant 30 ans, tu n’auras pas fait d’investissement rentable. Si tu as eu la bonne idée d’investir 50 % en immobilier et 50 % en bourse, les pertes de l’immobilier sont moindres et peuvent être compensées par la bourse.

Quel est l’investissement le plus rentable ?

Si tu veux investir, c’est probablement pour gagner de l’argent. Tu pars donc en recherche des meilleurs rendements pour ton petit investissement.

L’immobilier offre les meilleurs rendements locatifs sur le long terme. Les actions d’entreprises font aussi partie des investissements les plus rentables. Entre 1990 et 2020, le taux de rendement interne de l’immobilier et de la Bourse est de 9 % par an selon l’Institut de l’Épargne Immobilière et Foncière.

Il n’y a pas de meilleur investissement pour un petit budget que l’immobilier ou les actions. Le choix entre ces deux types d’actifs va dépendre de tes objectifs et de ton caractère. J’ai écrit un long article sur les meilleurs investissements à faire ici.

Quel est le meilleur investissement pour un petit budget ?

J’ai commencé par un petit investissement dans un lot de quatre garages en 2012. Ils étaient à côté de la gare de Saint-Étienne. Le rendement net de charges était de 14 % !

J’ai ensuite continué avec un lot de 50 garages à 90000 € que j’ai financé à moitié par un crédit immobilier. Savoir si tu veux emprunter pour investir est une décision importante.

Qu’est-ce qui est le plus rapide entre :

  • épargner 50000 €,
  • emprunter 50000 € ?

Demander 50000 € à une banque ne prend que quelques mois quand économiser une telle somme requiert plusieurs années ou décennies. J’ai mis du temps à le comprendre et tu es peut-être surpris par cette idée. Je te laisse regarder cette vidéo pour plus d’explications.

Quel investissement sera le plus rentable pour ton petit capital de 5000 € ?

Disons que tu disposes de 5000 € pour réaliser un petit investissement que tu espères rentable à 8 % par an. Si tu investis tes 5000 €, cela te rapporte 8 % x 5000 € = 400 € par an.

Avec un emprunt, tu investis 5000 € + 50000 € soit 55000 €. Ton revenu s’envole à 55000 € x 8 % = 4400 € (11 fois plus).

Je choisis sans hésiter d’utiliser mon petit capital pour emprunter. L’argent de la banque me permet d’encaisser plus d’argent de la part de mes locataires. Je dois rembourser le crédit pendant de longues années mais je m’enrichis plus vite.

Si tu es fan de cette technique qui s’appelle l’effet de levier, alors tu vas préférer utiliser ton petit budget pour réaliser des investissements immobiliers. Les banques ne financent pas l’investissement dans les actions à crédit.

Si tu souhaites un investissement qui te rapporte chaque mois, alors l’immobilier est fait pour toi. Les locataires paient mensuellement alors que les dividendes des entreprises sont versés une fois par an au printemps.

Immobilier : où investir avec un petit budget ?

L’immobilier et les actions sont les meilleurs investissements pour les petits budgets. Tu peux investir des petites sommes aussi bien dans l’immobilier qu’en bourse.

L’investissement locatif offre les meilleures rentabilités. Tu peux investir des petites sommes dans l’immobilier avec ou sans crédit. Investir dans l’immobilier avec un petit budget est possible en achetant des parkings, des caves ou des SCPI. Selon les villes, tu peux réaliser un investissement locatif dans un studio même avec un budget serré.

Investir dans les parkings et garage avec un petit budget

Les parkings sont l’endroit parfait où investir 10000 €. Les prix d’une place varient de 3000 € dans les petites villes de province à 30000 € à Paris et dans les grandes villes. Le rendement d’un parking débute à 4 % net pour monter jusqu’à 10 %, voire plus. C’est un petit investissement hyper rentable.

J’ai acheté 240 garages en 9 ans parce que les garages sont le meilleur investissement quand on dispose d’un petit budget comme moi. J’ai multiplié les petits investissements rentables au fil du temps.

Les parkings sont les petits investissements préférés des débutants parce que ce sont des investissements plus faciles et plus rentables que les appartements.

La loi est en faveur des propriétaires de parking. Un parking n’a pas besoin de d’entretien ce qui économise des charges à l’investisseur. Les locataires ne peuvent pas dégrader un simple bout de béton ou de bitume.

Tu peux regarder cette vidéo qui raconte un petit investissement de 25000 € qui rapporte un gros rendement de 25 % !

Je te conseille de viser les zones où se garer est compliqué. Si tu cherches un meilleur rendement, alors les parkings en banlieue seront intéressants à condition de ne pas subir trop de vacances locatives.

Privilégie les boxes et les garages aux places de parking qui se louent mieux et plus chers. Voici comment choisir un parking rentable en 4 étapes.

Investir dans les caves

Moins connues que les parkings, les caves sont aussi un investissement immobilier accessible aux débutants et aux petits budgets. Avec 1000 € à 5000 €, tu peux trouver une cave rentable. Les rendements sont similaires aux parkings : entre 4 % et 10 % net de charges.

Elles sont utilisées pour stocker des affaires et du matériel. C’est une alternative aux gardes-meubles. Fais donc attention à l’humidité et à l’accessibilité lors de l’achat si tu veux que ton investissement soit rentable.

Malheureusement, le nombre de cave à vendre est très faible donc il te faudra de la patience pour investir ton argent dans cette niche.

Les frais de notaire lors d’un investissement dans une cave ou un parking peuvent représenter une part importante de ton petit budget :

  • 1200 € pour 5000 €,
  • 2100 € pour 10000 €,
  • 3200 € pour 20000 €.

L’investissement demeure rentable s’il est bien choisi.

Investir dans une SCPI

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) ou pierre papier permettent d’investir avec un petit budget de quelques centaines d’euros. Tu confies ton budget avec une société qui investira l’argent de tous les investisseurs dans des logements et/ou des commerces.

La pierre papier permet de mutualiser des petites sommes pour acheter des investissements de plusieurs millions d’euros. Ce sont des placements assez diversifiés accessibles à tous les budgets.

Pour que ton investissement reste rentable et ne pas perdre ta mise initiale, veille à bien sélectionner ta SCPI. Les frais à l’entrée, pour la gestion et à la revente coûtent chers et diminuent la rentabilité locative. Les meilleurs rendements locatifs sont plus dans les parkings que dans les SCPI.

Une SCPI rapporte en moyenne 4 à 5 % par an net de charges et de gestion. Ce n’est pas un investissement très rentable mais il n’a pas les inconvénients d’un investissement immobilier classique :

  • pas de recherche ou de visite immobilière,
  • pas de sélection et de négociation,
  • pas de gestion,
  • pas de travaux,
  • une fiscalité simplifiée,
  • une revente plus facile.

Les petits budgets apprécient les SCPI pour le revenu passif qu’elles procurent. Elles peuvent aussi être achetées à crédit pour profiter de l’effet de levier. Malheureusement, leur faible rendement ne couvre pas la mensualité et les impôts.

Les studios et appartements

A 10000 € le mètre carré à Paris, une chambre de bonne ou un studio ne sont abordables qu’à crédit pour les petits investisseurs. Le rendement est plus faible que les parkings avec seulement 4 à 6 % net.

Les investisseurs à petit budget se les arrachent et les prix ont flambé. Les étudiants recherchent des studios proche des universités, des transports en commun avec toutes les commodités à proximité. Les colocations sont de plus en plus à la mode et c’est un bon plan pour ceux qui recherchent des investissements plus importants mais aussi plus rentables.

Comme tout immobilier à usage de logement, le studio doit être décent et aux normes. Le coût des travaux et de l’entretien peut vite déraper et transformer un petit investissement rentable en une passoire pour ton budget.

La location meublée permet d’opter pour le régime du Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP). C’est une fiscalité réduite pendant les premières années à condition de meubler correctement le logement. L’inconvénient principal est que les locataires ne restent pas longtemps en place. La gestion est plus chronophage qu’une location longue durée.

Comment investir en bourse avec un petit budget ?

Quel budget pour investir en Bourse ?

Investir en bourse avec un petit budget est une option intéressante sur le long terme. On trouve des actions à 20, 30 ou 40 euros facilement. Certaines se négocient au-delà de 100 € mais tu peux épargner un ou deux mois avant de l’acheter. On ne peut pas acheter un tiers ou la moitié d’une action.

Investir des petites sommes en bourse régulièrement est une excellente idée. C’est l’approche que j’utilise. Elle s’appelle le DCA pour Dollar Cost Average (coût moyen pondéré en français).

L‘idée est d’investir la même petite somme à intervalle régulier : tous les mois, trimestres, semestres…

Quand le prix des actions est haut, tu en achètes moins et quand les prix sont bas, tu en achètes plus.

C’est une excellente stratégie qui permet d’acheter à un prix moyen plus bas. Comme la date de ton prochain investissement est connue, tu n’hésites plus à investir. Les émotions sont mises de côté au profit d’une stratégie plus rationnelle et plus rentable.

Acheter des actions est un investissement rapide et rentable même avec un petit capital. Le rendement moyen est de 9 % par an. Ouvrir un compte titre ou un PEA prend une petite heure et passer un ordre d’achat ou de vente ne demande que cinq minutes.

Les cours des actions varient tous les jours et elles peuvent perdre jusqu’à 30, 40 ou 50 % en quelques semaines. Évite de regarder les cours et les actualités tous les jours ou toutes les semaines.

Placer 10000 € en bourse qui n’en valent plus que 5000 € six mois plus tard peut être rebutant pour les petits investisseurs. Si tel est le cas, je te conseille d’investir ton petit budget dans l’immobilier dont la valeur ne varie pas aussi rapidement.

Comment gagner de l’argent à la bourse ?

Que tu disposes d’un budget plus ou moins important, je déconseille le trading en bourse. Toutes mes connaissances (et même les plus intelligentes) n’ont jamais gagné en bourse en tradant.

La raison est simple : tu dois battre des professionnels dotés d’ordinateurs surpuissants et d’équipes de recherche, de mathématiciens, d’économistes et d’analystes. Penses-tu pouvoir faire mieux qu’eux ?

Le trading avec un petit budget est la meilleure manière de perdre rapidement ton argent en bourse.

La stratégie que je conseille est d’investir dans un ETF monde. Pour quelques centaines d’euros, tu peux devenir actionnaire des 1700 plus grosses entreprises au monde ! Cela t’apporte une diversification géographique et sectorielle immense même avec ton petit budget.

Les frais de gestion des ETF sont compris entre 0,2 et 0,5 % par an parce que la gestion est dite passive. Les gérants d’ETF ne tradent pas. Ils se contentent de reproduire leur indice de référence. L’absence de trading limite les frais de recherche, d’analyse et de courtage. C’est plus d’argent pour les petits investisseurs que nous sommes.

Les ETF sont définitivement un petit investissement qui rapporte gros même avec un petit budget. Pour ceux qui n’ont pas envie d’investir à crédit dans l’immobilier, l’investissement passif en bourse est sans doute le meilleur investissement au monde.

C’est rapide et rentable même avec des petites sommes investies régulièrement grâce à la puissance des intérêts composés. Certains ETF gardent les dividendes des entreprises pour acheter de nouvelles actions. C’est un cercle vertueux pour doubler ou tripler ton capital en quelques décennies.

Prêter de l’argent même avec un petit budget

Comme tu le sais, la personne qui prête de l’argent ne le fait pas gratuitement. Quand une entreprise ou un État emprunte de l’argent, il s’engage à rembourser le capital prêté et à payer des intérêts.

Une entreprise peut s’adresser à une banque pour emprunter de l’argent, cela s’appelle un emprunt. Quand la société s’adresse aux marchés financiers pour emprunter, cela s’appelle une obligation. Dernièrement, les particuliers sont appelés à prêter aux entreprises via des plateformes de crowdfunding (financement par la foule).

Tu peux investir dans des dettes d’État ou d’entreprise même avec une petite somme. Ton argent est placé auprès d’une compagnie d’assurance qui va acheter une obligation (un titre de dette) auprès des États ou des entreprises.

C’est le principe de l’assurance-vie en fonds euros. Ton argent est investi par l’assureur dans les dettes des États de l’Union Européenne. Le rendement est maintenant dérisoire avec seulement 1 % par an.

Pour ceux qui recherchent un petit investissement plus rentable, il faut acheter des obligations d’entreprises. Le rendement varie entre 2 % pour les entreprises les plus solides et jusqu’à 5 à 7 % pour les entreprises les plus risquées.

Plus le rendement est élevé et plus l’entreprise peut faire faillite. Dans ce cas, l’investisseur perd tout l’argent qu’il a prêté. Ce type d’obligation s’appelle high yield (haut rendement) mais il faut surtout comprendre à haut risque.

Quand je vois les rendements de 7 à 12 % offerts par le crowdfunding, je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est extrêmement risqué.

Pourquoi une entreprise paierait 7 % d’intérêt au lieu de 2 % auprès d’une banque ? Probablement parce que les banques ont refusé tout crédit à l’entreprise.

Dans ce cas, je ne vois pas pourquoi j’irai prendre un risque démesuré alors que je suis persuadé que les banques savent bien mieux analyser les emprunteurs à risque que moi.

En 2018, UFC que choisir a souligné que le crowdfunding est un investissement à haut risque. Le nombre de prêts non remboursés serait plus proche de 4,3 % en 2017 et de 9,5 % en 2018 que des 2 % affichés sur les plateformes les plus connues.

Cela m’a aussi été confirmé lors de ma préparation au diplôme de conseiller en gestion de patrimoine.

Investir dans un projet rentable dans le crowdfunding ou dans les obligations à haut rendement est très risqué et aléatoire. Ne mise pas tout ton budget sur un ou deux projets. Multiplie tes participations et le type d’obligation pour éviter de perdre les petites sommes que tu auras prêtées à des acteurs dont le risque de faillite est important.

Petits placements financiers, petits business et cryptomonnaies

Impossible de parler d’investissement à petit budget sans parler des petits placements financiers. Oublie dès maintenant les petits placements qui rapportent car cela n’existe pas à l’heure actuelle.

Le livret A rapporte 0,5 % et le livret d’épargne populaire (LEP) 1%. Ton épargne peut être retirée à tout moment et le capital est garanti. Pas de risque donc pas de rendement. Le rendement est même négatif si tu prends en compte la perte de valeur de ton argent (appelée inflation).

Les petits placements financiers permettent de rassembler les petites sommes que tu épargnes en attendant d’être investies. Les livrets sont un excellent endroit pour stocker ton épargne de précaution qui servira en cas de coup dur. Il ne faut pas compter sur un petit placement rentable de nos jours.

La cryptomonnaie est l’investissement à la mode en ce moment. C’est un investissement rentable très rapidement. Les prix du bitcoin ou de l’éthereum varient beaucoup et vite. C’est donc le moyen idéal de gagner ou de perdre beaucoup très rapidement.

Comme je ne comprends pas tout à cet investissement, j’en reste à l’écart. Les cryptomonnaies ressemblent trop à une pyramide de Ponzy à l’heure actuelle. Les derniers entrés dopent les cours et paient les premiers investisseurs.

J’aime la technologie de la blockchain et je pense qu’elle sera de plus en plus utilisée à l’avenir. Je suis plus dubitatif sur l’usage des monnaies décentralisées d’un point de vue technique et législatif.

Si tu recherches un investissement risqué et potentiellement très rentable avec un petit budget, alors cela vaut définitivement la peine de t’y intéresser.

Enfin, un moyen de générer de l’argent est de créer un petit commerce rentable. Tu peux vendre des produits ou des services et gagner de l’argent plus ou moins facilement. La création d’entreprise et l’immobilier ont créé beaucoup de millionnaires et milliardaires depuis la nuit des temps.

Une petite entreprise peut être très rentable surtout à l’heure d’internet. Les frais de structure sont très réduits : pas de personnel, de locaux… Les impôts sont proportionnels au chiffre d’affaire avec le régime de la micro-entreprise et aucun comptable n’est requis. Il ne reste plus qu’à chercher une bonne idée de business rentable.

Enfin, j’ai toujours eu mes meilleurs retours sur investissement grâce aux formations. Quand j’investis dans le savoir, je gagne énormément de temps et d’argent. Un livre ou une formation changent littéralement ma manière de penser et mes choix. Je recherche systématiquement le savoir avant d’investir.

Mes premiers investissements boursiers quand j’avais 16 et 17 ans ont mal tourné parce que je n’y connaissais rien. J’ai payé 5000 € pour étudier la gestion de patrimoine à la faculté d’Angers pour :

  • apprendre à investir dans les produits financiers,
  • bénéficier d’une carte de transaction et de gestion immobilière,
  • économiser des impôts sur mes revenus et mon patrimoine,
  • éviter de payer un professionnel pour la gestion de patrimoine.

Mais je n’ai pas toujours pensé comme cela. Quand j’ai commencé à investir, je n’avais qu’un petit budget. J’ai tout fait pour trouver les informations gratuitement et éviter de dépenser un centime. A la place, j’ai investi beaucoup de temps. J’étais au chômage donc c’était une ressource disponible.

Aujourd’hui, je préfère passer du temps avec mes proches et ma famille. Le temps est une ressource plus rare au fur et à mesure que tu vieillis. Tu en prends conscience lorsque tes proches et des connaissances meurent.

Peu importe que tu fasses ta formation toi-même ou que tu la paies, l’important est d’avoir les connaissances avant d’investir. Les erreurs coûtent trop cher.

Trois petits investisseurs rentables avec des parkings

Le petit investissement rentable de Raphaël

Un des points forts des garages reste leur prix abordable. C’est un petit investissement, souvent rentable, qui est à la portée de chacun. Financièrement, le risque n’est pas énorme puisque le prix est faible et le rendement élevé.

Voici l’histoire de Raphaël qui nous prouve qu’investir dans un garage n’est pas si difficile et que tu peux y arriver toi aussi !

Mon prénom est Raphaël, j’ai 25 ans. J’aime la lecture (polar), le sport (je pratique le Handball depuis l’âge de 10 ans), les jeux de sociétés (En famille pour passer un bon moment mais j’aime tout particulièrement les échecs qui est, pour moi, le jeu le plus complet) et les moments entre amis et famille.

Quelle est ton activité professionnelle ?

Comment Raph a realisé un petit investissement rentable

J’ai fait un BAC Sciences Médico-Sociales et ensuite 3 ans et demi d’études pour devenir infirmier.

Je suis infirmier depuis 2010 et je travaille actuellement en service de réanimation à l’hôpital nord de Saint-Etienne. La réanimation est vraiment le service qui me correspond car il faut avoir du sang-froid, savoir réagir vite et bien et apprécier les bonnes doses d’adrénaline que le stress procure. Avant ce service j’ai travaillé en chirurgie cardio-vasculaire

Mes autres expériences professionnelles ont eu lieu pendant mes études (facteur, aide soignant…)

Nous avons échangé quelques emails car tu cherchais un petit investissement très rentable. Quel a été ton premier investissement immobilier ?

Mon premier investissement immobilier correspond à un box de garage fermé faisant partie d’un grand ensemble de garages en copropriété en plein centre de Saint-Etienne.

L'exemple d'un investissement petit mais rentable

Avant de trouver ce garage, j’ai passé énormément de temps à regarder les annonces et à visiter afin de savoir où en était le marché immobilier. Je voulais savoir combien je pouvais espérer mensuellement en fonction du quartier. Et le jour où j’ai vu l’annonce j’ai foncé, car la situation géographique et le prix proposé étaient vraiment très attractifs.

Je cherchais un bien plutôt proche du centre, dans une zone complètement payante, un box fermé dans une copropriété ou non. Le deuxième avantage du centre est que la plupart des riverains sont aisés financièrement.

Tout cela pour m’assurer un maximum de chance locative et un minimum de mauvais locataires pour mon investissement à petit budget. Et cela a plutôt bien marché car j’en étais propriétaire un jeudi et il était loué le samedi.

Mes objectifs dans l’investissement immobilier sont simples : trouver un petit investissement rentable pour déplacer mes économies du livret A à 0.75 % vers des garages qui rapportent entre 4 à 6 % net par an et de surtout prendre du plaisir dans la recherche, l’acquisition, la location et la gestion.

Peux-tu nous dire pourquoi tu t’intéresses à l’investissement dans les garages ?

J’ai toujours souhaité investir dans l’immobilier et puis à force d’entendre des connaissances avec leur soucis de travaux, de réparations et de locataire dans leur appartement je me suis dit : le garage.

Le garage pourquoi :

– c’est 3 murs, un plafond, un sol et une porte de métal donc très peu de dégâts possibles. Le prix d’une porte de garage n’est pas le bout du monde.

– c’est un investissement à petit budget donc il a peu d’influence sur votre qualité de vie actuelle

– le pourcentage de rendement est plus important que pour un appartement (il vaut mieux 10 garages à 10000 euros qu’un appart à 100000 euros)

– si pendant un ou deux mois vous n’avez pas de locataire, le loyer d’un garage n’étant pas très élevé vous ne le ressentez pas sur votre qualité de vie. Bref, un garage est un petit investissement qui s’avère plus rentable et moins risqué qu’un appartement.

Quels sont les points importants qui t’ont motivé pour acheter ce garage ?

J’en ai déjà parlé précédemment donc garage en plein centre ville avec des difficultés de stationnement quotidienne pour les riverains, zone payante tout autour la présence d’un portail électrique commun qui sécurise le futur locataire et le revenu des riverains élevés.

Mais comme c’est précisé dans la question, la date de mise en location peut être aussi importante. En hiver il fait froid, il neige et les automobilistes veulent aussi protéger leur voiture de ces intempéries.

Enfin les boxes à côté étaient tous occupés donc un autre signe de la demande locative.

acheter un gargae

J’ai payé mon garage 6500 euros + 1400 euros de frais de notaire soit 7900 euros.

Je loue mon garage 68 euros / mois charges comprise soit 816 euros / an

J’ai à payer 143 euros/an de charges + 132 euros de taxe foncière et je suis imposé à 14 % sur mes revenus donc :

816 euros par an correspond à 10.32 % de rendement brut

816 € – 143 € – 132 € = 541 € par an correspond à 6.84 % de rentabilité locative nette

Je déduis les 14% imposables et les 17,2 % de la CSG, il reste environ 381 euros et soit 4,8% de rendement après charge et impôt. Pour un petit investissement, c’est quand même plus rentable que les 0.75% du livret A non ?

Quelles sont les plus grosses erreurs à ne pas commettre en investissant dans un garage ?

Ne pas confondre vitesse et précipitation en n’évaluant pas l’offre et la demande : un garage peut paraître intéressant mais des signes montrent rapidement si vous arriverez à le louer ou pas.

Quels sont les autres petits investissements rentables que tu préconises en complément des garages ?

Je n’y ai pas trop réfléchi et franchement je ne vois pas autre chose ^^

Quel conseil donnerais-tu à un investisseur débutant dans les garages ?

De regarder tous les autres garages et voir s’il n’y a pas de panneau A LOUER un peu partout.

De prendre un moment pour regarder la rue, voire si les places sont prises et que les automobilistes ont des difficultés à se stationner.

Ne pas oublier de demander au vendeur les charges, la taxe foncière et de calculer dans ta tête si cela vaut le coup ou pas. Je vous conseille d’appeler le syndic si il y en a un qui vous fourniront des infos sur des futures travaux prévus, s’il existe un fond de prévoyance en plus des charges…

Dernier conseil concernant la location : n’hésitez pas à demander au locataire des pièces justificatives, personnellement moi je demande la dernière feuille de salaire, photocopie carte d’identité et une attestation d’assurance du box en question en plus du bail et de l’état des lieux en deux exemplaires.

 

Enfin n’hésitez pas à demander l’avis de la communauté comme sur le site de Julien parking garage.

Julien investit 25000 € dans 13 garages très rentables

Richard investit dans trois petits garages rentables

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’investir dans les garages ?

Je m’appelle Richard, j’ai 25 ans. J’habite dans le Pas-de-Calais. Titulaire d’un BTSA technico-commercial, je fais actuellement une formation en assistant de manager.

Ce qui m’a donné envie d’investir est la liberté financière. Sans démesure, j’aimerais un jour pouvoir vivre de mes investissements immobiliers. Bien avant moi et comme d’autres, je ne souhaite pas me lever et travailler pour un patron toute ma vie. J’ai le besoin de créer et d’entreprendre.

Investir dans les garages était pour moi le moyen de prendre l’immobilier en main, de vivre les différentes étapes d’un petit investissement rentable au travers d’un risque réduit grâce à un petit montant d’achat.

Comment as-tu cherché ton investissement rentable ?

J’ai débuté mes recherches de mes premiers garages sur les principaux sites de ventes « le bon coin, Se loger, paru vendu » j’ai également regardé les journaux locaux et les magazines locaux (city magazine, notaire magazine).

J’ai souvent été confronté à des annonces incomplètes, périmées ou mal renseignées. La difficulté à joindre les vendeurs ou les non-réponses ont été des freins aux recherches.

Pour surmonter les difficultés, je me suis armé de patience. J’ai effectué des recherches de mon côté, étudié les prix de ventes des différents secteurs.

Peux-tu décrire ton petit investissement dans les garages ?

J’ai été amené à rechercher les garages tant convoités pendant plusieurs mois. Je ne souhaitais pas me précipiter. J’ai commencé à regarder en septembre 2016 sans savoir comment financer quoi que ce soit. J’en ai parlé à mes parents, ils voulaient bien se porter caution pour un prêt étudiant.

Les fonds ont été débloqués en novembre. Tous les jours, je regardais les nouvelles annonces immobilières. Il y avait un lot de 3 garages à Béthune pour 13500 €. J’y ai longtemps réfléchi parce qu’au travers des photos, il fallait changer les portes. Je me suis décidé à visiter au mois de mars. Deux garages étaient fermés par des cadenas et je n’ai pas pu les visiter.

Après avoir fait mon repérage de la ville, toutes les zones sont payantes. Je me suis donc donné du temps pour réfléchir. En avril, j’ai fait une proposition à 10500 € et l’agent immobilier m’a fait de grands yeux, mais a transmis la proposition. Nous avons fini la négociation à 12500 € frais d’agence inclus.

Au total :

  • 9500 € achat des 3 garages
  • 3000 € frais d’agence
  • 1286 € frais de notaire.

Total intermédiaire de 13786 €

  • 150 € achat des 3 portes
  • 50 € de matériel divers

Coût de revient final : 13986 €

Au moment de signer chez le notaire, il m’a demandé combien de voitures je possédais. Je lui ai répondu une seule, surpris, il m’a dit pourquoi trois garages alors ?

Quelle rentabilité pour cet investissement à petit budget ?

Les charges sont les suivantes :

  • 292 € / an assurance Axa
  • 125 € / taxe foncière
  • 51 € / mois de remboursement bancaire

J’ai emprunté 17 000€ au taux de 1,45%. Je paierai 51,70€ assurance comprise en début de remboursement pendant 3 ans, après le montant et la durée seront modulables entre 4 ans, 10 ans ou 20 ans. Le choix se fera en fonction de mes revenus.

Revenu mensuel : 45 €, 45 € et 50 € soit un total de 140 € par mois.

Rentabilité brut 140 x 12 / 13986 = 12 %

Rentabilité nette de charges (1680 – 1038) / 13986 = 4,6 %

Mieux qu’un livret A !

La rentabilité n’est pas exceptionnelle, mais je suis content de mon petit investissement. La rentabilité se fera plus grande à la revente.

Comment se passe la gestion de tes garages ?

Après signature et dans les jours qui ont suivi j’ai coupé les cadenas. A ma plus grande surprise, l’un était rempli d’affaires de brocantes et le second était rempli d’une centaine de pneus coupés.

Après avoir tout débarrassé, sur juillet et août j’ai changé les portes. J’ai mis les annonces sur le bon coin à la mi-août, et début septembre j’avais deux locataires. Le troisième est arrivé dans la foulée. J’ai des locataires bons payeurs, mais ils préfèrent payer en liquide, donc je dois faire la route à chaque fois. Mes garages étant à 20 kilomètres de chez moi.

Et l’avenir ?

Concernant l’avenir, j’ai faim d’immobilier. J’aimerais en vendre un ou deux d’ici peu après avoir fait une dalle de béton et changé la toiture. J’aimerais investir dans un petit appartement ancien rentable avec travaux si possible. Ou si je travaille d’ici là, je me servirais de cette somme pour investir dans un immeuble.

Choisir un conseil parmi tous ceux que je pourrais donner est assez difficile car tous tes lecteurs sont différents. Néanmoins, ce que je peux leur dire est de se créer un petit processus personnalisé. J’entends par là, une suite logique d’actions et de recherches cohérentes afin de se faciliter la vie à toutes les étapes.

Enfin, il y a une philosophie à laquelle il faut s’adonner, remplacer toutes vos questions commençant avec des pourquoi… ? Par des questions avec des comment… ?

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Julien Bedouet - propriétaire de 240 garages

A propos de Julien Bedouet - propriétaire de 230 garages

Je suis conseiller en gestion de patrimoine et investisseur spécialisé dans les parkings et les SCI. Retrouve mon histoire ICI. Je suis aussi l'auteur du bestseller Réussir son investissement dans les parkings et les garages.

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26 réflexions au sujet de “11 investissements rentables pour petits budgets”

  1. Bonjour Julien.

    Bravo pour ce nouvel investissement. Tu as fais un sacré boulot. Il fallait avoir l’œil pour percevoir la pépite qui se cachait derrière cette « décharge » !

    J’ai une question d’ordre pratique :
    Comment fais-tu pour les visites et remises de clés à distances ?
    J’ai 7 garages à une centaine de km de chez moi. J’essaie de trouver une solution pour éviter les couteux (en argent et en temps) aller-retours. J’ai essayé l’échange bail/clés par courrier ou même que le locataire sortant transmette les clés au locataire entrant (délicat à mettre en place). Pour l’instant, je n’ai rien trouvé d’idéal…

    Bonne continuation.

    Répondre
  2. Salut Julien
    Très content de voir que tu as réussi à terminer, dans la semaine, la remise en état de ton dernier lot de garages. Il y avait quand même du taf !
    Après nos petits échanges sur les différents investissements (garages, immeuble de rapport…), je pense qu’en 2019, je vais revoir ma stratégie !
    J’ai été très heureux de t’avoir donné un petit coup de main
    A bientôt Julien, et merci pour tes précieux conseils
    Philippe

    Répondre
  3. Salut,
    En effet les photos n’étaient pas encourageantes et tu ne pouvais pas voir 2 garages sur 3.
    J’aimerai savoir comment tu as choisis l’emplacement et ce qui t’as décidé à investir précisément dans ses garages.
    Le précédent propriétaire avait 2 garages inutilisés alors qu’il autait pu en tirer un revenu. Ou alors il n’a jamais réussit a trouver de locataire.
    Pourtant tu as pu louer les 3 rapidement. C’est top mais j’aimerai en savoir plus.
    Merci pour ta réponse.

    Répondre








Création d'entreprise : 25 business dont vous pouvez 
vous inspirer

ENTREPRISES 
Création d'entreprise : 25 business dont vous pouvez 
vous inspirer
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Eux ont sauté le pas. Qu’ils aient choisi de développer des objets connectés (Withings), de parier sur des services qui font gagner du temps (PakSense et Leetchi) ou de miser sur le plaisir et la convivialité (Zilok), tous les créateurs de ce dossier ont réussi à trouver un créneau porteur et voient l’avenir avec le sourire. Découvrez comment ils sont passés d’une idée de business à sa mise en œuvre. Des expériences qui peuvent servir de modèle.

Facilitez la vie de vos clients

1. WITHINGS, objets communicants, créé en 2008

Une consécration. Pour la troisième année consécutive, Eric Carreel (53 ans) et Cédric Hutchings (36 ans), les fondateurs de Withings, ont été primés lors du Consumer Electronics Show de Las Vegas, La Mecque de l’électronique grand public. Leur spécialité ? Les objets connectés. Celui qui a séduit le jury ? Un pèse- personne relié en WiFi à votre ordinateur (ou à votre smartphone) qui, en plus de votre poids, mesure votre rythme cardiaque et analyse la qualité de l’air ambiant. Les compères ont profité de l’occasion pour révéler un autre lancement : un podomètre de 8 grammes qui calcule votre dépense énergétique à chaque pas. Balances, podomètres, mais aussi tensiomètres, babyphones vidéo actionnables à distance… Cinq ans après avoir créé Withings, ces deux ex-Inventel (la filiale de Thomson qui produisait les premières Livebox d’Orange) sont devenus les rois de l’objet “communicant”. “Nous cherchons à concevoir des objets qui aident à prendre soin de soi et facilitent la vie”, résume Cédric Hutchings. L’aventure débute en 2008. Les deux associés quittent leur entreprise. La santé étant une des préoccupations majeures du public, ils choisissent un appareil présent dans tous les foyers : le pèse-personne. C’est alors que les difficultés apparaissent. “Nous avons découvert qu’il n’était pas facile d’y ajouter de la technologie sans le dénaturer. Or il fallait que, lorsque l’on monte dessus, le poids s’affiche aussi rapidement qu’avant.” Mettre au point cette balance WiFi prendra plusieurs mois. Surfant sur le succès de l’iPhone, les compères développent en parallèle une appli qui permet d’échanger avec ses contacts : “Quand vous vous pesez, votre poids est enregistré automatiquement par les applis des sites de running ou de remise en forme que vous avez téléchargées”, explique Eric Carreel. Très vite, l’objet figure dans les charts des meilleures ventes de produits santé aux Etats-Unis. En 2010, Apple le référence dans ses Store. La même année, Withings lève 3 millions d’euros auprès de Ventech (le fonds d’investissement de Viadeo et de Meilleurtaux.com). La machine est lancée… Pour ne pas rester cantonnée à l’univers santé, la marque entre dans les magasins d’électronique grand public comme la Fnac. Aujourd’hui, Withings, qui compte 50 salariés, est présent dans 70 pays et vient d’ouvrir un bureau à Boston avec un objectif clair : renforcer sa présence aux Etats-Unis, où il réalise déjà 45% de son chiffre d’affaires. S. P.

Investissement : 2 millions d'euros
CA 2012 : NC

L’avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Le marché de la santé et du bien-être a du potentiel. Mais il faut rester vigilant car la concurrence est forte. Une société chinoise ayant levé dix fois plus de fonds peut surgir et rafler la première place à tout moment.

2. SANSRENDEZ-VOUS.COM, réservation en ligne, créé en 2006

Une tache dans l’œil, et impossible d’obtenir un rendez-vous en urgence chez un ophtalmologue… C’est le point de départ de l’aventure entrepreneuriale de Jean-Frédéric Amédée-Manesme. Ce chef de projet en agence de pub veut dès lors permettre à chaque patient de décrocher rapidement un rendez-vous chez n’importe quel toubib. Mais comment trouver les praticiens qui accepteront de mettre leurs agendas en commun ? Jean-Frédéric découvre alors que la société ABM a équipé près de 40.000 généralistes et spécialistes français d’un logiciel de gestion d’agenda. S’associer avec elle pour bénéficier de son réseau lui permettrait de développer son service de rendez-vous en ligne. L’intérêt pour les blouses blanches ? Gagner de nouveaux patients et combler les trous de leur emploi du temps. En contrepartie, les médecins reversent un montant forfaitaire pour chaque rendez-vous pris via le site. S. W.

Investissement : 7 000 euros
CA 2012 : NC

L'avis de l'expert Joël Nadjar, resp. innovation Accenture France : Le marché de la réservation en ligne est déjà développé. Proposez des services en plus : le contrôle qualité des prestataires, des enquêtes de satisfaction clients…


3. PARKSENSE DE SMARTGRAINS, stationnement facile, créé en 2009

C’est en travaillant sur un autre projet de création d’entreprise que les trois fondateurs ont imaginé le concept de SmartGrains. “Nous nous réunissions chez l’un de nous : à chaque fois, nous perdions un temps fou à nous garer”, raconte Cédric Gepner. L’idée ? Indiquer aux automobilistes les places de parking libres grâce à des capteurs sans fil. Au départ, les créateurs envisagent tous les types de stationnement : dans les rues, dans les parkings intérieurs, extérieurs… “Finalement, nous avons ciblé les parkings des centres commerciaux, où l’on peut parfois tourner un bon quart d’heure avant de trouver une place.” Malin, car, pour la grande distribution, faire gagner du temps aux clients est un facteur de fidélisation. Si les trois compères tiennent alors leur concept, des difficultés techniques vont vite les rattraper. Aucune des technologies disponibles sur le marché ne propose de capteur électronique de faible consommation suffisamment solide pour être posé au sol. Six ingénieurs et docteurs en informatique sont recrutés : ils auront besoin de deux ans de R & D pour finaliser la solution. En attendant, l’entreprise vit grâce à une aide à l’innovation obtenue auprès du ministère de la Recherche (1 million d’euros) et à une levée de fonds de 500.000 euros. Fin 2010, un premier contrat est signé avec le centre commercial Vélizy 2, en région parisienne, qui compte quatorze parkings. Des signaux lumineux indiquent les places disponibles dans chaque allée. Parly 2, Leroy Merlin à Nantes et la gare SNCF d’Avignon ont suivi. En 2012, SmartGrains a été classé parmi les 30 sociétés les plus innovantes dans le monde par le “Wall Street Journal”. L. C.

Investissement : 75.000 euros
CA 2012 : 1,1 million d'euros

L'avis de l'expert Rachid Belaziz, fondateur de RBMG : Voilà qui répond à un problème de société : le manque de temps. Les applications mobiles collaboratives, où les automobilistes envoient une alerte lorsqu’ils libèrent une place, sont plus faciles à réaliser, mais pas forcément aussi abouties ni rentables.

4. BUZCARD, cartes de visite, créé en 2011

La carte de visite est le produit qui s’échange le plus au monde. Or elle devient obsolète au bout de dix-huit mois en moyenne.” C’est à partir de ce constat que Yoram Moyal, ex-EM Lyon, a eu l’idée, avec son frère, ingénieur dans l’impression numérique, de fabriquer une carte actualisable en permanence. La Buzcard est ainsi dotée d’un QR code, sorte de minicode barres qui permet de mettre à jour les données à tout moment. Et vous n’avez même plus à donner votre carte : votre interlocuteur n’a qu’à flasher le QR code pour que vos données soient intégrées dans son smartphone. Pour séduire les entreprises, Yoram Moyal a eu une idée astucieuse : la carte de visite devient celle de la fonction, et non celle de la personne. Lorsqu’un collaborateur quitte la société, son successeur hérite de ses contacts. Un an après sa commercialisation, la Buzcard compte déjà 6 000 adeptes. C. H.

Investissement : 15.000 euros
CA 2012 : NC

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : L’idée est ingénieuse mais pour que le concept rencontre un large succès, il faut que le QR code se généralise.


5. MONSAV.COM, hot line, créé en 2010

A qui faire appel lorsque le lave-linge tombe en panne et que la garantie a expiré ? Vincent Torres, 27 ans, a résolu le problème en créant le premier site français de service après-vente. Fini le temps perdu à chercher un dépanneur proche de chez soi ou à contacter le fabricant… “Un coup de fil à notre plate-forme ou quelques clics sur notre site, et le problème est réglé”, explique-t-il. Pour les petits appareils, il suffit de fournir des indications sur la panne, d’accepter le devis proposé sous 48 heures, puis de déposer le produit à la poste ou dans un point relais qui, lui, fournit l’emballage. Pour le gros électroménager, l’entreprise travaille avec un réseau de techniciens qui interviennent à domicile en 72 heures. MonSAV propose aussi des extensions de garantie de deux à cinq ans sur des articles d’occasion, ainsi que sur du matériel neuf mais plus sous garantie ou dont certaines réparations ne sont pas prises en charge. Vincent Torres offre depuis peu aux commerçants en ligne de gérer leurs SAV. Il pense ainsi atteindre d’ici à trois ans 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. C. H.

Investissement : 15.000 euros
CA 2012 : 1 million d'euros

L'avis de l'expert, Eric Répérant, fondateur d'Urbanicus : Vincent Torres a su s'imposer sur un secteur délaissé ou externalisé par les fabricants et les vendeurs. Sa force : son maillage et sa proximité avec le client.

6. YOONEED, réseau de proximité, créé en 2011

Trouver une nounou dans son quartier, proposer ses talents de bricoleur… Yooneed, c’est un peu le Viadeo des services de proximité. Cette plateforme de mise en relation ambitionne de remplacer les petites annonces de quartier punaisées chez les commerçants. “Le marché des services de proximité est colossal mais pas du tout organisé”, constate le fondateur, Laurent Blanchard. Cet ex-cadre en marketing a veillé à s’entourer de compétences clés. Parmi ses quatre associés, un développeur, un financier et deux responsables d’agence de communication. “L’enjeu était double : il fallait concevoir un site fonctionnel et trouver un nom qui marque les esprits”, explique Laurent Blanchard, qui avoue avoir échafaudé son modèle économique au fur et à mesure. “La publication d’une annonce et la mise en contact par e-mail sont gratuites. Seule la mise en relation téléphonique est surtaxée.” Autre source de revenu, un forfait premium permettant d’afficher son numéro de téléphone ou d’être mis en relation par webcam… Aujourd’hui, Yooneed compte 7 000 offres de services dans toute la France et 20 000 membres inscrits. L. C.

Investissement : 50.000 euros
CA 2013 (prévision) : 150 000 euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Mettre en contact des individus avec une offre de services diversifiée est une bonne idée. Mais pour assurer la pérennité du site, il faut disposer d’énormes moyens de communication.


7. PNEU WYZ, vente en ligne, créé en 2009

La révélation, Pierre Guirard l’a eue en suivant un MBA. Il réalise qu’il peut changer la donne sur un secteur où il œuvre depuis vingt ans : celui du pneu. Quelques mois plus tard, l’ex-directeur commercial chez Continental fonde Pneu Wyz, un site qui permet d’acheter des pneus en ligne et de les faire monter dans l’un des 650 centres partenaires. Pneu Wyz propose des tarifs inférieurs de 20 à 25% sur les pneus (avec un choix de 12 000 références). D’emblée, l’entreprise a visé trois types de clients : les particuliers, les entreprises et les constructeurs automobiles (qui disposent ainsi d’une plate-forme d’approvisionnement en pneus). “Pour nous faire connaître, nous avons dû investir massivement afin d’être bien référencé dans les moteurs de recherche.” Sa crédibilité dans le secteur a aussi joué un rôle clé. Le président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, qui soutient de jeunes entreprises, a acquis 15% du capital. Pneu Wyz compte aujourd’hui parmi ses clients une quinzaine d’entreprises (DDB, Ricard…) et quatre constructeurs, dont Mercedes et Nissan. L. P. C.

Investissement : 200.000 euros
CA 2012 : 7 millions d'euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Pneu Wyz rend le marché du pneu plus transparent. Mais les particuliers doivent s’habituer à s’équiper en ligne. Mieux vaut miser sur les entreprises.

8. LEETCHI, cagnotte en ligne, créé en 2009

Alors étudiante en master à HEC, Céline Lazorthes est chargée d’organiser le week-end d’intégration de sa promo : “J’ai mis un temps fou à collecter l’argent auprès des étudiants. C’est ainsi que j’ai eu l’idée de créer un site pour gérer les dépenses à plusieurs.” Cadeau d’anniversaire ou de mariage, vacances en groupe… Les usages sont multiples. Céline affine son projet et met en ligne un prototype grâce à un coup de pouce de 20 000 euros d’Oséo. Un camarade de promo, lui aussi créateur, le fait découvrir à l’un de ses investisseurs, Oleg Tscheltzoff (fondateur de Fotolia), qui finance le projet. Le site est lancé fin 2009. Leetchi obtient alors un autre soutien de poids, celui de Xavier Niel, le patron de Free. En février 2010, la société boucle son premier tour de table avec une levée de fonds de 450 000 euros. Trois ans plus tard, la start-up compte 22 salariés, a passé la barre des 500 000 clients avec un volume annuel de cagnottes de 15 millions d’euros. Une fois la collecte terminée, soit la somme est dépensée, sans frais, via l’achat d’un cadeau en ligne chez l’un des 50 partenaires de Leetchi, qui perçoit alors une commission de 10%, soit le montant est récupéré par virement, moyennant une commission de 4%. En 2012, la start-up a réalisé une nouvelle levée de fonds de 4 millions d’euros et mis en ligne une version allemande. L’espagnole et l’anglaise devraient suivre. K. H.

Investissement : 8.000 euros
CA 2012 : NC

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Une si bonne idée que les banques pourraient décider d’investir le créneau. Leetchi doit donc rapidement prendre des parts de marché. C’est une course de vitesse, d’où l’intérêt de lever des fonds pour se développer.


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9. ROYAL KIDS, parcs de jeux indoor, créé en 2006

Comment occuper les enfants lorsqu’il pleut ? C’est pour soulager les parents de ce souci que Manuel Gordillo a créé un parc de jeux indoor. Sur environ 1 000 mètres carrés, dans un espace sécurisé et chauffé (ou climatisé), les enfants peuvent passer des trampolines aux toboggans, des tyroliennes aux ponts de singe… Les adultes, eux, ont un accès libre au WiFi. C’est lors d’un voyage en Espagne que Manuel Gordillo découvre le concept de parc couvert. “Ma fille de 3 ans y passait des heures. Les vacances terminées, j’ai cherché l’équivalent près de chez moi, sans succès. Seuls une dizaine d’espaces de ce genre existaient en France. Le marché était donc largement inexploité.” Ce patron de plusieurs magasins d’ameublement flaire le bon filon. Il ouvre un premier parc chez lui, à Avignon, sur une surface de 500 mètres carrés, qu’il finance en vendant un magasin et qu’il tient en famille, pour limiter les frais. Le succès est tel (200 000 euros de chiffre d’affaires dès la première année) qu’il en ouvre un deuxième sur 1 200 mètres carrés, pour offrir plus d’activités. L’engouement se confirme. Manuel Gordillo décide alors de créer une enseigne, Royal Kids. Pour limiter les coûts de développement, il compresse ses dépenses. D’équipement, d’abord : “J’ai convaincu un fabricant de structures de jeux de baisser ses prix en lui garantissant qu’il équiperait tous mes parcs.” D’emplacement ensuite : alors que ses rivaux s’installent dans des espaces commerciaux, lui s’implante dans des zones industrielles, où le loyer est deux à trois fois moins élevé. Une stratégie gagnante : avec plus de 50 parcs en France, Royal Kids est leader sur son marché. Une avance que le fondateur entend conserver en atteignant les 70 parcs en 2013. Avant de s’attaquer à l’international. C. D.

Investissement : 100.000 euros
CA 2012 : 15 millions d'euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Organiser des anniversaires ou proposer des offres de groupe est un bon moyen de doper le chiffre d’affaires.

10. BIG BANG CEREALES , alimentation, créé en 2011

Chaque matin, Florian Ferry et Guillaume Brochard confectionnent des mélanges de céréales dans leur atelier. L’après-midi, ils vérifient les stocks, tiennent les comptes, cherchent des fournisseurs… Tous deux ont contracté un emprunt auprès d’Oséo pour créer Big Bang Céréales, un site qui propose aux internautes de composer eux-mêmes leur boîte de céréales. Un calculateur de calories affiche même la valeur nutritionnelle du mélange. Les deux trentenaires se sont inspirés d’un concept en vogue en Allemagne et en Suisse, en y ajoutant leur touche personnelle : tous les ingrédients sont bio. Le site compte 6 000 clients, dont un tiers de fidèles. A 7,75 euros les 775 grammes, la facture est de 10 à 25% plus élevée que pour un paquet classique. Après avoir créé un Big Bang Chocolat, nos créateurs prévoient une troisième déclinaison, aux cookies cette fois. C. P.

Investissement : 60.000 euros
CA 2012 : 72.000 euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : L’idée, originale, peut se décliner à l’infini. Seul bémol, commander de la nourriture sur Internet n’est pas encore un réflexe pour tout le monde.


11. DAY USE, hôtels à l’heure, créé en 2010

Faire du “5 à 7” un business… David Lebée en a eu l’idée alors qu’il dirigeait l’hôtel Amour, à Paris : “De plus en plus de clients me demandaient une chambre à l’heure.” Des voyageurs en transit, mais surtout des couples… pas toujours légitimes. “Quelques hôtels acceptaient, mais aucun ne proposait un tel service de façon officielle.” Epaulé par quatre associés gravitant tous dans la sphère Costes, il lance alors Day Use, un site qui fait office d’intermédiaire entre hôtels et clients. Chaque établissement référencé loue à l’heure quelques chambres par jour, entre midi et la fin de la journée. A raison de 75 euros en moyenne les trois heures, l’économie par rapport à une réservation classique peut aller de 30 à 75%. Car pour éviter toute connotation sordide ou de voir son concept détourné par la prostitution, Day Use ne vise que les hôtels entre trois et cinq étoiles. Il en propose plus de 350 dans neuf pays (200 en France, dont 100 en Ile-de-France). “Il n’a pas été facile de les convaincre, indique David Lebée. Mais ils ont vite compris que rentabiliser leurs chambres à des moments où personne ne les utilise d’habitude était un excellent moyen d’acccroître leur rentabilité.” L’autre enjeu était de garantir la discrétion au client. La réservation sur le site peut donc s’effectuer sous le nom de son choix. Le client reçoit ensuite par e-mail un numéro qui lui permet de récupérer sa clé à la réception, le jour souhaité. Il règle l’hôtel directement… en liquide s’il le souhaite pour ne pas laisser de trace sur son relevé de comptes. Convaincu de l’avenir du business de l’adultère, David Lebée compte dépasser 500 000 euros de chiffre d’affaires en 2013 et implanter Day Use au Canada, au Brésil et en Allemagne. L. P. C.

Investissement : 4.000 euros
CA 2012 : 400.000 euros

L'avis de l'expert Eric Répérant, fondateur d'Urbanicus : On peut étendre le concept aux places de parking, en créant un structure qui fasse l'intermédiaire entre propriétaires et locataires ponctuels.

12. EPAWN, plateau de jeu interactif, créé en 2010

Imaginez un plateau de jeu qui s’animerait comme par magie au passage de chaque pion ou figurine. C’était le rêve de Christophe Duteil, ingénieur en informatique et joueur invétéré. Il en a fait une réalité, baptisée ePawn (“pion électronique”), qui donne aux bons vieux jeux de société l’ambiance sonore et visuelle d’un jeu vidéo. Au moment de se lancer, il a embarqué Valentin Lefèvre – rencontré quinze ans plus tôt chez Thales – dans l’aventure. En six mois, les associés ont mis au point leur technologie de détection d’objets : grâce à de petits capteurs, le plateau enregistre la position et l’orientation des pièces. Mais pour lancer la fabrication en série du produit, il leur aurait fallu 5 millions d’euros. Ils n’en avaient levé que 1. Approchés au CES (Consumer Electronics Show, le plus important Salon consacré à l’électronique grand public) par plusieurs fabricants de jouets, ils ont alors compris qu’ils devaient vendre leur technologie sous licence. “Dans l’immédiat, notre but est de nous faire connaître, sans avoir à supporter les coûts d’industrialisation et de marketing”, indique Christophe Duteil. Et de dégager, par la même occasion, leurs premiers revenus. Les licences leur ont permis d’enregistrer sur le dernier trimestre 2012 un chiffre d’affaires de 100.000 euros. Tous deux n’abandonnent pas l’idée de commercialiser, un jour, leur propre plateau de jeu interactif. K. H.

Investissement : 50.000 euros
CA 2012 : 100.000 euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Partir sur une solution de licence est plus raisonnable dans un secteur ultraconcurrentiel comme le jeu, où il est difficile de s’imposer sans l’appui d’investisseurs puissants financièrement.


13. HANDPRESSO, Expresso Nomade, créé en 2008

Avec l’essor des machines à café, se préparer un bon expresso est devenu un jeu d’enfant… à la maison. En balade, la tâche se complique. Installé en France depuis 1990, l’ingénieur danois Henrik Nielsen a flairé le créneau. Son objectif : créer une machine à café à peine plus grande qu’un couteau suisse, fonctionnant sans électricité. Pour y parvenir, ce MacGyver dans l’âme s’inspire de la pompe à vélo. Réussir un expresso tient à la bonne combinaison de trois éléments : de l’eau chaude, du café de qualité et, surtout, de la pression. L’utilisateur devra donc actionner une pompe pour atteindre les 16 bars nécessaires. Malgré ce procédé un peu rudimentaire, sa machine expresso tout- terrain se vend à 200.000 exemplaires dans le monde, dont 70.000 dès la première année. En 2011, le chiffre d’affaires a doublé pour atteindre 700 000 euros. Mais l’envol se produit surtout en 2012, lorsque Handpresso lance un nouveau modèle conçu pour la voiture, qui se branche sur l’allume-cigare et ne nécessite plus de chauffer l’eau au préalable. La machine est désormais en option sur la nouvelle Fiat 500. K. H.

Investissement : 70.000 euros
CA 2012 : 1,5 million d'euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Attaquer un marché porteur par une niche est malin. Mais si l’un des acteurs du secteur décidait d’entrer dans la danse, une start-up aurait du mal à lutter.

14. GOOD, coffrets prêts à offrir, créé en 2011I

Après un BTS de publicité et un premier emploi dans une ONG, Sabine de Soyres rejoint L’Atelier des chefs (cours de cuisine) en 2008 avec pour mission de mettre la filiale de Bordeaux sur les rails. Deux ans plus tard, c’est chose faite. Elle quitte alors l’entreprise pour monter sa propre société de services. Ce sera Good, un concept store qui propose des coffrets de vin, de biscuits salés et sucrés ou de fleurs permettant de ne pas arriver les mains vides chez des amis. Les prix varient de 18 à 40 euros. Cette trentenaire surfe sur le succès des “box” (beauté, nourriture…), mais surtout sur l’évolution du mode de vie dans les grandes villes, “où l’on reste de plus en plus tard au bureau”. Après une première boutique dans le 9e arrondissement de Paris, elle change de secteur et s’installe près de l’Opéra. “Nous devons être à côté des quartiers d’affaires et des gares.” Opération réussie : elle vend 200 box par mois aux particuliers et un millier environ aux entreprises, qui les font personnaliser à leur logo. Prochaine étape : Nantes, Lille, Strasbourg et Bordeaux. S. P.

Investissement : 108.000 euros
CA 2012 : 100.000 euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Monter une entreprise de box exige des budgets colossaux en com. Mais le concept est parfait comme boutique de quartier.


15. AU FÛT ET A MESURE, bière en self-service, créé en 2008

S’inspirant d’un concept espagnol, Au Fût et à mesure bouscule l’image classique du bar. Car ici, le demi ou la pinte sont en self-service. Sur chaque table est installée une pompe de bière différente pouvant être actionnée grâce à une carte magnétique achetée au préalable. “Les clients se servent seuls, au gré de leurs envies, et peuvent ainsi goûter plus d’une dizaine de bières”, explique l’un des trois cofondateurs, Guillaume Pétiau (28 ans), ancien gestionnaire de portefeuilles à la Caisse d’épargne. L’intérêt d’un tel concept : faciliter (et donc augmenter) la consommation tout en réduisant la main-d’œuvre, puisqu’il n’y a pas de serveurs. “C’est aussi plus convivial puisque les clients passent de table en table pour tester de nouvelles bières.” Tout l’enjeu était de s’implanter dans des lieux où le houblon fermenté faisait déjà partie des habitudes de consommation. Profitant de leurs origines nordistes, Guillaume Pétiau et ses deux associés, issus de l’hôtellerie-restauration, ouvrent leur premier bar à Lille. Le bouche-à-oreille fonctionne rapidement : deux mois plus tard, l’établissement réalise déjà 28 000 euros de recettes. Dans la foulée, les trois jeunes hommes exportent le concept à Amiens. Avec le même succès. Depuis deux ans, l’enseigne se développe sous forme de franchise à Metz, Reims et Strasbourg. D’autres projets sont en cours à Dijon et Clermont-Ferrand, ainsi que dans le sud de la France. Guillaume Pétiau s’est fixé un objectif pour 2015 : avoir ouvert au total une vingtaine de bars. C. D.

Investissement : 90.000 euros
CA 2012 : 1,5 million d'euros

L'avis de l'expert Eric Répérant, fondateur d’Urbanicus : Ce concept permet d’avoir une vision précise de la consommation, et donc des stocks. Seul danger : que l’effet de mode passe !

16. EVANEOS, voyage, créé en 2009

C’est leur passion du voyage qui a motivé Eric La Bonnardière (31 ans) et Yvan Wibaux (28 ans). Mais sur ce secteur ultraoccupé, encore fallait-il trouver le concept inédit, susceptible de connaître une croissance rapide. Les deux associés ont visiblement fait mouche : Evaneos est une agence de voyages en ligne qui met en relation les touristes et les agences locales. Fini, les intermédiaires ! “Avec la crise, les consommateurs souhaitent voyager autrement. Ils veulent réaliser des économies sans pour autant renoncer à la qualité et au sur-mesure”, remarque Eric, ex-Supélec. Il suffit d’entrer dans l’interface ses critères de voyage (destination, type d’hébergement, sport désiré…) et Evaneos se charge de trouver les guides et les interlocuteurs sur place les plus adaptés. “Nous assurer de leur sérieux et de leur réactivité a été la partie la plus compliquée de notre projet, mais aussi celle qu’il ne fallait pas rater si l’on voulait se montrer crédible, ajoute-t-il. Nous avons appris à détecter les partenaires les plus efficaces en posant les bonnes questions ou en menant une enquête sur place.” Aujourd’hui, Evaneos travaille avec 160 agences et dessert 100 destinations. Du VTT au Mexique en passant par un périple en kayak au Cambodge, les idées d’itinéraires se déclinent au gré des demandes. L’entreprise touche une commission sur chaque vente. “Nous sommes rentables grâce à nos volumes, poursuit Eric. En 2009, nous comptions 500 voyageurs. Aujourd’hui, ils sont plus de 10 000. Le bouche-à-oreille a suffi pour nous faire connaître.” Pour répondre à la demande, l’entreprise a dû embaucher seize salariés. Cinq autres les rejoindront cette année. Et vingt nouvelles destinations étofferont le catalogue. C. H.

Investissement : 20.000 euros
CA 2012 : 14 millions d'euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Outre l’idée, la force de ces entrepreneurs est d’avoir un business model qui ne repose pas sur leurs seuls capitaux mais aussi sur la solidité d’agences locales. Un atout en cas d’aléas.


17. ZILOK, location entre particuliers, créé en 2007

Pour un mariage, je suis allée à Marseille. Et là, impossible de louer une voiture. J’ai enragé en pensant à tous ces véhicules en train de dormir chez des particuliers !” Cette mésaventure a soufflé à Marion Carrette, après dix ans passés en agence Web, l’idée de Zilok, une plateforme Internet de location d’objets entre particuliers. Un concept révolutionnaire dans les années 2000 – la consommation “collaborative” étant alors balbutiante – mais devenu très en vogue depuis la crise.
La force de Zilok, c’est la diversité de l’offre : 200.000 objets sont proposés, de la perceuse qu’on utilise trois fois dans sa vie au matériel de sono, en passant par le lit pliant pour bébé… Pour rassurer les particuliers méfiants, Marion Carrette a mis sur pied des contrats d’assurance qui couvrent chaque objet loué : “Cela n’a pris que quelques mois pour les plus petits, mais presque deux ans pour les voitures.” A tel point qu’elle a fini par demander de l’aide à Marc Simoncini (Meetic), l’un de ses investisseurs, pour convaincre les assureurs. Si sa mise de départ était faible, une première levée de fonds de 1 million d’euros en 2008 lui a permis de financer les dépenses marketing indispensables à l’envol de sa plateforme. “Sans masse critique, c’est-à-dire sans un minimum d’offre et de demande, un tel site ne peut pas fonctionner, reconnaît cette ex-Essec. Se faire connaître, soigner le référencement de la marque sur Google était donc essentiel.” Le site vient tout juste d’atteindre l’équilibre financier. “Il faudrait 2 millions d’euros de chiffre d’affaires pour être vraiment à l’aise”, juge la créatrice, qui a fixé à 25% la commission récupérée sur chaque transaction, assurance comprise. Elle est sur la bonne voie : depuis sa création, Zilok a doublé son chiffre d’affaires chaque année. L. C.

Investissement : 15.000 euros
CA 2011 : 1 million d'euros

L'avis de l'expert Rachid Belaziz, fondateur de RBMG : On peut imaginer dupliquer ce concept sur un seul produit ou le circonscrire à une agglomération.


> Réinventez un business existant

18. BEAUTY BUBBLE, salon de coiffure express, créé en 2010

S’offrir une petite coupe sans y passer l’après-midi ni se ruiner, voilà la promesse faite par Nicolas Langer (27 ans) aux hommes et aux femmes pressés. Avant de se lancer, le jeune diplômé en management a fait ses classes dans l’industrie cosmétique : chez L’Oréal comme assistant marketing, puis chez Coty Lancaster aux Etats-Unis. C’est là qu’il découvre les “pop up stores” (magasins éphémères). De retour en France, il crée Beauty Bubble, un concept inédit de coiffure express low cost. Dans une bulle de 10 mètres carrés, quatre coiffeurs professionnels réalisent, en quinze minutes maximum, des coupes sur cheveux secs ou des brushings. Pour un prix unique de 10 euros. Un service rapide, sans rendez-vous… Quelle que soit l’affluence, il faut gérer l’arrivée des clients, car aucun espace d’attente n’est prévu. Aucun service ou produit annexe n’est proposé non plus. Un seul mot d’ordre : faire du volume. “L’objectif est de provoquer un achat d’impulsion, souligne Nicolas Langer. C’est pourquoi l’emplacement est essentiel. Il faut des lieux de passage : gares, couloirs de métro, aéroports…” C’est son père, ex-marketeur dans la pub et la grande distribution, qui gère le développement. “Notre force est de pouvoir nous installer partout ou presque, et à moindre frais puisque nos bulles fonctionnent sans eau ni électricité”, ajoute le jeune patron. Pour le brushing, le séchage s’effectue grâce à des appareils high-tech utilisant des batteries. Après avoir inauguré un établissement pilote dans le centre commercial Maine Montparnasse, en plein cœur de Paris, Beauty Bubble a essaimé un peu partout, y compris dans les régions. L’entreprise compte aujourd’hui une quarantaine de bulles, qui réalisent chacune environ 150.000 euros de chiffre d’affaires annuel. C. D.

Investissement : NC
CA 2012 : 6 millions d'euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Cette offre contourne astucieusement la concurrence des coiffeurs de centre-ville. L’enjeu est toutefois de fidéliser la clientèle.

19. BE ECO SERVICES, ménage à domicile, créé en 2011

Après six ans passés à la direction commerciale d’un des leaders des services à la personne, Héritier Luwawa quitte le monde de l’entreprise, avec l’envie de monter sa société. Le secteur d’activité où il a évolué est porteur : il le sait pour avoir compulsé, pendant des années, des données stratégiques. Mais encore faut-il être en mesure de se différencier. Le développement durable est un concept en vogue. Les consommateurs y sont de plus en plus réceptifs. Grâce à l’aide de Jean-Luc Decornoy, président du directoire de KPMG France, qui croit en son projet et investit 10 000 euros, Héritier Luwawa lance Be Eco Services, une entreprise de ménage écologique pour les particuliers de la région parisienne. Sa spécificité ? Contrairement aux autres prestataires de ce type, il fournit les produits ménagers, et ceux-ci sont tous biologiques. Quant aux intervenants, ils suivent, avant de commencer, une formation aux gestes “durables” : limiter la consommation d’eau, adopter des postures qui préviennent les troubles musculo-squelettiques, ce qui diminue les accidents ou les maux de dos, et donc l’absentéisme. Si le concept est séduisant, le prix doit l’être aussi. Pour qu’il soit adopté par les particuliers, il fallait que la facture ne dépasse pas celle des prestations classiques de ménage. Héritier Luwawa s’est donc imposé un tarif de 22 euros l’heure (avec possibilité de défiscaliser à hauteur de 50%), quitte à réduire ses marges pour compenser les dépenses en produits d’entretien. Les premiers temps, le créateur a vécu sur ses fonds propres, mais depuis un an il se rémunère. Aujourd’hui, Be Eco Services emploie 25 salariés à temps partiel. Prochaine étape : élargir sa cible aux entreprises. S. W.

Investissement : 4.000 euros
CA 2012 : 300.000 euros

L'avis de l'expert Joël Nadjar, responsable innovation Accenture France : Ce modèle a un avantage : les produits étant fournis, les clients seront moins tentés de traiter en direct avec le personnel.


20. MONEYDOC, gestion de comptes, créé en 2012

Savez-vous comment se répartissent vos dépenses ? Comment elles ont évolué depuis deux ans ? Pourquoi vos fins de mois sont parfois difficiles ? C’est pour répondre à ces questions que Pierre Villeroy de Galhau, un ex-HEC de 38 ans, a créé avec deux associés MoneyDoc, un outil de gestion des comptes personnels. L’intérêt de cette plateforme est qu’elle ne sert pas seulement à gérer son budget et ses dépenses via des graphiques… “Beaucoup d’autres logiciels le proposaient déjà, il fallait apporter quelque chose en plus”, précise l’entrepreneur. MoneyDoc permet aussi de stocker ses factures et ses documents administratifs dans un coffre-fort numérique. “Réussir à combiner ces deux services sur un seul site était inédit”, poursuit le fondateur. L’autre atout de MoneyDoc ? Centraliser automatiquement toutes les factures et relevés. Grâce à un système d’importation conçu sur mesure, plus besoin de scanner (ou de télécharger) puis de transférer les documents : il suffit à l’utilisateur d’entrer une seule fois les identifiants qui lui permettent d’habitude de se connecter sur les sites de ses prestataires (banques, fournisseurs d’énergie, assurances…) pour que les documents soient importés automatiquement et classés dans les catégories idoines. Le service est pour l’instant gratuit mais d’autres fonctions à venir (capacité de stockage supplémentaire, outil de bilan patrimonial…) seront sans doute payantes. En quelques mois, MoneyDoc a déjà conquis plus de 30.000 clients. L’objectif pour 2013 est d’en séduire 200 000. C. D.

Investissement : 60.000 euros
CA 2013 (prévision) : 500.000 euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : L’enjeu est de faire connaître ce service auprès des technophiles disposant d’un certain niveau de revenus.

21. ECO2DISTRIB, distributeurs écolo, créé en 2008

Tel le bon vin, son idée a mûri pendant treize ans. “La première fois que j’ai imaginé mes distributeurs de produits en vrac, c’était en 1996, en école d’ingénieur”, explique Xavier Masselin. A l’époque, les professionnels n’étaient pas prêts à accueillir ce type d’appareils, qui permet de remplir des bidons ou des bouteilles consignés de différents liquides : peinture, lessive, détergents, vin… “L’objectif ? Ne verser que la quantité souhaitée par le client et éviter le suremballage”, précise-t-il. Le déclic se produit pendant la campagne présidentielle de 2007. “Lorsque Nicolas Hulot a fait signer son pacte écologique à tous les candidats et qu’un an après a eu lieu le premier Grenelle de l’environnement, j’ai eu le sentiment que les mentalités évoluaient.” Il lance sa société un an plus tard. Mais il lui en faudra deux de plus pour mettre au point l’Ecodistributeur, une machine longue de 2,5 mètres. “Les capteurs de remplissage doivent être très précis pour reconnaître le volume des bidons et la forme de leur bec verseur, car il faut éviter d’en verser la moindre goutte à côté.” Un argument massue auprès des responsables de rayon : dans le vrac, 10% de la marchandise termine par terre. Pourtant, il faudra encore deux années de plus à Xavier Masselin pour convaincre les grandes surfaces et les marques. Il tient grâce aux 700 000 euros obtenus lors de deux levées de fonds successives. “J’ai dû adapter mon modèle économique à plusieurs reprises”, poursuit-il. Depuis qu’Henkel est devenu son client (doublant voire triplant au passage ses ventes de lessive Le Chat dans certains points de vente), les grandes surfaces se montrent moins frileuses. Son Ecodistributeur est actuellement testé dans 20 hypers et supermarchés autour d’Avignon. Avec bientôt cinq salariés, Xavier Masselin espère multiplier son chiffre d’affaires par sept en 2013 et atteindre les 5 millions d’euros à l’horizon 2017. S. P.

Investissement : 100.000 euros
CA 2012 : 100.000 euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Ce service serait peut-être plus à sa place dans les boutiques bio que dans la grande distribution.


22. EXPERCONNECT, intérim pour les seniors, créé en 2005

Convaincue qu’avec le départ à la retraite des baby-boomeurs les entreprises allaient être en manque de compétences rares, Caroline Young a lancé, il y a sept ans, une société de conseil d’un genre particulier : elle propose, pour des missions ponctuelles, des cadres retraités. Les débuts sont difficiles. Pendant trois ans, elle démarche près de 500 entreprises… sans succès. “J’ai constaté que l’image des seniors était dévalorisée. On les imaginait incapables de s’adapter à l’évolution des méthodes de travail ou aux nouvelles technologies”, constate cette Anglo-Suisse de 40 ans, qui a commencé sa carrière dans la finance. Mais fin 2008, le déclic se produit : Areva devient son premier gros client. “Ce groupe n’avait quasiment pas recruté d’ingénieurs depuis Tchernobyl. Lorsqu’il a pu construire de nouveaux réacteurs (avec le chantier de l’EPR et le développement du nucléaire dans des pays comme la Chine, NDLR), il a dû renforcer ses équipes.” De fil en aiguille, Experconnect devient l’interlocuteur privilégié de grands groupes français de l’énergie et du ferroviaire (Alstom, SNCF, Lafarge…), mettant à leur disposition son vivier d’experts scientifiques ou techniques. L’entreprise en compte plus de 3.000 dans son fichier. Chaque année, 800 d’entre eux interviennent chez une quarantaine de clients (à hauteur de quarante jours par an en moyenne). “Notre business model était bon dès le départ, observe Caroline Young. D’ailleurs, nous ne l’avons pratiquement pas modifié. Mais la mise en application a été plus lente que prévu car les entreprises ont attendu d’être au pied du mur pour réagir. Pendant quatre ans, nous n’avons pas pu nous verser de salaire. J’ai dû vendre mon appartement et mon associé a gardé une activité à mi-temps.” Aujourd’hui florissant, Experconnect souhaite exporter son modèle : déjà présent en Belgique, il vise le marché allemand. K. H.

Investissement : 40.000 euros
CA 2012 : 15 millions d'euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Ce concept répond à un réel besoin. Avec la crise, les entreprises veulent plus de flexibilité, ce qui les amène à explorer de nouvelles pistes de recrutement.

23. ACHAT CENTRALE, achats des PME, créé en 2010

Spécialiste des achats pendant huit ans à Carrefour, Alexis Raymond a eu l’occasion de côtoyer de nombreux fournisseurs. Il réalise alors qu’à l’inverse des grands groupes les PME ne sont pas armées pour faire face à de gros clients et qu’il doit en être de même pour leurs propres achats. C’est ainsi que naît Achat Centrale, une centrale d’achats dédiée aux PME. “L’idée ? Grouper les achats de fournitures et de frais généraux (forfaits téléphoniques, location de voitures…) pour réduire les coûts”, explique l’entrepreneur. Une dizaine de groupements d’achats du même type existent, mais avec près de 3 millions de PME, le marché est vaste. Pour se démarquer, il choisit des prestataires reconnus (Bruneau, Bouygues…) et propose un service de conseil pour aider les PME à optimiser leurs achats. Celles-ci paient un abonnement de 19 à 99 euros par mois selon leur taille. Pour étendre sa clientèle (déjà 250 PME adhérentes), Alexis Raymond mise à la fois sur le bouche- à-oreille et sur la prospection. Quatre commerciaux viennent d’ailleurs d’être recrutés. C. H.

Investissement : 22.000 euros
CA 2012 : 180.000 euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Les PME forment un monde hétérogène difficile à appréhender. Ciblez soit un secteur, soit une région, ou spécialisez-vous sur un type de produit.


24. EPROTEKT.COM, alarmes en kit, créé en 2012

Alors qu’il avait créé, trois ans plus tôt, une entreprise dans le domaine de la sécurité (alarmes, vidéosurveillance, fermetures automatiques…), Sébastien Ollier a senti la concurrence croître, notamment en ligne. Pour faire évoluer son business model, il monte une nouvelle société, Eprotekt, qui commercialise les mêmes produits mais les vend en ligne à des tarifs plus compétitifs. Pour diminuer les coûts, il cherche d’abord à supprimer les intermédiaires. Il conçoit ainsi une centrale d’achats qui se fournit directement auprès des fabricants pour le compte d’Eprotekt et de 400 autres spécialistes de la sécurité dans la région lyonnaise. Le voici libre de ne plus passer par les grossistes. En outre, le volume de marchandises lui permet de négocier des prix plus bas.

Autre dispositif clé du business model d’Eprotekt : le montage en kit, à réaliser par le client à l’aide d’une vidéo. Sébastien Ollier sait que son offre n’intéressera pas les grandes entreprises. Il cible donc les PME/TPE et les particuliers désireux de réduire leur facture sans être des experts en installation. Même si elle affiche des prix inférieurs au marché, l’entreprise ne doit surtout pas être perçue comme faisant du low cost, sous peine de perdre sa crédibilité. Eprotekt développe donc une gamme de services personnalisés, ce qui est plutôt rare dans l’e-commerce. Dès qu’une commande est enregistrée, un opérateur appelle l’internaute pour vérifier que ses achats correspondent bien à ses besoins et les modifie si nécessaire. Le client peut aussi demander que certains paramétrages soient effectués (gratuitement) sur son produit pour en faciliter la mise en service. Enfin, s’il désire qu’un technicien intervienne pour installer son alarme, par exemple, il bénéficiera d’une main-d’œuvre à coût réduit (environ 50% du tarif en vigueur sur le marché). Imaginative, la start-up testera un nouveau concept cette année : les clients pourront lui revendre leur matériel de moins de cinq ans. Après un contrôle qualité, il sera commercialisé en Afrique du Nord et dans les pays de l’Est. S. W.

Investissement : 52.000 euros
CA en 2012 : 480.000 euros

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Attention à ne pas vous improviser expert sur un créneau à forte technicité ! La responsabilité du vendeur peut être engagée en cas d’accident lié à l’utilisation du produit.

25. ELTON-PICKFORD, conseil, créé en 2012

Elton-Pickford est né… d’un échec. Stéphane Panzani et ses trois associés, tous anciens cadres dirigeants, planchaient sur la création d’une société d’édition de logiciels grand public. “On s’est vite rendu compte que notre business model ne tenait pas la route”, se souvient-il. Comment l’améliorer ? Le quatuor réalise alors qu’aucun cabinet en France ne propose du conseil en innovation en matière de modèles économiques. Après un an de gestation, ils se lancent sur cette niche en optant volontairement pour un nom à consonance anglo-saxonne, “afin de donner d’emblée à la société une certaine stature et une dimension internationale”. Elton-Pickford vient d’ailleurs d’ouvrir une filiale à Zurich. En France, le cabinet de neuf consultants a déjà séduit une dizaine d’entreprises, essentiellement des ténors du CAC 40. Ses cibles ? Des secteurs comme la pharmacie, l’énergie ou la presse car ils ont besoin de réinventer leur modèle économique, ou encore des entreprises qui fabriquent des produits innovants mais sans avoir de business model structuré, comme c’est parfois le cas avec les start-up. C. H.

Investissement : 20.000 euros
CA en 2012 : NC

L'avis de l'expert Thomas Legrain, associé gérant de TL Conseil : Faire du conseil en stratégie sur cette niche est pertinent si l’on cible des secteurs en restructuration ou des entreprises d’une certaine taille.


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