Le Marketing Musical & La Synchro, comment ça marche ?


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Promotion musicale 2022 - Le guide complet

Music promotion 2022 - The complete guide

Vous avez maintenant terminé votre titre, quelle est la prochaine étape ? Est-ce d'attendre qu'il soit diffusé sur Tiktok ? La réponse est non - vous en faites la promotion. Souvent, nous apprenons à propos de la promotion musicale à travers des vidéos sur Youtube ou TikTok, en ayant comme objectif de diffuser notre musique au plus grand monde.


Même si ce n'est pas faux, l'objectif de la promotion musicale pour un artiste émergent est d'être identifié par des professionnels de l'industrie musicale (label, éditeur, booker,...). Au fur et à mesure que vous progressez en tant que musicien, il est essentiel de s'entourer de professionnels si vous voulez devenir un grand artiste, car ils apporteront structure et stabilité à votre carrière.


Cela nous amène à la question suivante : comment obtenir un contrat avec une maison de disques ? La réponse est simple et à la fois compliquée : il faut développer une base de fans où la promotion et le réseau jouent un rôle important à cet égard. Par conséquent, si vous voulez promouvoir votre musique, ce sont les deux principales tâches qui vous attendent.


1.Développez votre fanbase

    Vous avez besoin d'une fanbase pour devenir un artiste. Dans une certaine mesure, les fanbases agissent comme un carburant pour la carrière d'un artiste. Par conséquent, la promotion musicale joue un rôle clé dans le développement de votre fanbase. Puisque les fans sont ceux qui paient pour écouter votre musique, aller à votre concert et acheter vos produits dérivés, vous voulez promouvoir votre musique de manière à attirer plus de fans vers vos œuvres.




    Pour ce faire, voici les deux approches que vous pouvez suivre : construire votre identité et savoir quels canaux de marketing musical utiliser.

    1a. Construisez votre identité

    Aujourd'hui, ce n'est pas seulement votre musique que les fans admirent, mais aussi votre façon de vous exprimer. Par conséquent, l'identité de marque d'un artiste joue un rôle crucial pour attirer le bon public et en faire un fan. Les gens croient davantage aux raisons pour lesquelles vous faites quelque chose, qu'à ce que vous faites réellement.

    En établissant votre identité de marque, vous répondez à la raison pour laquelle vous faites de la musique, et ce qui vous distingue des autres artistes.

    L'identité de marque des artistes peut prendre la forme de votre esthétique, de votre style musical, de votre façon de vous habiller ou de la manière dont vous vous présentez sur les médias sociaux. À l'instar de l’"esthétique triste" de Billie Eilish à travers ses chansons, ses vêtements et sa présence sur les réseaux sociaux, une identité claire devrait être un objectif à atteindre pour développer une fanbase.

    De plus, la clé pour construire et maintenir l'identité de votre marque est de rester cohérent et authentique. Ce faisant, vous renforcez les raisons pour lesquelles les gens devraient suivre et écouter votre musique. Pour un guide complet sur la construction d'une identité, vous pouvez consulter cet article.


    1b. Choisissez vos canaux

    Une fois que vous avez fini de construire l'identité de votre marque, l'étape suivante consiste à savoir où se trouvent vos fans. Avec les différentes plateformes de réseaux sociaux disponibles, déterminer où se trouvent vos fans et les cibler avec du contenu peut être difficile sans une stratégie appropriée.


    Pour choisir stratégiquement vos canaux de promotion, vous devez tenir compte de certains facteurs importants : la personnalité de votre public et la communauté dans laquelle il s'inscrit. En ce qui concerne l'élaboration de la personnalité de votre public, vous devez déterminer les caractéristiques que votre fan pourrait posséder afin de réduire votre zone cible.

    S'agit-il d'une personne qui met un point d'honneur à trouver des artistes indépendants ? Quel est leur style de vie ? Est-ce qu'ils écoutent de la musique en streaming pendant leur temps libre ? Connaître la personne de votre public est la première étape pour déterminer les canaux sur lesquels interagir avec votre fan.


    La deuxième étape concerne la communauté avec laquelle vous souhaitez vous engager en ligne. Comme les réseaux sociaux continuent d'être un outil important pour cultiver votre fanbase, il existe de nombreuses communautés que vous devez cibler spécifiquement. Par exemple, si votre fan est un amateur de hip-hop, vous ne pouvez pas manquer TikTok et Soundcloud qui sont devenus des plateformes où les gens découvrent de nouvelles chansons rap.


    Même s'il est important d'étendre votre influence à toutes les plateformes sur lesquelles vous pouvez mettre la main, vous devriez avoir une ou deux plateformes sur lesquelles vous êtes le plus actif. Pour plus de conseils sur la promotion de votre musique en ligne, cet article fournit cinq conseils utiles que vous pouvez suivre.


    1c. Comprendre le fonctionnement de Spotify

    Selon The Verge, Spotify détient la plus grande part de marché parmi les plateformes de streaming mondiales, ce qui en fait la plus grande plateforme de streaming au monde. Vous devez donc comprendre le fonctionnement de Spotify, car c'est probablement là que vos fans diffusent votre musique. Voici les deux fonctionnalités de Spotify que vous devez connaître par cœur : Spotify Ads Studio et la vérification Spotify.


    Comme toutes les autres plateformes de streaming, Spotify propose un service appelé Spotify Ads Studio qui permet aux particuliers et aux entreprises de promouvoir leurs produits par le biais d'une publicité audio de 30 secondes qui peut être diffusée entre les chansons ou d'une publicité vidéo de 30 secondes en échange de 30 minutes d'écoute sans publicité.

    Les artistes a en devenir ont ainsi la possibilité de promouvoir leurs titres en fonction de la localisation, de la démographie et des préférences musicales de leur public. Grâce à la fonction de ciblage par goûts musicaux, Spotify offre aux artistes la possibilité de promouvoir leur musique en ciblant le genre - ce qui vous permet de cibler spécifiquement vos fans potentiels.


    Pour mieux répondre aux besoins des artistes, Spotify a lancé une plateforme appelée "Spotify for artists" qui vous permet d'être reconnu sur Spotify. Plus qu'une simple petite coche bleue sur votre profil, être vérifié sur Spotify vous offre de nombreux avantages, notamment celui de paraître plus professionnel vis-à-vis de votre public et d'attirer l'attention des conservateurs de listes de lecture. De plus, la vérification vous ouvre à d'autres fonctionnalités auxquelles vous ne pourriez pas accéder sans cette petite marque bleue. Pour être vérifié, vous devez simplement ouvrir un compte "Spotify for artists" - c'est aussi simple que cela en a l'air.


    Avec tout le matériel que vous avez ici, il est temps de lancer votre campagne musicale et de construire votre fanbase. Pour plus d'informations sur la façon de mener une campagne musicale, vous pouvez vous inscrire à notre newsletter.



    2. COMMENCEZ VOTRE AVENTURE DE RÉSEAUTAGE

    Vous avez maintenant une fanbase, mais les maisons de disques ne se laisseront pas glisser dans vos DM aussi facilement. Vous devez rester proactif et commencer à vous constituer un réseau dans l'industrie musicale.

    2a. Comprendre comment marche l'industrie

    Dans chaque secteur, il y a probablement un gardien - c'est-à-dire la personne par laquelle vous devez passer avant de pouvoir entrer dans le secteur. Heureusement, grâce à internet, le rôle des gardiens a lentement diminué en raison de la transparence et de l'accessibilité qu'offre l'internet. Cependant, le rôle du gardien de la musique, le représentant A&R (artistes et répertoire), a toujours un impact - seulement la façon dont il fonctionne a considérablement changé par rapport au passé.


    On peut définir un représentant A&R comme une personne qui travaille sous l'égide d'une maison de disques pour trouver de nouveaux talents. Après avoir trouvé le talent, il est susceptible de vous aider tout au long du processus de production et de promotion. Avant que la pandémie ne nous frappe, les représentants A&R avaient l'habitude de dénicher des talents dans les festivals de musique et les concerts.

    Cependant, après la pandémie, la plupart des représentants A&R recherchent des talents sur des plateformes de médias sociaux comme TikTok ou Youtube. Il est donc essentiel de renforcer votre présence sur les médias sociaux. Un bon moyen de commencer votre parcours est de constituer un dossier de presse électronique prêt à être présenté à un représentant A&R.


    2b. Construisez votre Dossier de Presse Électronique (EPK)

    Un dossier de presse est une présentation de vous-même en tant que musicien. Son utilisation ne se limite donc pas aux représentants A&R, mais vous pouvez également le présenter aux bookers, aux blogueurs musicaux, etc. Il existe deux types de dossier de presse : le dossier de presse physique et le dossier de presse électronique ; mais dans cet article, nous ne traiterons que du dossier de presse électronique.

    Vous pouvez considérer votre EPK comme un CV qui couvre votre biographie, vos photos, vos dernières sorties, vos concerts passés et vos coordonnées. Avec ces informations, les spectateurs décident s'ils vont vous booker ou investir en vous. Un EPK bien fait peut contribuer à faire avancer votre carrière. C'est pourquoi vous devez mettre en avant votre argument de vente unique en tant que musicien dans votre EPK.



    2c. Profitez des plateformes de mise en réseau 


    Dans le passé, le réseautage dans l'industrie de la musique était davantage une affaire de bouche-à-oreille : vous connaissez certaines personnes et elles vous présentent aux bonnes personnes. Ainsi, tout reposait sur la chance et sur le fait que vous soyez ou non un papillon social lors des événements de réseautage. Aujourd'hui, certaines plateformes vous aident à vous constituer un réseau au sein de l'industrie musicale.

    Par exemple, Groover est une plateforme qui vous permet de travailler avec des curateurs de playlists, des blogs musicaux et des professionnels. En utilisant ces plateformes, vous prenez l'initiative d'entrer en contact avec des professionnels qui peuvent vous aider à long terme.



    2d. Concentrez-vous sur la distribution

    Sans aucun doute, la distribution fait également partie d'un effort de mise en réseau. Un créateur de playlist Spotify ne va pas simplement tomber par hasard sur votre chanson et penser qu'il serait cool de l'ajouter à ses playlist. Pour figurer dans une playlist, vous devez présenter votre chanson au moins une semaine avant sa date de sortie.


    L'avantage de figurer dans une playlist est simple : vous serez découvert par un plus grand nombre d'auditeurs. Par conséquent, vous devez vous mettre en réseau et vous connecter avec les bons créateurs de playlists qui ont un genre similaire au vôtre, car cela augmente les chances qu'un auditeur se convertisse en fan. Certains distributeurs, comme Spinnup, vous permettent en plus de distribuer votre musique d’être repéré par des acteurs professionnels du secteur, Universal Musical en l'occurrence pour cette plateforme de distribution.



    3.FINANCEZ VOTRE CAMPAGNE MUSICALE

      À première vue, vous avez dû penser aux redevances de streaming de Spotify ou Apple Music comme l'un des moyens de financer votre campagne. Cependant, ce n'est un secret pour personne que Spotify ne paie pas très bien pour un petit artiste.

      Comme le modèle de paiement de Spotify est presque secret, nous ne pouvons donner qu'un chiffre estimé qui peut varier en fonction de votre localisation et de votre contrat de distribution avec Spotify. Selon Business Insider, Spotify paie les artistes entre 0,003 $ et 0,005 $ par stream, ce qui suppose que vous ayez 250 streams pour un dollar.

      Voici donc trois façons différentes de générer des fonds pour votre campagne publicitaire : se produire à des concerts/clubs, produire des publicités musicales et vendre des produits dérivés.


      3a. Faites du live dans des clubs / concerts

      Se produire à des concerts ou dans des clubs n'est pas seulement un moyen de gagner de l'argent, c'est aussi un moyen de créer un public et d'entrer en contact avec des représentants de la direction artistique. Dans une certaine mesure, c'est un moyen pour vous de promouvoir votre musique et de financer votre campagne. De plus, outre l'avantage financier évident, le fait de participer régulièrement à des concerts ou à des représentations dans des clubs peut vous aider à élargir vos possibilités de réseautage.


      3b. Produisez des publicités musicales


      La production de musique à des fins commerciales peut être différente de celle de vos propres morceaux, mais ne vous laissez pas décourager. Comme toute entreprise a besoin de faire de la publicité, il existe une forte demande de publicités musicales. C'est donc là que vous pouvez répondre à la demande en produisant des publicités musicales et en gagnant de l'argent pour mener votre campagne.


      3c. Vendez du merchandising

      Vendre des produits dérivés de vous-même peut être un moyen de financer votre campagne et de consolider votre image de marque et votre base de fans. Vous pouvez vendre des tasses portant votre phrase emblématique, des t-shirts avec votre visage - en fait, tout ce qui est lié à votre identité et à votre marque. Même si cette méthode ne convient pas à tous les artistes, elle reste un moyen simple et efficace de générer des fonds pour votre campagne.


      Toute stratégie a besoin d'un objectif. Ainsi, pour un artiste en devenir, l'objectif final de la promotion de la musique devrait être d'être signé par une maison de disques. Pour vous aider à obtenir votre contrat plus rapidement, vous pouvez diffuser des publicités pour votre musique en utilisant des services de promotion musicale comme Base for Music - en générant des campagnes sponsorisées sur des réseaux sociaux tels que Facebook, TikTok, Youtube et Spotify.





      Le Marketing Musical pour les Nuls

      Mais non... t'es pas nul...

      En tout cas, c'est pas nous qui l'avons dit ! C'est Guillaume de Marketing Musical. Héhé ! Guillaume aide les artistes et groupes de musique indépendants à trouver et fidéliser leurs fans grâce au Web pour à terme vivre de leur art. Il a bien aimé notre nouveau site et a voulu fêter avec nous sa sortie avec un article qui revient sur les grandes règles de la promotion musicale pour les groupes autoproduits et artistes DIY !

      Bonne lecture !

      --

      J’ai une question à vous poser.

      Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certains musiciens hyper talentueux n'obtiennent pas le soutien et la reconnaissance qu'ils « méritent » ?

      Alors que d'autres, apparemment bien moins « talentueux », obtiennent beaucoup plus de visibilité et d'opportunités ?

      Bien qu'il existe une multitude de facteurs pouvant expliquer cela, l'une des pistes les plus probables réside dans la capacité d'un artiste (même peu « talentueux ») à gérer avec brio l’aspect marketing de sa carrière.

      En somme, certains ont beau ne pas être les meilleurs dans leur domaine, ils savent probablement mieux que les autres comment se vendre et promouvoir leur projet.

      À ce titre, le marketing musical est la pièce maîtresse que de trop nombreux musiciens omettent dans leur stratégie, par manque de connaissances ou à cause de préjugés négatifs à ce sujet : « trop dur », « trop cher », « trop chronophage », « trop impersonnel », « le talent suffit », etc.

      Quel dommage pour eux !

      C'est pourtant à cause de ça que beaucoup ne révèlent jamais leur plein potentiel et qu'ils sont obligés de lutter sans relâche pour faire vendre leur musique, obtenir des dates de concert et plus généralement faire avancer leur carrière musicale d'une manière significative.

      La bonne nouvelle, cependant, c'est que si vous êtes prêt à vous mettre au travail, il est tout à fait possible d'apprendre en un temps record à marketer efficacement vos créations.

      Mais pour cela, il est important que vous ayez déjà une idée précise de ce qu'est et de ce que n'est pas le marketing musical.

      En effet, il y a beaucoup d'idées fausses qui circulent chez les musiciens à ce sujet. Le marketing musical, c’est quoi concrètement ? Pour moi c’est l’ensemble des stratégies et techniques servant à diffuser et rentabiliser le fruit d’un projet musical.

      Mais c’est aussi et surtout les 5 points que vous trouverez ci-dessous et qui vous permettront de mieux définir ce qu’englobe le marketing efficace d’un projet musical en indé.

      1. Une nécessité, mais pas (forcément) un supplice

      En tant que musicien, formateur et coach qui discute avec des artistes presque quotidiennement, je sais que beaucoup ont le sentiment que la promotion de leur musique est une étape laborieuse, qui peut rapidement tourner au cauchemar : incompréhension, confusion, sentiment de ne pas être sa place, impression de forcer les choses, etc.

      C'est une crainte tout à fait compréhensible.

      La plupart d'entre eux se lancent dans la musique pour l'amour de cet art et n'imaginent pas une seule seconde qu'ils devront devenir de vrais entrepreneurs à la tête de leur business musical afin de faire entendre leur musique.

      À ce titre, le marketing est une nécessité, une obligation, comme pour n’importe quel autre projet entrepreneurial classique.

      Heureusement, n'importe qui peut apprendre à rendre le processus de promotion facile et même agréable.

      Presque tout peut s'apprendre et il n'est pas nécessaire d'avoir un diplôme en fission nucléaire pour mettre en place un plan de promotion solide pour votre carrière.

      Du moment que vous êtes prêt à apprendre les tenants et aboutissants de ce métier et que vous passez à l'action quand c'est nécessaire, après un certain temps, vendre votre musique devrait devenir une seconde nature pour vous.

      Et qui sait, vous pourriez même commencer à trouver ça fun ;).

      Après tout, comme on le verra plus tard, une part prédominante du marketing d’un projet vise à créer une relation forte avec ses fans et à interagir avec eux comme si c’était de véritables amis à vous.

      Ainsi, une fois que l’on réalise que les fans sont les piliers d’une carrière, on commence à dédramatiser le marketing et à joindre l’utile à l’agréable.

      2. Votre allié pour vous démarquer dans l’industrie

      Comme on l’a vu en introduction, beaucoup de musiciens qui débutent ont l'impression que s'ils font de la musique de "qualité", alors ils se feront forcément remarquer.

      En gros, pour eux, il suffit d'enregistrer un bon album, le diffuser à droite et à gauche et comme par magie leur musique commencera à se vendre d'elle-même, à faire le buzz et à générer une nouvelle source de revenus.

      (… Vous ne voulez pas non plus la Légion d’Honneur, une étoile sur l’Hollywood Boulevard et une grande frite tant qu’on y est ?)

      Bien que je puisse comprendre pourquoi certains pensent encore de cette manière, c'est tout simplement loin d'être vrai à l'heure actuelle.

      Le talent ne suffit pas.

      Quiconque a déjà essayé cette "tactique" miracle sait que cela ne mène nulle part. Si vous empruntez cette voie, tout ce qui se passe au final, c'est que vous ne faites aucune vente, ou bien très peu.

      Et pour cause, être talentueux et faire connaître votre talent sont deux choses radicalement différentes.

      Avant de passer vos journées entières à créer de la musique que vos futurs super fans vont écouter en boucle, il faut d'abord les amener... à savoir qui vous êtes !

      Après tout, comment les gens sauront-ils que vous avez du talent si vous ne leur donnez pas l'opportunité de vous écouter en premier lieu ?

      Comment obtenir le succès que vous pensez mériter si vous ne confrontez pas pleinement vos créations à la réalité du marché ?

      Dans l'industrie musicale, le talent n'est pas une denrée rare. Mais l’attention de vos fans, elle, est limitée.

      De nouveaux groupes et artistes se lancent chaque jour et redoublent d'efforts pour attirer l'attention de leurs fans potentiels.

      C'est pour cette raison que vous devez convaincre un à un vos fans potentiels que votre musique vaut la peine d'être écoutée. Et cela passe par votre marketing musical, c'est-à-dire votre capacité à vous connecter à votre fanbase pour lui donner envie de vous suivre.

      3. Un dialogue constant et engageant avec votre fan

      Bien que de prime abord, certaines actions que vous entreprenez pour vendre votre musique n'impliquent qu'une interaction à sens unique (vous -> votre public), la réalité est que tout votre marketing est une conversation avec vos fans et que vous pouvez faire décoller vos résultats si vous encouragez le dialogue avec eux.

      La pire des choses à faire est de leur envoyer une info et d'ignorer leurs réponses, leur intérêt et plus globalement leur existence.

      Après tout, la chose la plus précieuse qu'ils puissent vous offrir est leur attention, comme on l’a vu dans le dernier point.

      Mais il en va de même pour vous.

      Vos fans veulent également avoir votre attention et contribuer à la conversation que vous avez initiée.

      Et dans ce sens, un bon marketing musical vise à prendre à compte et à valoriser chacun de vos fans dans leur individualité.

      Bien sûr, on ne peut pas être constamment derrière son écran à répondre à chaque commentaire (même si on aimerait), mais plus globalement créer une stratégie qui fasse la part belle à vos fans et à la relation fan-artiste vous aidera à faire croître votre projet beaucoup plus vite.

      En les faisant participer activement à votre carrière musicale, vous créez des fans plus fidèles qui resteront plus longtemps avec vous. Quand vous leur parlez, vous leur donnez l'impression qu'ils font partie de cette aventure avec vous, et forcément en retour, ils s'investissent autant que possible de leur côté.

      C'est pour cette raison qu'ils sont bien plus enclins à soutenir et à partager ce que vous faites.

      Si en indé, vous vous contentez de l'approche "grosse maison de disque" qui vise à balancer vos actus et clips sur les réseaux sociaux en ignorant totalement les retours que vous pourriez avoir et à négliger le potentiel de votre fanbase, il est fort probable qu'ils finissent par être frustrés par le manque de proximité et de réciprocité dans cette relation fan-artiste.

      À partir de là, dès lors qu'un autre musicien qui arrive à se connecter émotionnellement avec eux leur accorde plus d'attention, il est fort probable qu'ils passent à autre chose.

      Certes, ça marche pour les majors qui pratiquent l'omniprésence médiatique et le culte du mystère, mais pour un artiste indépendant et émergent, il s'agit d'une stratégie quasi suicidaire.

      Si vous ne mettez pas en place un dialogue avec votre fanbase, il vous sera infiniment plus difficile de bâtir votre carrière.

      Faites donc le pari d’un marketing proche de votre public, plutôt que de vous inspirer des pop stars internationales, et vous verrez que tout semble bien plus logique et évident.

      4. Un combat de tous les jours et non un outil éphémère

      Sérieusement. Il est capital de prendre conscience du temps et des efforts que vous devez consacrer au quotidien à ce processus, même en dehors des périodes de « promo ».

      La plupart des musiciens pensent que la promo commence quand ils sont sur le point de sortir un album ou single, et s’achève quand ils ont totalement épuisé leurs arguments commerciaux à ce sujet. C'est juste archi faux, en plus d'être dangereux.

      La vente de votre projet musical est un processus continu et sans fin. Ce n’est pas un évènement ponctuel.

      La commercialisation de votre musique devrait commencer dès que vous avez des productions d'assez bonne qualité à marketer et avant même d’envisager leur monétisation.

      Bien sûr, l'intensité de promotion va dépendre grandement de ce que vous avez à promouvoir, de vos ambitions et de vos ressources.

      Mais le marketing devrait surtout être un processus ininterrompu visant à proposer une expérience fluide et engageante à vos fans, peu importe quand ils vous découvrent, et aussi longtemps que vous êtes actif dans l’industrie.

      5. Un jeu collectif… si vous en acceptez les règles

      Bien que le marketing musical ne soit pas si difficile à appréhender une fois que vous en connaissez les ressorts, il requiert en période de lancement beaucoup de temps et d'énergie pour obtenir les meilleurs résultats possible.

      Or, souvent, le fait de gérer tout son marketing tout seul (en DIY) peut entraîner des blocages, des ralentissements, de la frustration et peut-être même un burn-out.

      La solution ? Faire participer ceux qui croient en vous au processus de promotion !

      Il peut s'agir d'obtenir l'aide de vos fans ou de vos proches, de faire appel à une agence de comm’ ou un expert du domaine, ou encore de laisser un label s'occuper en grande partie de cet aspect des choses pour vous. (Bien qu'il soit vital que vous appreniez aussi à promouvoir votre musique de vous-même pour savoir si la personne qui vous accompagne prend bien les choses en main…)

      Ce n'est probablement pas la meilleure des options que de tout faire tout seul en mode DIY une fois que vous savez exactement quoi faire et que votre projet décolle.

      Ainsi, constituez votre équipe dès que votre stratégie commence à faire ses preuves et que vous savez dans quelle direction vous diriger.

      Ceci étant dit, gardez bien en tête qu'au début personne ne vous aidera.

      Eh oui. Quand vous êtes un nouveau musicien indépendant sur le marché, rares sont ceux à vouloir aider un projet qui démarre.

      Mis à part vos amis et vos proches, les pros de la musique et les fans que vous pouvez avoir sont difficiles à convaincre et à motiver si tout le travail reste à faire.

      Dans un premier temps, si vous souhaitez faire avancer les choses par vous-même, vous devez donc apprendre à promouvoir votre musique et à professionnaliser votre projet sans compter sur l’aide des autres.

      Une fois que vous l'aurez fait et que vous aurez quelque chose de concret à montrer aux pros et à ceux qui vous suivent (concerts, passages média, actus, etc.), il deviendra alors beaucoup plus facile d'obtenir l'aide de ceux qui peuvent vous aider à emmener votre projet plus loin.

      Conclusion

      Voici donc cinq points cruciaux que vous devez intégrer au sujet du marketing de votre musique, si vous souhaitez que vos efforts de promotion ne soient plus vains.

      Il est important de comprendre ces principes avant de commencer à mettre en œuvre n’importe quelle action marketing, car même les méthodes de promotion les plus puissantes perdront en impact si vous ne savez pas quand, pourquoi ou comment les utiliser.

      A très vite,

      Guillaume de MarketingMusical.fr






      E COMME ÉDITEUR – La Synchro, comment ça marche ?


      La synchro (ou ​synchronisation​), c’est le placement d’un contenu ​musical sur un contenu audiovisuel​; ce contenu audiovisuel pouvant être une fiction, un film, une série télé, de la publicité (web ou télé) ou encore un documentaire.

      En ​radio​, c’est différent, on paie un “fee“ qui s’apparente à de la synchro (car on associe quand même une marque à une musique) mais il n’y a pas d’image, bien entendu; par ailleurs, les musiques d’​attentes téléphoniques ne sont pas gérées en direct par les producteurs mais par la SCPP et la SACEM.

      Le ​cas type d’une synchronisation (placement de musique à l’image), c’est un annonceur, un client, une marque, une production de film ou de série, qui va entrer en contact avec l’auteur-compositeur et/ou l’éditeur (toute la ​chaine de droits​) pour utiliser sa musique sur une image; et pour cela, il va devoir payer, rémunérer cette ​utilisation​.

      Précision importante: en tant qu’auteur-compositeur et ​membre SACEM​, vous avez signé les ​statuts de la SACEM et l’avez donc ​mandatée pour collecter vos DRM et vos DEP; à partir de ce moment là, vous en êtes ​dessaisis.​ C’est pour cela que, et c’est intéressant de le comprendre ​juridiquement​, une radio qui passe un de vos titres, par exemple, n’est pas obligée de vous ​contacter pour vous demander le droit de passer ce titre, parce que vous avez donné ce droit à la SACEM, pour vous, ​d’autoriser​, de façon “a priori” et générale, tous les diffuseurs à diffuser votre musique. C’est pour cela que l’on ne vous demandera jamais votre avis si quelqu’un fait un concert et joue l’une de vos oeuvres par exemple; sinon, il faut bien comprendre que ce serait une situation ​ingérable​, c’est à cela que sert la collective.

      En revanche, ce que vous n’avez pas cédé à la SACEM, c’est le ​droit d’adaptation de vos oeuvres, c’est quelque chose que vous conservez, vous et votre éditeur (également membre SACEM); car comme vous, ​l’éditeur a cédé la collecte de ses DEP et DRM à la SACEM mais conserve ce droit d’adaptation audiovisuelle. La ​jurisprudence estime que la synchro, c’est une adaptation de l’oeuvre; autrement dit, on estime qu’associer une musique à un contenu publicitaire (ou un contenu ​audiovisuel quel qu’il soit), c’est une ​adaptation de votre oeuvre et c’est la raison pour laquelle la SACEM (tout particulièrement, car dans certains pays ce n’est pas forcément le cas) ne peut pas ​dealer pour vous une utilisation sur un film (ce qui est le cas au Canada par exemple, en option).

      Et il est important de souligner que c’est aussi le métier d’éditeur que de ​négocier les prix, là où, la gestion collective, avec un ​guichet unique​, pourrait ne pas gérer les négociations de façon avantageuse pour l’auteur-compositeur; c’est la raison pour laquelle, en matière de synchro, tout revient dans les mains des ​ayants-droits et on ne parle plus de SACEM parce que c’est de l’adaptation.

      Par ailleurs, lorsque vous faites une synchronisation et que vous mettez une musique sur une image, vous utilisez simultanément le droit ​master et le droit ​éditorial,​ les deux types de ​chaînes (que nous avons vues précédemment) vont donc être rémunérées. C’est pour cela que, en matière de synchro, on parle toujours de ​2 fois xxx euros (toujours deux fois le même montant).

      Par exemple, pour une synchro dont le budget est de 10.000 euros, il va se diviser en 5000 euros pour la part ​master + 5000 euros pour la part ​publishing​. Les 5000 euros de la part master vont être facturés et encaissés par le ​producteur qui va ensuite reverser une partie à son artiste (en vertu du ​contrat d’artiste signé entre eux). Le “flat fee” de 5000 euros pour la part ​publishing va être encaissé par ​l’éditeur et reversé à l’​auteur-compositeur selon les termes du contrat d’édition signé entre eux. Bien entendu, si la personne est à la fois l’artiste et l’auteur-compositeur, il va recevoir 2 fois une somme en application de ​deux contrats différents (contrat d’artiste et contrat d’édition). Et si la personne est aussi producteur, alors absolument tout revient à la même personne.

      Attention, notez bien que, à tout cela, s’ajoutent évidemment les ​droits d’auteur générés par la diffusion et qui peuvent être importants si le ​plan média est très développé; malheureusement, ils peuvent aussi être proches de zéro (notamment pour les pubs sur le web​). Autrement dit, en matière de publicité ou de film télé, vous allez donc devoir négocier​, dans un premier temps, un ​forfait pour le droit d’adaptation de synchro. Ensuite, dans un second temps, le film ou la publicité vont être ​diffusés en télé et il faut savoir que toutes les chaînes télé (et radio) paient des ​forfaits annuels à la SACEM; ce sont des calculs assez ​complexes mais ce sont des montants très importants que la SACEM va ensuite subdiviser en fonction du nombre de passages, de cases horaires, etc. Si la campagne télé est multi diffusée (sur TF1, par exemple) cela va rentrer dans ces sommes globales de diffusion et peut représenter un certain montant en ​droits d’auteur pour l’auteur-compositeur et/ou l’éditeur.

      Pour résumer, en matière de synchro, Il y a donc ​deux rémunérations​: le “flat fee” (2 fois xxx euros) et ensuite les droits ​générés par les diffusions. Attention, on vend le droit d’adapter sa musique sur une image mais pas ses droits d’auteur (​incessibles​), la SACEM récolte donc ensuite pour la diffusion de votre musique en télé. En web, c’est quasiment nul pour le moment; quand vous faites une pub pour le ​web et que vous vendez vos droits d’adaptation, il y a bien de la ​diffusion et c’est, en apparence, le même système que pour la télé. Sauf que, dans les faits, cela ne fonctionne pas très bien; les ​accords entre YouTube et la SACEM ne permettent, à l’heure actuelle, que de générer des centimes d’euros. Donc si on veut être ​réalistes​, on estime que, aujourd’hui il n’y a pas véritablement de droits de diffusion sur internet…





      Droit d’auteur & Droit voisin


      Quand on fait de la ​production et en particulier quand on est indépendant, ​auto-produit ou dans une petite structure, on cherche des aides, des subventions et donc de l’argent; et pour obtenir de l’argent (en ​France​, on est quand même très chanceux), il y a beaucoup d’organismes différents qui peuvent nous y aider.

      www.monprojetmusique.fr est le site de ​référence (il n’est pas exhaustif mais presque) avec tous les programmes d’aide auxquels vous pouvez prétendre; c’est très souvent mis à jour parce que, chaque année, il y a des ​règles qui changent dans tous ces programmes. Il y a de grandes lignes qui ne bougent pas forcément mais c’est bien, ​avant chaque projet, de faire un tour sur ce site et de voir à quoi on est ​éligible​, à quoi on n’est pas éligible mais comment on pourrait le ​devenir parce que souvent il y a de petites astuces pour se mettre dans les “clous”.

      Quand on est seul et indépendant, si on est une personne ​physique​, généralement on est peu aidé; d’où la nécessité d’avoir une personne ​morale c’est-à-dire une association ou, encore mieux, une ​société​ (SARL, SAS, etc.)

      Droit d’auteur et droit voisin

      Il faut savoir que l’argent de toutes ces aides et subventions vient principalement des droits d’auteurs et des droits voisins:

      – le ​droit d’auteur​, c’est quand on écrit une chanson et/ou qu’on la compose et/ou qu’on l’édite, c’est la SACEM qui s’occupe de gérer ce type de droit.

      – le ​droit voisin​, c’est généralement un peu plus flou pour les artistes; déjà, parce que c’est beaucoup plus récent que le droit d’auteur puisque cela date de ​1985​, en France et dans pas mal d’autres pays signataires de ce que l’on appelle la Convention de Rome (que l’on voit parfois dans certains critères de dossiers). En fait, le droit voisin est né d’un ​constat​: les auteurs-compositeurs touchent de l’argent quand leurs oeuvres sont utilisées mais les ​interprètes et les ​producteurs ne touchent rien; donc pour résoudre cette situation, on a créé deux taxes:

      • la ​rémunération équitable qui est une taxe prélevée sur les ​lieux qui diffusent de la musique (salles d’attente, coiffeurs, supermarchés, etc.) et qui n’ont pas à ​déclarer la musique qu’ils diffusent; ils ne sont d’ailleurs parfois pas au courant de ce qu’ils ​diffusent parce qu’ils font appel à un prestataire ou bien parce qu’ils mettent tout simplement la radio; pour avoir le droit de diffuser de la musique, ces lieux paient une ​taxe forfaitaire qui est ensuite redistribuée.
      • la ​copie privée​, c’est la plus connue des deux, c’est la taxe qui est sur les supports vierges; le terme est moins d’actualité mais la copie privée l’est toujours. On a d’abord taxé les cassettes audio vierges et les bandes, puis les minidiscs, les CD vierges, les VHS, etc. Aujourd’hui, on taxe les ​disques durs​, les téléphones portables (qui ont des unités de stockage), les cartes SD et, plus généralement, tous les ​supports qui vont permettre de faire une copie que l’on va considérer comme étant non-commerciale (par exemple, je fais une copie d’un ​CD acheté dans le commerce pour le partager avec ma famille, l’utiliser dans ma voiture); pour ne pas avoir à ​contrôler la terre entière et faire payer tout le temps, on a instauré cette taxe sur tous ces supports vierges et on considère que l’on peut les utiliser pour un usage strictement privé.

      Ces deux taxes sont ensuite ​récoltées par des organismes de ​producteurs et des organismes d’​artistes-interprètes​.

      Droits des artistes-interprètes

      Les droits des artistes-interprètes sont gérés par deux organismes:

      • l’​ADAMI gère plutôt les droits des ​artistes-interprètes solistes ou principaux; on considère que l’artiste principal est celui qui a son ​nom sur le CD (donc les membres​ d’un groupe ou l’interprète (chanteur ou chanteuse) ​principal​).
      • la ​SPEDIDAM gère les droits des artistes ​secondaires c’est-à-dire les musiciens qui viennent jouer pour les ​séances en studio (et qui n’interviennent plus ensuite sur le projet) ou bien les musiciens qui accompagnent le projet en​ live​.

      Quand on parle de droits ​voisins​, on parle de droits voisins du droit d’auteur qui lui est géré par la SACEM. En terme de volume, le droit voisin génère moins de droits que le droit d’auteur mais, dans la loi, il y a ​25% des sommes récoltées qui doivent aller à l’​action culturelle​.

      Par définition, contrairement au ​droit d’auteur SACEM, pour le ​droit voisin​, on sait très rarement à qui doit revenir l’argent puisque ce sont, globalement, des sommes ​forfaitaires qui sont prélevées. Donc, on en ​reverse une grande partie selon les chiffres de ​ventes​, les chiffres de diffusion ​radio​, avec des grilles de calculs assez complexes.

      Pour l’action culturelle, ces organismes consacrent donc un quart de ces sommes et une partie des ​irrépartissables c’est-à-dire l’argent qui provient d’oeuvres ​identifiées mais qui proviennent de pays ​non-signataires de la Convention de Rome; par exemple, les Etats-Unis n’ont pas de droit voisin donc, en France, quand on récole des droits voisins au titre d’un ​producteur américain​, l’argent va à la création culturelle en France et pas à lui; par ailleurs, les artistes français qui tournent aux ​Etats-Unis ne touchent pas de droits voisins lorsqu’ils jouent sur ce territoire.

      Comme nous venons de le voir, sur l’argent récolté, il y a une partie qui revient aux artistes-interprètes ​et une partie qui revient aux​ producteurs.

      Droits des producteurs phonographiques

      Pour les producteurs phonographiques, Il y a deux sociétés de gestion qui se sont d’ailleurs créées en même temps:

      – la ​SPPF​: historiquement, ce sont plutôt les labels ​indépendants​.

      – la ​SCPP qui concerne plutôt les ​majors​, même s’il y a beaucoup de labels indépendants qui sont adhérents notamment parce que, à une époque, il était plus simple d’y adhérer et qu’il y avait plus de programmes d’aides; malgré tout, il y a plus de moyens car le ​volume récolté par la SCPP est plus important que celui récolté par la SPPF.







      Comment se Lancer dans la Musique et Démarrer sur de Bonnes Bases ?

      comment-se lancer-musique

      Tout artiste a commencé un jour ou l’autre de zéro, dans une chambre, avec un rêve et un projet. La plupart a connu un long et périlleux chemin avant d’atteindre le succès, les concerts qui affichent complets et les récompenses lors de prestigieuses cérémonies.

      Pour se lancer dans la musique, il faut être capable de se projeter et d’imaginer son futur, en se posant les bonnes questions. Même lors des premières années, sans équipe et sans budget, rien n’est impossible, si vous suivez une ligne de conduite et que vous gardez les pieds sur terre.

      Qu’est-ce que je veux faire ?

      Tout artiste qui veut se lancer dans la musique doit savoir ce qu’il veut faire. Bien souvent, on entend les artistes dire qu’ils veulent “percer” ou “réussir”. Mais ont-ils une idée concrète de leur projet et se comprennent-ils eux-mêmes ?

      Qu’ai-je déjà fait ? Quelles sont mes envies ?

      Si vous souhaitez vous lancer, vous êtes déjà probablement à l’aise avec votre voix ou au moins un instrument. Vous travaillez depuis un moment, que ce soit en autodidacte ou en suivant des classes.

      Faites une rétrospective de votre parcours jusqu’à présent. Avez-vous déjà composé ? Quels sont vos instruments de prédilection, vos influences ?

      Notez d’un côté tout ce qui vous représente musicalement, et de l’autre côté, toutes les choses que vous avez faites. Cela vous aidera à faire un brainstorming pour définir votre projet, tout en restant vous-même.

      D’un autre côté encore, vous avez des envies, souvent inspirées par les choses que vous avez faites. Essayez de penser concrètement : quel est mon but ? Il s’agit peut-être de jouer un certain type de musique, mais aussi d’atteindre une certaine communauté de fans, d’inspirer les gens, de transmettre des valeurs.

      Ces idées vous représentent et font de vous l’artiste que vous allez devenir. Ne pensez pas seulement en terme de musique et de chansons, mais réellement de buts personnels et professionnels.

      La signature musicale : qu’est-ce qui identifie ma musique ?

      Bien souvent depuis quelques années, les artistes disent ne plus se ranger dans des cases ou appartenir à un style concret. Cependant, quelque chose doit rendre votre musique unique. C’est votre signature musicale.

      jeune-chanteuse-studio-enregistrement

      La signature est un élément différenciateur qui vous représente et fait de vous un artiste unique. Si votre musique arrive à se démarquer suffisamment des autres par son originalité et sa qualité, tout ira encore plus vite.

      Si vous regardez tous vos travaux accomplis et en cours, vous remarquerez probablement que certains éléments se retrouvent régulièrement. Vous pouvez partir de cela pour créer votre propre empreinte musicale.

      Bien sûr, beaucoup d’artistes s’inspirent les uns des autres pour trouver leur propre identité musicale. N’hésitez pas à rechercher l’inspiration dans ce que vous aimez chez les autres, tant que vous ne plagiez pas !

      Une projection à moyen et à long terme

      Quels sont mes objectifs, ma mission, ma vision ?

      Après avoir défini votre projet, vous pouvez commencer à réfléchir à votre développement en tant qu’artiste, en pensant à quelques points essentiels à ne pas confondre :

      • Objectifs : Ils sont quantifiables et dans le temps. Par exemple : “je souhaite atteindre 3000 followers sur Instagram d’ici six mois” ; “Je souhaite organiser un premier concert d’ici un an”. Soyez réalistes, car pour atteindre ces objectifs, il va falloir travailler !
        • Vos objectifs peuvent être réunis au moyen d’un plan SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Pertinents, Définis dans le temps, Évaluables).
      • Mission : Vous expliquez ici la raison de l’existence de votre projet : Pourquoi voulez-vous faire de la scène ? Quel est le message que vous souhaitez transmettre ? À qui ?
      • Vision : Elle dépend de votre mission, et explique de quelle manière vous souhaitez atteindre vos objectifs et votre mission : “je souhaite véhiculer des valeurs d’égalité à travers mes chansons de manière à atteindre une communauté ouverte d’esprit”

      Regardez la différence entre ces éléments expliqués par le Festival du Bout du Monde !

      Le plan de Marketing

      Pour réussir à atteindre vos objectifs, il va falloir mettre en place certaines actions destinées à vous faire connaître. À partir de votre réflexion précédente, vous pouvez créer votre plan de Marketing.

      plan-marketing-musicien-artiste

      Dans ce plan, vous analyserez certains détails importants, notamment :

      • Quel est mon public actuel ? Mon public cible ?
        • Où se situe mon public cible ? Quelles sont ses manières de vivre, ses habitudes ? Sur quels réseaux sociaux puis-je entrer en contact avec ?
        • Pensez “super fan”, comme s’il ne s’agissait que d’une seule personne réunie en tous vos fans potentiels. Pensez comme lui pour pouvoir l’atteindre plus facilement.
      • Une analyse des artistes similaires à votre style : quelles sont leurs réussites ? Comment en sont-ils arrivés là ? De quelle manière puis-je m’en inspirer pour réussir à atteindre un résultat similaire ?
        • Pensez aussi aux artistes qui ont moins bien réussi : sur quels points ont-ils échoué ?
      • Vos possibilités d’investissement dans votre projet. Outre le besoin évident de produire vos titres, il vous faudra peut-être penser à lancer des campagnes, notamment sur les réseaux sociaux, pour promouvoir votre musique.

      La création d’un rétro-planning

      Retro planning se lancer dans la musique Martinez

      Après avoir connaissance de ces éléments, notamment de votre “super fan” et de vos objectifs, vous pouvez commencer à penser à votre rétro-planning.

      Vous avez d’abord daté vos objectifs à, par exemple, un an. Partez de cette date afin d’arriver à aujourd’hui pour voir plus clair concernant les étapes à franchir.

      Vous pouvez d’abord inclure les fondamentaux : lancement d’albums promus au moyen d’EPs, publication de contenus destinés à vos fans, entre autres.

      Ensuite, rajoutez toutes les étapes nécessaire au bon déroulement des actions principales : publicité, campagnes marketing, publications pré et post lancements.

      Pensez bien à noter des “paliers” de réussite, afin de savoir si tout se passe comme prévu. Notez à partir de la date de fin certains objectifs de cours de route : six mois avant le lancement de mon album, je souhaite avoir # followers sur Instagram. Vous serez alors en mesure de revoir certains éléments à venir si les objectifs ne sont pas atteints.

      Le matériel indispensable

      Des titres !

      Inutile d’insister : sans titre, vous n’irez pas très loin. Ils doivent être à votre image et ne doivent pas être lancés à la légère. Essayez d’avoir quelques titres sous le bras avant tout lancement de carrière, après avoir fait votre rétro planning, de façon à être prêt.

      Les réseaux sociaux et le site web

      Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux, les artistes utilisent de moins en moins de site web. Pourtant, c’est un bon moyen de recenser toutes les informations importantes concernant votre carrière, notamment votre biographie, des photos pour la presse, vos dates de concert…

      reseaux-sociaux-carriere-artiste

      Les réseaux sociaux sont aujourd’hui indispensables. La stratégie de publication sur ces derniers l’est tout autant. Pensez bien que si vous n’êtes pas présent en ligne, pour beaucoup, vous n’existez pas. De plus, les algorithmes changeant régulièrement sur les différentes plateformes, vous devrez être en mesure de vous adapter et de publier suffisamment pour ne pas disparaitre dans le flux. Montrez à votre fan que vous faites partie de sa vie, sans pour autant l’inonder de contenu inutile.

      Même si Instagram est un fondamental, en fonction de votre fan, il est possible qu’un réseau social soit plus adapté qu’un autre à votre stratégie marketing.

      L’EPK (Electronic Press Kit)

      Ce document en format PDF compile toutes les informations qu’un professionnel doit savoir sur vous. Ne dépassant rarement les 8 pages, il est généralement cliquable pour permettre au professionnel d’accéder à vos réseaux sociaux, à vos titres, ou à toute autre chose que vous souhaiteriez qu’il découvre.

      En pièce jointe d’un mail, il est la preuve de votre professionnalisme et de vos connaissances du secteur. Pour cela, essayez de créer un document à votre image, avec votre logo, des illustrations, pour le distinguer au maximum.

      Du contenu visuel

      De manière à vous présenter sous votre meilleur jour, essayez d’organiser une ou plusieurs sessions photos pour vos fans et pour les professionnels. Vous aurez ainsi du contenu à divulguer régulièrement, et aurez de quoi agrémenter votre EPK.

      studio-photo-professionnel

      Pensez aussi au contenu vidéo, de plus en plus réputé. Essayez, dans la mesure du possible, d’avoir de l’avance sur vos publications, notamment pour éviter les périodes creuses et avoir une présence constante. Ainsi, vous ne serez jamais en train de publier du contenu moins intéressant, juste “pour publier quelque chose.”

      Essayez de penser : “De quelle manière je souhaite que les gens me voient, lorsqu’ils se connectent sur mes réseaux ?”. Allez voir n’importe quel artiste : si l’on comprend qu’il s’agit d’un artiste, et que l’on devine son style c’est gagné pour lui.

      Conclusion

      Pour bien démarrer dans l’industrie musicale, le plus important est d’être bien préparé. Ce qui fera de vous un artiste qui fonctionne sera votre constance et votre manière d’analyser votre marché, comme un artiste “auto entrepreneur”.

      Vous devez être capable de vous mettre à la personne qui découvre votre contenu, et de savoir pourquoi il voudrait croire en vous. Allez dans son sens : c’est lui qui vous choisit, et non pas l’inverse.

      L’artiste qui démarre doit savoir ne pas brûler les étapes pour arriver le mieux possible à atteindre ses objectifs, qu’il soit seul ou accompagné d’une équipe.

      D’ailleurs, une équipe se construit lorsque le professionnel croit en l’artiste. Mettez-vous aussi à sa place, soyez disponible partout, rencontrez du monde. La carrière d’artiste a une partie de chance, mais mettez toutes les chances de votre côté en étant visible le plus possible.






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