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Vendre plus de livres CRéER et avoir plus de lecteurs ? Les piliers de l’auteur à succès | Publier son Livre

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Vendre plus de livres et avoir plus de lecteurs ? Les 3 piliers de l’auteur à succès | Publier son Livre





Vendre plus de livres et avoir plus de lecteurs ? Les 3 piliers de l’auteur à succès

C’est un vrai gâchis et ça me fait mal.

Je n’arrête pas de rencontrer des auteurs auto-édités qui ont tous le même problème. Ils ont écrit un livre bien ficelé, des heures de travail, des relecteurs payés chers, une qualité rédactionnelle énorme. Bref un très bon livre.

Mais le problème : seulement quelques dizaines de ventes par an. Quel gâchis !

Ce n’est pas mérité.

Tant de talent qui ne trouve pas son public.

Mais en auto-édition comme en physique-chimie, il n’y a pas d’effets sans causes. Et à y regarder de plus près, leur situation était courue d’avance. Ecrire un bon livre, que ce soit de la fiction ou un guide pratique, n’est qu’une partie du métier d’auteur indépendant.

Si vous écrivez, publiez puis que vous espérez que les lecteurs viennent, alors vous ne ferez pas mieux.

Il faut changer de méthode.

 

 Pour réussir son auto-édition, il faut construire son projet sur 3 piliers distincts :

  1. Préparer le terrain et construire sa crédibilité avant même d’écrire ou de publier
  2. Devenir responsable marketing de son livre
  3. Connaître pleinement le « métier Amazon »

Je n’ai pas pour habitude d’écrire à moitié. Dans cet article, je sors mes tripes. Je vous explique ce que je sais, ce que j’ai appris, et les erreurs que j’ai faites. L’article est long, plus de 4500 mots. Je veux que vous y arriviez. Que vous ayez des lecteurs, et en nombre.

La grande leçon à retenir, c’est qu’il faut passer autant de temps sur ces 3 piliers que sur l’écriture en elle-même.

Reprenons ces 3 piliers.

 

Pilier numéro 1 : Préparer le terrain et construire sa crédibilité

Je vais vous décrire les 2 erreurs que font la plupart des auteurs qui débutent.

La première erreur que vous faites pour promouvoir votre livre :

Vous le publiez dès que vous sentez qu’il est prêt.

Vous mourrez d’envie de voir votre couverture dans les résultats de recherche sur Amazon, de voir le nombre de ventes et l’avis des gens. Et après seulement, vous démarrez la communication. La vérité, c’est que votre livre n’est pas prêt. Il lui manque tout l’enrobage, le paquet cadeau.

Il va falloir vous forcer. Je sais que ce n’est pas évident. Mais il va falloir attendre avant de publier.

Il est vraiment très important de construire sa présence dans le paysage de ses lecteurs, avant même d’avoir publié. C’est la seule façon de réussir, à moins d’avoir les moyens de se payer une campagne de communication dans le métro. Et encore …

La deuxième erreur :

Vous communiquez tous azimuts.

Une fois votre livre sorti, vous vous dites qu’il faut être présent, communiquer. Si vous pouviez crier dans la rue que votre livre est disponible, vous le feriez.

Alors, c’est parti : vous ouvrez une page facebook et vous demandez à vos amis de vous suivre, vous postez des messages sur des groupes, sans vous rendre compte qu’ils sont bourrés d’auteurs qui ont déjà spammé les membres, vous ouvrez une page YouTube avec 2 vidéos décrivant votre livre, vous ouvrez un compte Twitter … peut-être allez-vous créer un site, présentant votre livre et vous-même.

Un tsunami d’agitation. Et les résultats ? Très décevants. Très peu de visites, et encore moins de ventes.

Personne ne vous écoute car personne ne vous connait.

Il faut changer de méthode.

Vous devez faire les choses dans l’ordre. D’abord, créer une base solide de lecteurs intéressés par votre genre, votre style ou votre niche. Et pour cela, le meilleur outil est une plateforme d’auteur.

Une plateforme d’auteur est un site web, qui recueille du trafic naturel et est entièrement orienté vers le recueil d’e-mails de visiteurs. Ils constitueront votre futur lectorat.

Le problème commun à tous les auteurs en manque de ventes : ils n’ont pas de plateforme d’auteur, donc leurs lecteurs sont volatiles. Vous ne savez pas qui sont vos potentiels lecteurs, ni comment les contacter.

La plateforme d’auteur vous permet de créer un lien privilégié avec vos futurs lecteurs. Vous leur faites découvrir votre art, vous les faites saliver, et vous leur demandez leur e-mail pour les tenir informer, pour garder un lien.

Les basiques d’une plateforme d’auteur :

  • Une page à propos, qui explique non pas qui vous êtes et tout ce que vous avez fait dans votre vie, mais ce que vous pouvez apporter à vos lecteurs. Quelles émotions vont-ils vivre avec vos romans ? Que vont-ils apprendre avec vos livres pratiques ?
  • Quelques articles qui détaillent votre art, vos personnages, vos univers. Des articles longs, qui se distinguent de ce qui existe et qui sont écrits pour un public en particulier.
  • Une page avec un extrait de votre livre, à télécharger gratuitement en échange de son e-mail.
  • Des incitations à laisser son e-mail pour être informé du lancement du livre, ou pour télécharger l’extrait gratuit. A la fin de vos articles, sur la droite du blog, ou en fenêtre pop-up quand les lecteurs vont fermer le site.
  • Tester, et encore tester. Changez les couleurs, les titres, les emplacements des bannières. Suivez avec google analytics les combinaisons qui font rester le plus les visiteurs.

Bien sûr, le trafic n’arrive pas du jour au lendemain sur votre plateforme. Des auteurs auto-édités de renom comme Jacques Vandroux, dont les livres sont très adictifs, attirent plusieurs milliers de visiteurs par mois, mais ont mis des années à atteindre ce niveau. Nous aurons l’occasion de revenir sur les stratégies destinées à créer du trafic vers votre plateforme d’auteur.

******

Un petit brief pour maximiser la collecte d’e-mails :

Une plateforme d’auteur, fonctionne comme un stand dans un salon professionnel. Vous voyez ? Un grand hangar en périphérie, des centaines de stands identiques. Comment se démarquer ? Pourquoi les marques organisent-elles des dégustations, des concours, ou offrent-elles des cadeaux sur leur stand, à votre avis?

Réponse : Pour attirer des visiteurs et nouer des contacts, qu’ils recontacteront plus tard.

La plateforme d’auteur, c’est votre stand dans le grand salon professionnel des auteurs. Vous allez donc devoir attirer des visiteurs, leur offrir un cadeau, et recueillir leur e-mail.

L’e-mail permet de toucher 100% de ses contacts, là où un message Facebook n’apparait en moyenne que sur 10% des murs de vos fans. Bien sûr tous ne liront pas le mail, mais sur Facebook aussi, seuls 30% des 10% liront le message …

  1. L’outil

Le mieux est de démarrer en utilisant  un plugin gratuit de recueil d’e-mails, comme l’extension « Email Subscribers & Newsletters » éditée par Icegram et qui dispose d’une version en français . L’utilisation est simple et vous permet de démarrer la collecte.

Lorsque votre collecte fonctionne et que vous commencez à recueillir des e-mails régulièrement, passez à une souscription sur Mailchimp, qui offre des fonctionnalités avancées pour gérer vos inscrits (mails automatiques, réponses automatiques …).

  1. L’aimant à e-mails

Personne ne donne son e-mail par plaisir. Nous sommes tous inondés de mails promotionnels. En revanche, les lecteurs donnent leur e-mail lorsqu’ils ont envie d’en savoir plus, ou s’ils reçoivent un cadeau en échange.

A vous de trouver ce que vous souhaitez offrir aux lecteurs.

Offrez un extrait de quelques pages de votre livre, à télécharger contre un e-mail. Certains auteurs offrent une nouvelle complète. A vous de trouver ce qui vous correspond le mieux.

  1. La promotion

Il faut promouvoir cet extrait gratuit sur votre site. Mentionnez-le dans vos articles, placez des publicités menant vers lui sur le côté de votre blog.

Comme le fait par exemple Chris Simon sur son blog http://chrisimon.com, pour son livre « Brooklyn Paradis »

Construire sa plateforme d’auteur, c’est faire le choix du long-terme. C’est s’inscrire dans le paysage de vos lecteurs et recueillir des contacts.  C’est votre ancre dans le monde.

Ce n’est seulement après avoir développé cette plateforme qu’il est recommandé de s’agiter sur les réseaux sociaux. Animer une page Facebook ou un compte Twitter est très chronophage. Au moins une heure par jour si vous souhaitez émerger. Avez-vous le temps pour ça ?

 

Regardez par exemple ce que propose Sébastien Théveny en petit cadeau, en échange d’une inscription à sa liste :

******

La deuxième action essentielle pour vous inscrire dans le paysage de vos lecteurs est d’échanger avec d’autres auteurs.

Il faut absolument arrêter de voir les autres comme vos concurrents. Les lecteurs lisent plusieurs livres, il n’y a pas d’exclusivité.

Un lecteur qui aime un genre ou qui veut s’instruire sur une thématique achètera plusieurs livres.

Ce n’est pas parce qu’il y a un classement sur Amazon qu’il faut penser à être devant les autres.

La preuve ? Cet extrait de la page d’un livre sur le Vegan sur Amazon :

Et oui, les lecteurs achètent plusieurs livres sur les mêmes sujets. Quand ils aiment, ils ne comptent pas.

Il est donc beaucoup plus intéressant et utile de coopérer avec les autres auteurs.

Concrètement, coopérer avec d’autres auteurs, c’est :

  • Partager vos listes de contacts pour promouvoir chacun les livres de l’autre en les recommandant
  • S’inviter mutuellement sur vos blogs pour vanter les mérites du travail de votre collègue
  • Partager vos audiences facebook en promouvant leurs livres

Retenez une chose : aidez et vous serez aidé. Ne vous demandez pas tout de suite ce qu’un autre auteur peut vous apporter.

Et soyez sincère : c’est toujours plaisant et intéressant d’échanger avec d’autres auteurs qui travaillent comme vous avec passion.

Echangez un coup de téléphone, prenez un café, partagez vos expériences.

Ensuite, les idées de collaborations découleront d’elles-mêmes naturellement.

En résumé : Créez une plateforme d’auteur, avec un aimant à e-mails, et pensez coopération, pas compétition.

En moyenne, il faut compter 6 mois pour préparer votre terrain. Au bout de ces 6 mois, si vous faites les choses correctement, vous devriez avoir dégagé une base de quelques dizaines de lecteurs fidèles et pourrez alors publier ou communiquer votre livre.

Si votre livre est déjà publié, il n’est jamais trop tard pour construire votre plateforme d’auteur. Vous attirerez de nouveaux lecteurs en reprenant à 0 le chemin de la promotion. Et vous préparerez le terrain de votre prochain livre.

 

Pilier numéro 2 : Devenir responsable marketing de votre livre

Il est très important de casser un tabou tout de suite.

Oui, vous avez du talent. Je sais que vous êtes un(e) artiste. Je sais que votre plume est de qualité et qu’elle envoûte.

Mais un artiste doit se vendre. Je sais, c’est bassement matériel, mais :

Votre livre est un produit. Et un produit a besoin de marketing.

Ça ne va pas plaire à tout le monde. Désolé.

Mais à l’époque où nous vivons, on ne peut plus se permettre de se reposer uniquement sur la qualité de son livre. Il y a trop de livres à lire.

Le simple fait de parler de classement, de catégories ou de genre montre que votre livre doit se définir comme un produit. Il évolue sur un marché.

« Votre livre est un produit ». Retenez bien cela.

Tout marketeur utilise la segmentation du « Mix Marketing », aussi appelée la théorie des 4P. En clair : Positionnement, Place (lieu de distribution), Promotion et Prix.

Ces 4 notions sont la colonne vertébrale de toute stratégie marketing. Voyons comment elles s’appliquent aux livres.

Le Positionnement :

Un produit a toujours un positionnement. Prenons l’exemple de la Smart. La Smart a été conçue pour être un véhicule citadin, majoritairement destiné aux femmes, actives et plutôt aisées. C’est son positionnement. Vous ne verrez jamais de publicité pour Smart dans les zone commerciales des petites villes d’Auvergne. Ses clients ne se trouvent pas là.  Bien sûr cela ne veut pas dire qu’aucun homme n’achètera de Smart dans des villes de petite taille en France. Mais le gros des troupes ne se trouvent pas là. Le marché n’est pas là.

La Smart est positionnée sur des critères qui sont recherchés par ses clients, et elle les met en avant :

Aspect pratique, rapidité, taille, design premium …

De même, votre livre a un positionnement. Un roman historique n’est pas un thriller judiciaire.

Comme pour la Smart, le positionnement d’un livre a des codes. Et il faut les mettre en avant, pour être clairement identifié. Sinon, vous risquez de faire aussi bien qu’une publicité Smart dans un village de la Creuse.

Regardez par exemple le détail des sous-catégories de la catégorie « Policier et Suspense » d’Amazon :La catégorie d’un livre fait partie de son positionnement. Mais pas seulement.

Le tout est donc de ne pas se tromper de positionnement.

Comment déterminer le positionnement de mon livre ?

Déterminer le positionnement d’un livre, c’est décrire ses lecteurs potentiels. Pour trouver le positionnement de son livre, il faut se poser les questions suivantes :

Qui est selon moi le lecteur type ?

Quels sont les lecteurs types des livres qui sont proches du mien ?

Est-ce pour les femmes ou les hommes ?

Faut-il avoir une passion spécifique pour apprécier le livre ?

Faut-il rechercher quelque chose de particulier ?

Par exemple, vous allez répondre :

Pour les femmes de plus de 40 ans, qui sont à un tournant de leur vie et se posent des questions sur des choix forts. Voilà une audience, un lectorat. Le livre peut se positionner sur cette cible.

Le pendant du positionnement, c’est la cible. Tout positionnement s’adresse à une cible en particulier.

Pour trouver la cible de votre livre, il faut utiliser le modèle SONCASE.

SONCASE est un système qui décrit 7 besoins fréquents vécus par les gens. C’est un modèle utilisé partout en Marketing.

  • Sécurité : je cherche à être rassuré
  • Orgueil : j’aime être valorisé
  • Nouveauté : j’aime ce qui est nouveau
  • Confort : j’ai besoin de confort
  • Argent : ce qui m’intéresse, c’est de gagner plus ou de dépenser moins
  • Sympathie : j’aime côtoyer des gens bienveillants
  • Environnement : je veux prendre soin de la planète

Il y a fort à parier que vos lecteurs puissent rentrer dans une de ces 7 catégories.

Les acheteurs de Smart rentrent eux dans : Orgueil, Nouveauté et Confort.

Les lecteurs d’un thriller financier seraient eux probablement attirés par : Orgueil (car ce genre est technique et fait appel à des connaissances économiques) et Argent (car il s’agit toujours de procédés permettant à certains de s’enrichir, et qui les font rêver).

Les lectrices d’un guide sur un nouveau type de régime sont attirées par Orgueil (car on parle de l’estime de soi) et par la Nouveauté (car elles cherchent les dernières techniques).

Vous voyez ?

Il faut rechercher un bon positionnement. Un positionnement où il y a des lecteurs, une cible où d’autres ont écrit avant vous, et où des lecteurs sont prêts à vous suivre.

Par exemple, un roman positionné sur la vie en entreprise est probablement un mauvais positionnement. Personne n’a envie de penser au bureau en se plongeant dans un livre.

Le Positionnement est quelque chose qui se travaille avant et après l’écriture. Avant, pour être sûr de choisir une cible pertinente et de bien positionner son ouvrage. Après, pour adopter les codes de son positionnement.

Pour un livre, les codes de son positionnement se traduisent dans :

  • la couverture
  • le titre
  • les catégories choisies sur Amazon
  • la description

Si le positionnement de votre livre n’est pas clair, ou s’il n’adopte pas les codes classiques des livres de sa catégorie, ce n’est même pas la peine de le publier. Ce sera un échec. Garanti. Allez le retravailler. Vous me remercierez plus tard.

 

La Place, ou le lieu de distribution.

Une fois que son positionnement est clair, le canal de distribution de votre livre découle naturellement.

Il n’y a pas de garage Smart à Vierzon en plein cœur des champs et des étangs.

De même, les guides pratiques de non-fiction sur des thèmes de niche ne sont jamais édités en papier. Personne ne les achèterait. L’intérêt d’un guide pratique, c’est d’apprendre des choses rapidement, et immédiatement après l’avoir acheté.

En ce qui concerne votre livre, voici mes conseils sur la distribution :

Amazon est le canal numéro 1, celui qui doit concentrer tous vos efforts aux débuts.

Dans l’enquête que j’ai menée pour savoir combien gagnaient en moyenne les auteurs auto-édités, je montre que leurs revenus viennent à 70% de la vente d’e-books sur Amazon.

Au-delà d’Amazon Kindle, les autres options sont :

Je déconseille de s’essayer à ces 5 autres modes de publication si vous publiez vos premiers livres ou que vous cherchez encore vos lecteurs. Avec un bemol pour KDP Select qui est toujours un plus si l’on ne publie pas ailleurs que sur Amazon, mais il ne faut pas en espérer beaucoup.

Chacun a ses avantages et ses inconvénients, mais rapidement, et à moins d’avoir un positionnement très spécial qui justifie une autre stratégie :

  • Le format Broché va vous demander un nouveau formatage et une couverture de très haute qualité graphique, pour au maximum 20% de lecteurs en plus. Mais certains achèteront en e-book s’il n’y a pas le papier.
  • KDP Select vous prive de la liberté de tester la publication ailleurs et rapporte peu à la page lue.
  • Kobo réalise moins de 10 % des ventes d’Amazon
  • iBooks réalise en moyenne entre 10 et 20% des ventes d’Amazon mais est très contraignant : obligation d’avoir un ordinateur Apple, ou de passer par une plateforme à commission, comme présenté ici.
  • YouScribe est une petite plateforme qui ne vous rapportera pas grand-chose et qui n’accepte qu’à partir de 20 ouvrages.

En termes de canal, les choses sont donc claires :

Amazon KDP au format e-book, et pourquoi pas s’inscrire à KDP Select si vous n’avez aucun projet de tester d’autres plateformes.

 

Promotion

Grâce au premier pilier, vous avez créé des bases solides pour préparer la sortie de votre livre, ou sa promotion s’il est déjà publié.

En lien avec le terrain préparé, il vous faudra donc privilégier le fait de :

  • Promouvoir votre livre auprès de votre liste d’inscrit, en leur demandant leur avis et leurs commentaires, et en optimisant la qualité de vos messages, pour augmenter le taux de clics.
  • Organiser des opérations de promotion commune ou des partages avec d’autres auteurs.

Si vous êtes à un niveau plus avancé, il y a des centaines d’idées pour réaliser la promotion.

En vrac : Travailler l’extrait gratuit, jouer sur les mots clés et le titre, créer une page auteur sur Amazon, utiliser des annonces facebook ciblées, s’inscrire sur des plateformes de mise en avant de livres etc …

Nous les détaillerons dans d’autres articles.

 

Le Prix

Le dernier élément du Mix Marketing est le plus facile pour les écrivains.

Là aussi, le prix découle de votre positionnement.

Il y a des codes dans la profession, et les lecteurs ont leurs habitudes.

Une nouvelle ne peut pas coûter plus de 99 cents.

Un roman est généralement placé à 2,99€ ou 3,99€ au format e-book.

Un manuel scolaire ou pédagogique épais (plus de 400 pages) se vend plutôt au format papier et autour de 15 €.

Il faut toujours distinguer 3 prix au sujet de son livre :

  • Le prix de référence est le prix habituel de votre livre
  • Le prix de lancement est souvent un prix inférieur, permettant d’attirer des lecteurs
  • Le prix de promotions est un prix que vous utilisez quelque fois par an pour relancer vos ventes. Souvent, il est équivalent au prix de lancement. Les promotions ponctuelles sont un très bon outil pour augmenter vos ventes et acquérir un nouveau lectorat.

D’une part, les promotions sont relayées par Amazon et donc diffusées auprès de nouveaux lecteurs, d’autre part, les lecteurs se passent les bons plans lorsque que le prix d’un livre baisse. Un service comme Ebook Gang met en avant les promotions en cours sur Amazon offre une belle visibilité aux auteurs qui pratiquent l’utilisation de promos. C’est aussi une manière de vous faire connaître.

 

Pilier numéro 3 : Connaître pleinement le « métier Amazon »

Vendre sur Amazon est un métier. Comme un plombier, un technicien ou un professeur, il faut se former, connaître les ficelles du métier, apprendre des autres et pratiquer.

Amazon, en tant que canal principal de vos ventes, ne doit plus avoir de secrets pour vous. Il y a tellement à gagner à maîtriser cet outil.

J’ai recensé 10 éléments majeurs à connaitre pour être en mesure d’utiliser Amazon KDP au mieux. Il y en a plus, mais déjà si vous maîtrisez ces 10 là, vous vous en sortirez bien.

=> Lisez aussi Comment promouvoir son livre sur Amazon (et y vendre vraiment des livres)

Amazon, est un immense algorithme, qui classe les livres dans les catégories et les résultats de recherche selon plusieurs centaines de critères. Il faut apprendre à optimiser votre référencement (comme on le fait sur Google pour un site internet), en travaillant le classement de votre livre.

Son classement dépend de la bonne utilisation de ces 10 points. Chacun de ces points pourrait être beaucoup plus détaillé que la présentation ci-dessous. L’idée est de vous faire prendre conscience du raffinement d’Amazon et de la connaissance nécessaire. Je vous en dirai plus dans d’autres articles.

  • Le titre :

Le titre d’un livre est important en soi pour attirer les lecteurs, mais il est également important dans l’algorithme Amazon. Dans un titre, les premiers mots ont plus de poids que les derniers. Si un mot clé peu recherché est présent  au début de votre titre, votre livre sortira à coup sûr en premier dans les recherches mentionnant ce mot clé.

J’ai écrit un article dédié aux titres, pour vous aider à trouver un titre qui fasse fondre les lecteurs.

  • La couverture

La couverture est le premier contact des lecteurs potentiels avec votre livre, et il est souvent déterminant.

Une couverture a deux rôles importants : véhiculer des sentiments (notamment la confiance dans la qualité, la proximité avec l’esprit du lecteur, la curiosité, le rapprochement des valeurs), et respecter les codes du genre de votre livre (à travers des éléments codifiés : la police, les couleurs, le choix du type de photo ou de dessin, les textures …).

  • La description

La description est le deuxième élément de contact avec vos lecteurs. Il existe des codes à respecter et des bonnes pratiques à mettre en place. Une bonne description doit rassurer le lecteur sur la qualité, lui montrer que c’est bien le livre qu’il cherche, et l’accrocher en lui faisant toucher du doigt l’intrigue ou l’intérêt de votre livre. Ecrire une bonne description c’est un métier. Cela requiert de bien observer comment font les autres, et de s’être cassé les dents plusieurs fois avec des mauvaises descriptions que l’on retravaille.

  • Les mots clés

Amazon propose de renseigner 7 mots clés décrivant le livre. Cela lui sert pour classer les ouvrages et les situer les uns par rapport aux autres. Choisissez-les soigneusement. Il est inutile de répéter des mots clés du titre ou des catégories.

Choisissez-les particulièrement en fonction de ce que recherchent les lecteurs, de ce qu’ils tapent dans le moteur de recherche. Comme sur cet exemple, pour un livre d’histoire :

  • Les catégories

Amazon classe les livres par catégories (littérature, actualité …) et sous-catégories, et vous propose de choisir 2 sous catégories pour classer votre livre. Sauf que les catégories proposées par Amazon ne sont pas les catégories effectivement présentées sur le site.

Vous pouvez demander à Amazon (par simple mail dans le formulaire de contact de KDP) de changer vos catégories pour être positionné dans la catégorie que vous souhaitez. Ils le feront manuellement.

  • La mise en page

La mise en page est très souvent une source de mécontentement chez les lecteurs. Un livre mal mis en forme sera tout de suite sanctionné dans les commentaires, quelle que soit sa qualité.

Les principaux écueils sont les sauts de lignes, les sauts de pages, la tailles des images ou leur lisibilité selon les liseuses, l’utilisation de couleurs alors que certains Kindle ne les reflètent pas, l’utilisation de polices spéciales. On peut citer également l’absence de sommaire,  ou l’exotisme du format du fichier texte initial.

  • Le classement Boutique Kindle ou Livres

Sous les informations sur le livre est affiché le classement de votre livre. Ce classement est particulièrement utile quand vous avez une idée de livre, et hésitez à l’écrire, pour sonder le niveau de livres du même genre, et leur niveau de vente.

J’explique tout sur la méthode de calcul de ce classement dans le bonus gratuit « Combien gagnent vraiment les auteurs auto-édités », à télécharger ici. Vous apprendrez à savoir par cœur combien de ventes réalisent les auteurs classés top 100, les auteurs classés 1000 etc …

  • L’indicateur “Les autres clients ont acheté/regardé”

Amazon est très généreux avec nous et fournit aux lecteurs des informations sur les autres livres achetés par les lecteurs du livre que vous êtes en train de regarder. Cette information est destinée aux clients, mais elle est très utile aux auteurs : elle vous permet de cerner le profil littéraire des lecteurs d’un livre ou d’un genre.

Voici le genre de questions auquel ce bandeau de recommandations permet de répondre :

Quels sont les livres les plus lus par mes lecteurs ?

Quelles questions se posent mes lecteurs ?

Quels autres thèmes intéressent les lecteurs de ce livre ou de ce genre ?

  • Les promotions

Il existe 2 types de promos :

Les promotions KDP pendant 5 jours, qui sont réglementées, et les baisses de prix que vous pouvez faire vous-même quand vous le souhaitez. Dans le premier cas, Amazon vous aide et peut mettre votre livre en avant. Dans le second, vous êtes très libre.

  • Gérer les commentaires

Les commentaires sont un élément clé de la décision des lecteurs. Il n’est pas vrai que les livres les plus commentés sont les plus achetés. J’en ai fait l’expérience, dans les deux sens.

En revanche, il faut savoir gérer les mauvais commentaires, qui peuvent être destructeurs. Il est normal d’avoir des lecteurs mécontents : on ne peut pas plaire à tout le monde. Mais comme le ferait un hôtelier sur TripAdvisor, il faut savoir répondre aux commentaires et justifier vos choix, ou répondre aux critiques. Amazon propose de commenter et de répondre aux commentaires :

Pour finir …

Il y a quelque chose qui me met hors de moi. Ce sont les « Astuces ».

On peut lire partout qu’il existe des astuces permettant de faire monter son livre dans les classements, de recueillir des commentaires, d’augmenter ses ventes ….

Il ne faut pas rêver, il n’y a pas d’astuces.

Ne croyez pas ceux qui vous recommandent de publier de faux commentaires avec d’autres comptes, ou de demander à des amis d’acheter et de publier un commentaire. D’une part, cela se voit. D’autre part, cela ne sert à rien, car les vrais lecteurs finiront par commenter et qualifier votre livre. S’il est excellent, d’autres se chargeront de le dire à la place de vos amis. Et leurs commentaires authentiques vaudront de l’or. C’est inutile de jouer avec les commentaires.

Ne croyez pas non plus ceux qui vous recommandent de mettre le prix de votre livre à 0 euros pour monter dans les classements. Oui vous aurez des téléchargements, puis des ventes. Mais 1 mois après, tout sera retourné dans l’ordre et vous serez au point de départ. C’est inutile de jouer avec les prix.

N’écoutez toujours pas ceux qui vous recommandent de poster des commentaires avec le lien vers votre livre sur des blogs et forums liés à votre thème. Franchement, ça ne marche pas. Tous les lecteurs les traitent comme du spam.

Ne suivez surtout pas non plus les conseils de ceux qui recommandent d’être présent sur tous les réseaux sociaux, et donc d’ouvrir des pages un peu partout : twitter, pinterest, instagram, linkedin … Mais quand et comment allez-vous gérer et animer ces pages, qui seront suivies chacunes par deux fans et demi ?

Soyons sérieux.

Toutes ces astuces sont destinées à créer de l’audience ou augmenter les pages vues de ceux qui les écrivent. Elles n’apporteront jamais un lectorat fidèle et des ventes pérennes de vos livres.

 

Vous savez tout. J’ai été vite sur certains points, mais la substantifique moelle est là.

Maintenant c’est à vous de jouer. Prenez de bonnes résolutions et appliquez –les. Il y a trop de gâchis. Trop de bons livres qui ne trouvent pas leur public. Suivez ces 3 piliers.

Parlons de votre livre

Quels sont les problèmes que vous rencontrez avec votre livre ? Je peux vous aider. Mais il faut que vous me disiez ce qui ne va pas. Répondez dans les commentaires ci-dessous, ou envoyez moi un mail.

Je réponds aux commentaires, je lis tous les mails. Essayons.

Si vous voulez être au courant des prochains articles, laissez-votre e-mail. No spam :

 

 

30 Comments

  1. Hello !

    Attention, problème chez moi sur l’image de la sous-catégorie « policier et suspens », qui mène vers une page qui n’a rien à voir avec le sujet.

    Sinon, je vois que j’ai intégré certaines des « règles à suivre » mentionnées.
    Pour ma prochaine publication (un recueil de SF intitulé « le chant de l’arbre-mère – une autre vision », qui ne sera pas avant encore quelques bons mois :
    1/ j’ai d’ores et déjà créé une page FB
    2/ je compte bien parler à 2-3 reprises dans mes prochaines newsletter et via des blogs sur mon wordpress (le pauvre est resté en friches depuis trop longtemps) en distillant des infos au fur et à mesure, histoire de « faire monter la pression » : extraits, « don » de certaines des nouvelles du recueil à quelques lecteurs / lectrices impliqué(e)s
    3/ envois de SP numériques 1-2 mois avant publication sur des sites tels que « simplementpro » et « livraddict » histoire que les premières chroniques sortent au moment de la publication, etc…
    4/ J’ai déjà mon trailer, aussi. Reste à créer une chaine youtube.
    5/ Et à publier sur instagram les illustrations présentes dans le recueil, au fil de l’eau 
    Je n’irai pas plus loin, histoire de ne pas trop disperser ma communication, non plus.

    Par contre, bémol sur cette phrase : « L’e-mail permet de toucher 100% de ses contacts, là où un message Facebook n’apparait en moyenne que sur 10% des murs de vos fans »
    Ce n’est pas totalement exact : beaucoup de gens n’ouvriront pas le mail.

    Le côté « promotion d’autres auteurs » via sa newsletter est intéressant également. Je le pratique via facebook, et un peu via newsletter, mais de façon trop sporadique.
    Reste donc à mettre en place un groupe d’auteurs motivés et à la pratique régulière. Ou à rejoindre une communauté de ce genre, parce que certains auteurs indépendants travaillent certainement déjà en ce sens, c’est certain ! Et oui, c’est clair, les autres auteurs sont des alliés en puissance, pas des ennemis à abattre.
    Au niveau du choix des plateformes, légère contradiction : tu conseilles de s’en tenir à KDP dans un premier temps, mais d’éviter le KDP select.
    Je pense au contraire que, quitte à s’en tenir à KDP, autant le faire en mode « KDP select » dans un premier temps. L’exclusivité ne dure que 3 mois, de toute façon.
    Itunes : pas nécessaire de posséder un apple du moment qu’on publie via la plateforme « draft2digital », par exemple. Je n’ai pas d’apple, je suis présent sur iTunes. Mais même par ce biais, leurs exigences de formatage les rendent… chiants. Exemples cons : interdiction de citer le prix d’un livre… interdiction d’utiliser la même couverture pour 2 épisodes d’une même série… bref.

    Concernant le fait de répondre aux commentaires, négatifs ou positifs : il faut être prudent et ne pas risquer de faire enfler la polémique. Pas facile. Je préfère ne pas répondre aux commentaires, pour l’instant.

    Concernant le fait de mettre un livre à 0€… Je ne le recommanderai pas non plus, SAUF ! Sauf s’il s’agit de proposer, de façon gratuite, le téléchargement des premiers 25% du roman, par exemple, en le publiant « à part ». C’est ce que j’ai fait avec mon roman « le chant de l’arbre-mère » : le premier opus (sur 4) est gratuit. En fin de cet opus, le lecteur trouve un lien pour acheter soit la version intégrale regroupant les 4 opus, soit le second opus (qui lui-même, mène au troisième opus, etc).
    Donc, le « perma-gratuit » a son intérêt, bien davantage que le gratuit temporaire que tu évoques.

    C’est tout pour le moment.
    Je te souhaite bonne réussite !
    Pascal

    • Olivier MorelOlivier Morel

      Merci Pascal de ton intérêt et de ton retour d’expérience.
      C’est très utile pour les autres lecteurs du blog.

    • luciuslucius

      Pas bête, l’idée des 25% gratuits permanents ! Je vais y réfléchir…

  2. Un super article ou tu as bien tout resumé.
    Je confirme une bonne communication avant la sortie du livre est importante. Il est vrai que j’avais mon blog depuis 3 ans lorsque j ai sorti mon premier livre “59 astuces pour décoder votre ado” ce qui m’a permis de faire un très bon démarrage en Kindle.
    Je conseille à tous les auteurs de publier en format broché. Actuellement je vends plus de livres papier que kindle. Je suis passée par createspace . J ai bien galéré au début mais maintenant après quelques guides parus ça va, je maîtrise la bête.
    Je finirai en disant qu’un livre même excellent ne se vendra pas tout seul si on ne met pas la main à la pâte avant et après la sortie du livre, même si c est arrivé à quelques auteurs chanceux.

    • Olivier MorelOlivier Morel

      Merci pour ton retour Marie-Dominique.
      Intéressant pour les lecteurs d’apprendre que tu vends plus en papier qu’en kindle.

  3. Merci pour cet article qui rappelle beaucoup de règles de bon sens et donne même des pistes auxquelles je n’aurais pas forcément pensé, Olivier. Je suis curieuse de voir votre blog évoluer.

    2 remarques cependant : je ne saisis pas ce que vous voulez dire par “YouScribe […] n’accepte qu’à partir de 20 ouvrages.” Je publie pour ma part chez Youscribe, ne serait-ce que pour offrir une alternative aux gens qui refusent absolument de passer par Amazon. (Je publiais également chez Kobo en ce sens, mais c’était avant qu’ils décident de ne plus reverser le moindre droit d’auteur tant que le montant total n’atteint pas une valeur plancher.)

    Je rejoins également Marie-Dominique sur le point des livres papier. Presque deux tiers de mes ventes se font en papier. Je savais que ce serait le cas car nombre des gens qui me suivaient avant même la sortie de mon premier roman s’intéressent à l’objet livre. De même, Marie-Dominique s’adresse apparemment à une génération qui s’est bien adaptée au tout numérique, mais n’est pas forcément née avec. Connaître son lectorat est un plus, mais il faut surtout garder en tête que le livre numérique est toujours bien moins développé en France que dans le monde anglo-saxon, grâce à des poids lourds de l’édition particulièrement butés.

    • Olivier MorelOlivier Morel

      Bonjour Sophie,
      Merci pour ton commentaire et tes remarques. C’est une très bonne nouvelle si le papier se vend bien pour vos livres. Cela étend le lectorat.
      Au plaisir d’échanger

  4. luciuslucius

    Merci pour cet article. J’y ai trouvé quelques pistes intéressantes, que je vais appliquer.

  5. Merci pour cet article, long mais intéressant et qui fait bien le tour de la question. J’ai bien aimé le positionnement à contre courant sur les outils marketing et les réseaux multiples.
    Je n’ai pas encore publié en format papier (roman) mais je vais le faire absolument, pour une raison très simple: je ne lis moi même jamais de livres numériques. Les écrans, je passe assez de temps dessus dans ma vie. Alors pour la lecture loisir il me faut mon bon vieux livre papier.
    Donc même si ça ne me rapporte rien, il me semblerait incohérent de négliger la publication dans ce format.

  6. Philmur31Philmur31

    Bonjour,

    Je vous remercie pour tous ces commentaires avisés. Je vais sortir mon premier “bébé”, comme on dit, et je note que j’ai du travail qui m’attend, même si je suis parvenu à trouver un éditeur (qui ne m’a rien couté), il est jeune et pour être plus sur je vais m’investir dans le côté promo ! Bon premier mai 😉

    • Max Axel BoundaMax Axel Bounda

      Comment s’appelle votre éditeur peut-être pourrais je lui soumettre mon manuscrit.

    • Olivier MorelOlivier Morel

      Bonjour,
      Merci pour votre intérêt pour le blog. Bravo pour votre éditeur, et travaillez la promo aussi longtemps que vous avez mis de temps à écrire le livre … c’est la règle !

  7. Max Axel BoundaMax Axel Bounda

    Bonjour Olivier,
    Je suis Max Axel, je vais publier le 10 juin mon premier roman sur amazon, et je suis étape par étape les 20 astuces pour publier sur amazon que vous m’avez envoyé. J’ai dejà 6 pré-commande en 10 jours.
    Cependant j’aimerais passer à la vitesse supérieur et je vais suivre à la lettre chacun de vos conseils.
    Merci pour tout.
    Ma mailing compte 700 mails mais je cherche à en rafler plus. Jusqu’à 3000 mails je verrai avec d’autres auteurs comment le partager.

    • Olivier MorelOlivier Morel

      Bonjour Max,
      Bravo, vous prenez bien les choses en main.
      700 mails, c’est déjà beaucoup si ce sont des lecteurs effectivement intéressés.
      Au risque de me répéter, passez autant de temps à promouvoir qu’il vous en a pris pour écrire. Promouvoir, c’est de l’endurance.
      Je vous souhaite de la réussite, envoyez moi le lien vers votre livre
      A bientôt

      • Max Axel BoundaMax Axel Bounda

        Opération Forêt des Abeilles

        Un matin du 24 décembre, alors que la vie de paisibles citoyens est rythmée par l’ambiance et la magie du Noël, l’hélicoptère militaire Nkussu One, se crashe mystérieusement avec à son bord, une arme de destruction massive qui menace d’exploser dans 72h, détruisant tout sur son passage dans un rayon de 50 Kms, si elle n’est pas reprogrammée à temps!
        Une unité spéciale est dépêchée sur les lieux pour désarmer cette bombe à retardement. Mais en pleine jungle, les membres du contingent font d’étranges rencontres et se voient pourchassés par une force invisible. Qu’arrive-t-il aux vaillants soldats?
        Entre temps, dans la capitale, un tueur professionnel est aux trousses du général chargé de superviser cette mission et sème des cadavres sur son passage. Du sang pour Noël, c’est le cadeau qu’il offre à tous ceux qui croisent son chemin. Mais qui est-il ? Pourquoi le fait-il ? Axelle-Marthe Koumba, jeune inspectrice et profileur, est chargée de mener l’enquête sur les morts qui s’empilent tour à tour à Libreville.
        Ces deux affaires sont-elles liées ? La bombe sera-t-elle désamorcée à temps ? Ils doivent faire vite. Ils n’ont que 72h.
        https://www.amazon.com/dp/B07CKXVJ5T?ref_=pe_2427780_160035660



Empaquetez votre roman dans un synopsis révélateur et efficace

Publié le dimanche 08 août 2021 dans « Écrire un roman »

Le synopsis est probablement le document le plus méprisé qu’on vous demande de préparer.

Le synopsis est parfois nécessaire car un agent ou un éditeur veut connaître, du début à la fin, ce qui se passe dans votre histoire. Ainsi, le synopsis doit transmettre l’ensemble de l’arc narratif d’un livre. Il montre ce qui se passe et comment l’histoire évolue, et il doit révéler la fin. Des résumés peuvent être requis lorsque vous présentez votre travail pour la première fois, ou ils peuvent vous être demandés plus tard.

Comment écrire un synopsis de roman

Ne confondez pas le synopsis avec le type de description marketing qui pourrait apparaître sur votre quatrième de couverture ou dans une description Amazon. Lorsque vous écrivez un synopsis, vous ne rédigez pas un article percutant pour les lecteurs qui suscite l’enthousiasme. Ce n’est pas un éditorial sur votre livre. Au lieu de cela, il s’agit d’un document qui aide un agent ou un éditeur à évaluer rapidement l’attrait de votre histoire et à déterminer si cela vaut la peine de lire l’intégralité du manuscrit.

Quelle doit être la longueur d’un synopsis ?

Vous trouverez des conseils contradictoires à ce sujet. Cependant, je recommande de faire court, ou au moins de commencer court. Rédigez un synopsis d’une ou deux pages (environ 500 à 1 000 mots, interligne simple) et utilisez-le par défaut, à moins que les directives de soumission d’une maison d’édition ne demandent quelque chose de plus long. Si votre synopsis est plus long, un maximum de deux pages est généralement acceptable. La plupart des agents/éditeurs ne seront pas intéressés par un résumé de plus de quelques pages (ils sont fainéants et n’ont pas de temps à perdre).

Bien que cet article s’adresse aux écrivains de fiction, les mêmes principes peuvent être appliqués aux mémoires et autres œuvres narratives de non-fiction.

Pourquoi le synopsis est important pour les agents et les éditeurs

Le synopsis garantit que les actions et les motivations des personnages sont réalistes et logiques. Un synopsis révélera tous les gros problèmes de votre histoire – par exemple, des fins telles que « c’était juste un rêve », des actes de Dieu ridicules, des facilités scénaristiques, une catégorie romance se terminant par un divorce… Cela peut révéler des défauts d’intrigue, de graves lacunes dans la motivation des personnages ou un manque de structure. Ou cela peut révéler à quel point votre histoire est rafraîchissante ; s’il n’y a rien de surprenant dans votre histoire ou si son intrigue est galvaudée, votre manuscrit risque de ne pas être lu.

La bonne nouvelle : certains agents détestent les synopsis et ne les lisent jamais ; c’est typique chez les agents spécialisés dans le travail littéraire, où l’histoire est relayée au second plan, voire au troisième. Dans tous les cas, en lisant un synopsis, les agents ne s’attendent pas à une œuvre d’art. Vous pouvez impressionner avec un langage pauvre, clair et puissant.

Les synopsis doivent généralement être écrits à la troisième personne, au présent (même si votre roman est écrit à la première personne). Pour les mémoires, je recommande la première personne, mais la première ou la troisième sont acceptables.

Ce que le synopsis doit accomplir

Dans la plupart des cas, vous commencerez le synopsis avec votre protagoniste. Vous décrirez son état d’esprit et ses motivations au début de l’histoire, puis expliquerez ce qui se passe pour changer sa situation (phénomène souvent connu sous le nom d’incident incitatif). La motivation est ici assez critique : il faut comprendre ce qui pousse ce personnage à agir.

Une fois que le protagoniste est établi, chaque paragraphe fait idéalement avancer l’histoire (avec des événements se déroulant exactement dans le même ordre que dans le manuscrit), avec une forte narration de cause à effet, y compris les scènes clés de votre roman. Nous devons voir comment se déroule le conflit de l’histoire, qui ou quoi est à l’origine de ce conflit et comment le protagoniste réussit ou échoue à le gérer.

À la fin, nous devrions comprendre comment ce conflit est résolu et comment la situation du protagoniste, à la fois interne et externe, a changé.

Si vous couvrez toutes ces choses, cela ne vous laissera pas beaucoup de place pour les détails ou les futilités, surtout si vous condensez le synopsis sur une seule page. Vous ne pourrez pas mentionner chaque personnage ou événement ou inclure chaque scène – concentrez-vous uniquement sur celles qui affectent matériellement les décisions du protagoniste ou notre compréhension des événements de l’histoire. Vous devrez peut-être exclure certaines sous-parcelles de votre intrigue et vous devez absolument rester en dehors des complots secondaires. Si par exemple il y a une fusillade au point culminant de votre histoire ou une grande scène de combat, il est inutile d’entrer dans les détails de la chorégraphie et d’énumérer le nombre de coups-de-poing lancés. Au lieu de cela, dites qu’il y a un grand combat et indiquez clairement qui gagne et qui perd.

Pour décider quels personnages méritent une place dans le synopsis, vous devez examiner le rôle qu’ils jouent et leur influence sur le protagoniste ou le changement de direction de l’histoire. Nous devons voir comment ils entrent dans l’histoire, la qualité de leur relation avec le protagoniste et comment leur histoire se résout. Tout personnage qui mérite d’être placé dans un synopsis doit avoir au moins deux à trois mentions. Si vous pouvez vous en tirer en ne les mentionnant qu’une seule fois, ils ne méritent peut-être pas de figurer dans le synopsis.

Une bonne règle de base pour déterminer ce qui doit rester dans le synopsis et ce qui doit être retiré est de se demander : « Si la fin n’a pas de sens sans que tel personnage ou telle intrigue ne soit mentionné, alors il faut l’inclure dans le synopsis. »

Un synopsis devrait aller droit au but — rapidement

Voici un exemple de ce que je veux dire :

Très verbeux : Au travail, Carole cherche David partout dans le bureau et le trouve finalement dans la salle des fournitures, où elle lui dit qu’elle n’aime pas les remarques qu’il a faites à son sujet lors de la réunion du personnel.

Serré : Au travail, Carole confronte David à propos de ses remarques lors de la réunion du personnel.

L’erreur de synopsis la plus courante

Ne commettez pas l’erreur de penser que le synopsis ne fait que détailler l’intrigue. Cela finira par se lire comme un récit mécanique de votre histoire, sans profondeur ni texture.

Réfléchissez à ce que cela donnerait si vous résumiez un match de football en disant : « Eh bien, les Français ont marqué. Et puis les Allemands ont marqué. Ensuite, les Français ont marqué deux fois de suite. » C’est stérile et cela ne nous donne pas le sens du déroulement des événements.

Au lieu de cela, vous diriez quelque chose comme : « Les Français ont marqué après plus d’une heure d’un match sans but, et l’outsider de l’équipe a mené le jeu. La foule s’est déchaînée… »

Le secret d’un bon résumé

Un synopsis comprend les émotions et les réactions des personnages face à ce qui se passe. Cela vous aidera à éviter un texte qui se lit comme un manuel de mécanicien. Incluez à la fois l’avancement de l’histoire (les intrigues) et la substance des personnages.

Pour les histoires avec la construction d’un large monde ou avec un cadre historique étendu

Certains écrivains peuvent avoir besoin d’entamer leur synopsis avec un ou plusieurs paragraphes qui aident à établir le monde dans lequel nous entrons ainsi que les règles de ce monde. Cela nous aide à mieux comprendre les personnages et leurs motivations une fois introduits. Par exemple, un synopsis de Harry Potter pourrait clarifier d’emblée que le monde est divisé en moldus et sorciers, et que les moldus n’ont aucune idée qu’un monde magique existe. Ou, ce fait pourrait être relayé dans le synopsis une fois que Harry Potter aura appris lui-même l’existence d’un tel monde.

Dans un roman historique, un écrivain pourrait devoir établir des attitudes culturelles ou des faits qui pourraient ne pas être connus des lecteurs contemporains, afin que les actions des personnages aient un sens et que le poids du conflit soit clair.

Dans la science-fiction et la fantasy, essayez d’éviter les termes ou les noms appropriés – des mots qui n’existent pas dans notre monde réel – qui doivent être définis ou expliqués, à moins que ces termes ne soient au cœur de votre histoire (comme « moldus » dans Harry Potter). Au lieu de cela, essayez de faire passer le message dans un langage que tout le monde peut comprendre. Le but ici est de se concentrer sur la narration plutôt que d’augmenter la charge de travail mentale de l’agent/éditeur, qui doit déchiffrer et mémoriser le vocabulaire inconnu.

Évitez de diviser le synopsis en sections

Dans la plupart des cas, le synopsis doit commencer et se terminer sans interruption, section ou autre sous-titre. Cependant, à l’occasion, il peut y avoir une raison d’ajouter des sections au synopsis, en raison de la structure narrative unique de votre livre. Par exemple, si votre roman a des chronologies entrelacées, ou s’il saute dans le temps et dans l’espace, vous voudrez peut-être commencer chaque paragraphe par une entrée en gras (« Paris, 1893 »), pour établir de façon succincte et économique où nous en sommes. En dehors de cela, évitez de découper l’histoire de quelque manière que ce soit ou d’énumérer un groupe de personnages à l’avance, comme si vous écriviez une pièce de théâtre. Les personnages doivent être présentés au moment où ils entrent dans l’histoire ou lorsqu’ils contribuent spécifiquement à l’avancement de l’histoire.

Pièges courants du synopsis de roman

Ne vous laissez pas abattre par les spécificités des noms de personnages, des lieux et d’autres noms ou termes propres. Tenez-vous en à l’essentiel. Utilisez le nom de vos personnages principaux, mais si une serveuse entre dans l’histoire pour une seule scène, appelez-la « la serveuse ». N’entrez pas dans les détails et ne dites pas « Sophie, la serveuse turbulente qui parle à tout le monde et travaille sept jours sur sept… » Lorsque vous mentionnez des noms spécifiques, il est courant de mettre le nom en majuscules en premier lieu, il est donc facile pour les agents ou les éditeurs de voir en un coup d’œil qui sont les personnages clés.

Ne perdez pas de temps à expliquer ou à déconstruire le sens ou les thèmes de votre histoire. Cela peut être un problème particulièrement persistant avec les mémoires. Un synopsis raconte l’histoire, mais il n’essaie pas d’offrir une interprétation de cette histoire.

Évitez de parler de la construction de l’histoire. C’est lorsque que vous ajoutez des éléments qui décrivent la structure du livre, comme « dans le point culminant du roman » ou « dans une série de scènes tendues ».

Évitez de raconter l’histoire d’un personnage, à moins qu’elle soit liée aux motivations et aux désirs du personnage tout au long du livre. Une phrase ou deux suffisent pour contextualiser un personnage ; idéalement, vous devriez faire référence à son origine uniquement si elle affecte le déroulement des événements. Si vous avez écrit une histoire avec des flash-back, vous en inclurez probablement peu, voire aucun, dans le synopsis.

Évitez d’inclure des dialogues, et si vous le faites, soyez économe. Assurez-vous que le dialogue que vous incluez est absolument emblématique du personnage ou représente un moment charnière dans le livre.

Ne posez pas de questions rhétoriques ou sans réponse. N’oubliez pas que votre objectif ici n’est pas d’attirer un lecteur.

Bien que votre synopsis reflète votre capacité à écrire, ce n’est pas l’endroit pour étaler votre prose. Cela signifie que vous devez laisser de côté toute tentative d’impressionner avec des descriptions poétiques. Vous ne pouvez pas prendre le temps de tout montrer dans votre synopsis. Souvent, il vous faut dire les choses, et parfois c’est déroutant pour les écrivains à qui on a ressassé durant des années de « montrer et de ne pas dire ». Par exemple, il sera judicieux de dire abruptement que votre personnage principal est un « romantique désespéré » plutôt que d’essayer de le montrer avec des scènes à rallonge.







Conseils d’écriture pour surmonter la page blanche

Publié le mardi 03 août 2021 dans « Écrire un roman »

Quiconque écrit, que ce soit pour l’école, pour le travail ou pour gagner sa vie connaît cette scène : vous êtes assis là, un document vierge ouvert sur votre écran d’ordinateur, le petit curseur accusateur qui clignote silencieusement et votre esprit est complètement vide

Syndrome de la page blanche

Apprendre à surmonter le blocage de l’écrivain aidera votre croissance en tant qu’écrivain. Si vous avez déjà souffert du syndrome de la page blanche, vous savez que ce blocage peut vous empêcher de produire votre meilleure écriture. Heureusement, il existe de nombreuses techniques créatives que vous pouvez intégrer pour obtenir ces premiers mots sur la page et faire à nouveau couler votre créativité.

Qu’est-ce que le syndrome de la page blanche ?

Le syndrome de la page blanche – aussi connu sous le terme de leucosélophobie – décrit les blocages créatifs et les conflits au niveau des schémas de pensée dont souffrent de nombreux écrivains à un moment donné de leur carrière. Bien que le syndrome de la page blanche puisse frapper à n’importe quel moment d’un processus créatif, il semble survenir le plus souvent lorsque vous commencez le processus d’écriture, en regardant un document vierge et en essayant de formuler votre première phrase. Il existe de nombreuses causes au blocage de l’écrivain et, de la même manière, de nombreuses méthodes pour le vaincre. De nombreux grands écrivains, tels que Charles Bukowski et Stephen King, ont écrit sur leur propre blocage de l’écrivain et sur les mesures qu’ils ont prises pour le surmonter.

Vaincre le syndrome de la page blanche

Il existe de nombreuses ressources que vous pouvez rechercher si vous vous demandez comment vaincre le syndrome de la page blanche. Les écrivains professionnels ont une variété de techniques éprouvées qu’ils emploient pour les aider à maintenir un haut niveau de production créative.

L’astuce est de ne pas être obsédé par la recherche d’ouvertures liminaires parfaites, mais plutôt de se concentrer sur l’obtention de mots sur la page – n’importe quel mot. Le plus souvent, cela signifie oublier la brillante ligne d’ouverture et à la place écrire un tas de conneries que vous n’utiliserez jamais. Ce que vous découvrirez, c’est qu’une fois que votre page est pleine de mots inutiles, les « bonnes choses » commenceront à couler.

Pour vaincre le syndrome de la page blanche, voici ce que vous pouvez faire :

Engagez-vous dans une routine

Avoir un processus d’écriture défini et une routine d’écriture peut vous aider à éviter la procrastination et à garder vos muscles créatifs actifs. Gardez un lieu et un horaire d’écriture définis, que ce soit à la maison ou dans un café, pour vous aider à continuer à travailler et à arrêter de tergiverser.

Utilisez un stylo et du papier

Changez de méthode ! Éloignez-vous du clavier, prenez un stylo et du papier (volez-le dans le bac de l’imprimante si vous n’avez pas de cahier ou de papier vierge dans les parages) et écrivez à la main. Mieux encore, procurez-vous un joli stylo plume et du papier vraiment classe – quelque chose qui vous donne envie d’écrire juste pour la sensation de l’encre qui coule sur le papier – et commencez à former de belles lettres sur votre page… peut-être que les idées viendront.

Changer d’endroit

Au lieu de changer de support, changez l’endroit où vous avez l’habitude d’écrire : un café, une bibliothèque, un bar pour motards… n’importe où pourvu que vous fassiez bouger les choses.

Travaillez avec des invites d’écriture

La recherche d’invites et d’exercices d'écriture peut vous aider à surmonter la page blanche et à surmonter les blocages créatifs. Par exemple :

  • Décrivez une expérience d’achat,
  • Notez les dix premiers objets que vous voyez dans votre champ de vision,
  • Rédigez une liste de vos dix chansons préférées,
  • Enregistrez tout ce que vous entendez,
  • Faites des associations d’images avec des couleurs,
  • Etc.

Ceci est particulièrement utile lorsque vous vous sentez coincé dans les premières étapes exploratoires d’un processus et que vous avez du mal à trouver un sujet général ou une prémisse sur laquelle écrire.

Adoptez l’écriture libre

Souvent, la meilleure façon de guérir le syndrome de la page blanche est simplement de commencer à écrire, même si vous écrivez en dehors des limites du projet sur lequel vous êtes bloqué. Que vous ayez du mal avec la première phrase d’un livre ou le dernier paragraphe d’un essai, prendre une seconde pour écrire librement et faire un remue-méninge peut vous aider à surmonter même les pires cas de blocage de l’écrivain. Si vous vous sentez accablé d’essayer de respecter une date limite ou d’atteindre un nombre de mots, prenez le temps de rêvasser un peu et de noter toutes les idées originales qui vous viennent à l’esprit. L’essentiel est qu’un processus créatif n’a pas besoin d’être linéaire, et vous pouvez vous donner un peu de temps non structuré pour simplement écrire librement.

Commencez au milieu

Étant donné que la page blanche est plus intimidante au début d’un nouveau travail créatif, une technique d’écriture créative utile consiste à aller de l’avant et à écrire une partie différente de votre travail. Si vous vous sentez coincé, donnez-vous la liberté de parcourir une histoire ou un essai et d’écrire ce qui vous semble le plus facile, quitte même à commencer par la fin !

Concentrez-vous sur un autre aspect de votre travail

Semblable à l’écriture hors séquence, une façon de surmonter le blocage de l’écrivain est de se concentrer sur un aspect différent de votre travail. Si vous avez du mal à reconstituer un plan, passez à d’autres problèmes créatifs comme le développement du personnage. Un blocage créatif peut être épuisant, alors donnez-vous une marge de manœuvre et ne soyez pas trop dur avec vous-même si vous vous sentez coincé.

Travaillez sur tout autre chose

Si vous vous sentez particulièrement coincé, une technique pour surmonter le blocage de l’écrivain consiste à écrire sur un projet complètement différent. Passer du premier brouillon d’un roman à une nouvelle peut être un excellent moyen de faire bouger les choses et de vous rafraîchir de manière créative. Si vous êtes aussi un blogueur, écrire un article peut être une excellente occasion de travailler sur quelque chose d’autre.

Acceptez l’imperfection

La plupart des écrivains luttent contre le perfectionnisme et le doute de soi. Une chose à garder à l’esprit lorsque vous cherchez les bons mots ou la phrase parfaite est qu’il n’y a pas un seul élément qui fera ou défera votre histoire. Adopter l’imperfection et le désordre du processus d’écriture rendra le travail sur n’importe quel projet d’écriture beaucoup plus facile.

Limitez les distractions

Écrire est un travail difficile. Il est vital de protéger votre temps d’écriture et de limiter les distractions. Si vous êtes souvent tenté de tweeter ou d’écouter un podcast ou de vérifier vos notifications pendant vos sessions d’écriture, pensez à retirer les appareils électroniques de votre espace.

Faites une pause

La méthode la plus simple pour surmonter le blocage de l’écrivain est simplement de faire une pause. Vous seriez étonné de voir ce qu’une rapide promenade à l’extérieur ou un petit aller-retour à la cafetière peut provoquer dans votre esprit et aider à vous vider la tête.

Conclusion

Une fois que vous avez surmonté l’obstacle initial du début, vous constaterez généralement que les mots commencent à venir. Ce ne sont peut-être pas les meilleurs mots ou même des mots vaguement justes, mais ce sont des mots – laissez-les venir, puis traquez-les sans pitié lorsque vous révisez et éditez.

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