Comment signer avec un LABEL / se faure BiEN distribuer /
COMMENT ENTRER EN LABEL QUAND ON EST ARTISTE INDÉPENDANT ?
Artistes, vous le savez sans doute, mais, être sous la houlette d’un label, indépendant ou pas, permet de booster sa carrière musical, et plus généralement, de se parer de précieux conseillers pour faire vivre sa musique. Pour que vous maximisiez vos chances de rejoindre un label, et que vous compreniez bien à quoi il sert, on vous donne aujourd’hui quelques pistes.
Créer de la musique n’a jamais été une mince affaire ; nombreux sont ceux à s’y être essayé. Parmi tous ces musiciens passionnés qui ont réussi à construire ce « puzzle de mots et de pensées », en rythmes et en sons, certains — la plupart, il faut l’avouer et garder la tête froide — se sont malheureusement noyés dans l’infini océan de l’industrie musicale. Les raisons sont multiples, mais la principale repose probablement sur le fait qu’ils n’ont pas su s’entourer, n’ont pas trouvé de structure, d’équipe – label, éditeur, manager.euse – pour garder le cap.
La musique, aujourd’hui encore plus qu’hier, n’est plus qu’une unique entreprise de création artistique. Elle est un business, un nid de compétences, qui regroupe en son sein bien d’autres types de savoir-faire ; qu’ils soient juridiques, économiques, promotionnels et passons. Conscient de cette réalité, vous devez dès lors former des alliances avec les professionnels de l’industrie de la musique qui vous permettront de vous y retrouver, de vous épanouir dans votre projet musical. Ça tombe bien, les labels, ces structures spécialisées dans les domaines cités, sont là pour vous.
1. Comment trouver et rejoindre un label adapté à sa musique ?
Malgré le ton grinçant de cette introduction, intégrer un label est amplement possible. D’abord, parce que les structures indépendantes (de qualité) bourgeonnent en France. Ainsi, comme nous vous l’expliquions dans notre article Comment contacter les journalistes musicaux ?, la première étape est de se familiariser avec cet univers et ses composantes, dans l’idée de s’adresser aux personnes qui pourront être sensibles à vos productions musicales – exactement à la façon dont les médias sont guidés par leur ligne éditoriale. Toute cette préparation, cette recherche du bon interlocuteur en somme, constitue donc le point de départ, essentiel, pour tout ce qui arrivera après. Il n’y a pas de marche à suivre type pour y parvenir, mais dites-vous bien que, (quasiment) derrière chaque chanson, se cache le nom de celui ou celle qui l’a produit — en gros, d’un contact possible dans la musique. Sinon, ici, sur Groover, nous avons réuni plus d’une centaine de labels, chacun avec ses propres goûts. Ils ne demandent qu’à recevoir vos chansons/projets musicaux, bien entendu, selon leur(s) style(s) de prédilection. Envoyez donc un mail, histoire de briser la glace.
Maintenant que vous savez à qui glisser votre musique, jetons un œil à ce que vous devez leur fournir. Il va sans dire que vous devez absolument avoir quelque chose à présenter — pourquoi pas en les invitant à lorgner sur vos réseaux sociaux, votre page SoundCloud, YouTube, Spotify et tout autre moyen d’accéder à votre musique. Et pour les musiciens en quête de followers, vous pouvez lire notre article dédié à Instagram 👈
Le principe est presque le même que pour rentrer en contact avec les journalistes, le dossier de presse en moins : il faut créer un intérêt de la maison de disque, du label à votre égard, votre profil. Un bon moyen de susciter l’intérêt des labels étant évidemment de développer votre fan base et de générer beaucoup de streams sur Spotify.
| Voir aussi : Spotify for artists : comment générer des streams sur Spotify ?
Nourrissez vos échanges avec votre interlocuteur, en leur envoyant perpétuellement vos nouveaux morceaux ; le but de cette manœuvre est de séduire le label, que celui-ci garde un œil sur votre évolution, jusqu’à qu’il propose de vous produire. La suite est une histoire de contrats ; nous y reviendrons. Ne soyez pas trop pressé, et soyez malin. Tout refus ne doit pas vous miner le moral. Si ce n’est pas avec untel, un autre pourrait être partant pour vous accompagner. Encore une fois, tout est une question de sensibilité artistique. La différence se fera sur la pertinence du choix de vos accompagnants.
| Écouter notre podcast : Comment bien choisir son label et son contrat ?
2. Ce qu’un label peut faire pour vous
Partons du principe que, ça y est, un label veut vous signer. Ce dernier peut vous proposer plusieurs types d’aides — selon ses moyens. Ces « moyens », peuvent d’abord être d’ordre financier. C’est-à-dire, qu’ils payeront à votre place, par exemple, des sessions de studio, des ingénieurs du son ou toutes autres personnes supplémentaires intervenant sur votre musique ; c’est ce qu’on appelle le processus de production. Aussi, tout ce qui est en rapport avec votre image, de la réalisation d’un clip à des photos prises par un professionnel. Un label vous permettra également de gagner de l’argent, c’est ici qu’apparaît son caractère juridique. Par cette notion, nous parlons de vos droits en tant qu’artistes ; comme la propriété intellectuelle et les droits d’auteurs ; deux prestations émises par, la fameuse SACEM, et la moins connue (mais tout aussi importante), ADAMI. Évidemment, ce point ne se fera pas sans l’intervention d’un spécialiste ni sans votre accord. Gardez bien en tête pour vos futures négociations, qu’avec votre qualité d’artiste, vous êtes le rouage essentiel de cette mécanique.
| Voir aussi : Tout savoir sur les droits en musique – droits éditoriaux, droits phonographiques et droits de synchronisation
Aussi, votre maison de disque vous aidera pour toute la promotion de votre musique. De nouveau, les possibilités sont éparses et oscille (ou cumule), entre, engager un.e attaché.e de presse, faire appel aux services d’un.e journaliste pour écrire votre bio, démarcher des médias ou tout autre support pour faire de la publicité… Les moyens sont nombreux, et ne cessent de croître — vous rappelez-vous de la campagne publicitaire de PNL pour leur album Deux Frères ? Et concernant les concerts ou toutes prestations live, le nerf de la guerre ? De nouveau, c’est votre maison de disque qui pourra s’en charger, faisant cette fois appel à son réseau de tourneurs/bookers. Le merchandising ? C’est encore le label qui peut vous aider à fournir ce service. La distribution physique et en ligne de votre musique ? C’est toujours eux qui pourront s’en occuper — quelque soit leur statut, indépendant ou non, renommé ou pas. En tout cas, ne prenez pas peur : c’est vous qui aurez le dernier mot, avec plus ou moins de largesse de manœuvre. Tout dépend du type de contrats que vous aurez signé, au début de votre collaboration.
3. Les contrats d’artiste et de licence
Voici les trois principaux types de contrats que vous pourrez trouver. D’abord, le plus populaire, le contrat « d’artiste » — ou contrat « d’enregistrement exclusif ». Ici, le label mettra la main à la poche pour tout ce qui concerne les frais d’enregistrement, la publication et la diffusion de votre musique. Aussi, il gérera tout ce qui se rapporte au marketing et à la promotion. Il pourra également vous accompagner dans la création, via un directeur artistique.
À propos de votre rémunération, elle se basera sur votre temps de travail (c’est-à-dire sur le temps que vous passez à composer), et sur un pourcentage des revenus que vous aurez généré grâce à votre musique — comme celui sur vos ventes de disques. C’est ce qu’on appelle les « royalties », et le pourcentage varie selon la renommée de l’artiste, ou, selon la négociation initiale. Souvent, un artiste touche entre 5 et 20 %. Dans ce contrat d’artiste, vous stipulerez aussi de la durée qui vous lie à votre producteur (habituellement, 2 ou 3 ans), ainsi que le nombre de projets musicaux (albums, EP, etc.) que vous lui devez, qui, pour la plupart des cas, ne dépasse pas les 2.
L’avantage ici, est simplement que vous n’avez rien à payer de vous-même pour votre musique : de l’enregistrement à la distribution, tout le processus est pris en charge. L’inconvénient, c’est que vous toucherez une petite somme par rapport à la totalité des probables bénéfices engendrés, et que vous ne serez pas propriétaire de vos enregistrements (aussi appelé les « masters »).
Maintenant, le contrat de licence, sans doute le plus important aujourd’hui, dans cette aire d’auto-production. Il traite de tout ce qui est en rapport avec la vente de votre musique. Pour accéder à ce dernier, il y a deux cas. Le premier : vous avez signé un contrat d’artiste ; l’intégralité de cette prestation sera déjà prise en charge par le label avec lequel vous êtes unis. Le second : vous vous êtes auto-produit, et vous avez donc un disque fini — dont vous êtes le propriétaire.
Dans cette deuxième hypothèse, votre maison de disque n’aura plus un rôle de producteur, sinon d’éditeur. Elle s’investira alors exclusivement dans les domaines de la promotion, la communication et le marketing. Il est important de souligner ici, qu’après la ratification de ce contrat, vous accordez à votre maison de disque, pour une durée déterminée, la possibilité de reproduire, fabriquer et communiquer sur vos enregistrements — vous lui accordez une licence en somme. Vous l’aurez compris, l’utilité de cette démarche est de maximiser les ventes de votre musique en la diffusant massivement, sur tous supports, grâce aux contacts et à l’expertise de votre label. Par contre, si cela ne marche pas, les pertes seront conséquentes, vu que vous aurez déjà financé tout le processus de création avec vos économies.
| Découvrir les conseils de CMC Studio : Pourquoi signer en maison de disques et comment faire ?
4. Le contrat de distribution
Comme son nom l’indique, ce contrat lie l’éditeur et/ou le producteur au distributeur. Il vous permettra donc de faire appel à des spécialistes, qui auront pour mission de rendre accessible votre musique, que ça soit de façon physique (via des disquaires indépendants, les grands magasins…), ou digitale (Spotify, Apple Music, Deezer, Google Play et autres services musicaux). Là encore, le distributeur achète un produit fini, prêt à être commercialisé. Pour se rémunérer, il prendra une marge sur le prix en gros (de votre musique). Si vous avez un contrat d’artiste, ce processus est compris dans le contrat ; pareil pour les contrats de licence.
| Voir aussi : Comment distribuer au mieux sa musique et quel distributeur choisir ?
Enfin, si vous vous êtes auto-produit et que vous avez donc géré les aspects artistiques et commerciaux, ce dernier contrat est fait pour vous. Il vous permettra de rendre accessible votre musique, et vous en tirerez (presque) tous les bénéfices, sans rien reverser à la maison de disque. Cette entreprise est très compliquée, et est principalement réservée aux compositeurs déjà bien installés dans le milieu. Pire encore qu’avec le contrat de licence, si ça ne marche pas vous perdrez gros, très gros !
Pour résumer tout ça, et vu la période que nous vivons, ce moment où la création n’est plus réservée à une élite et où l’on peut produire à (presque) moindre coup, le contrat de licence semble le plus adapté. Toutefois, pour débuter et vous construire une base solide avec un label qui vous inspire confiance, nous vous conseillons le contrat d’artiste. Vous gagnerez certes moins, mais vous pourrez vous concentrer quasiment exclusivement sur la création de musique — faites tout de même très attention à la durée de votre union. Et si L’Amour dure trois ans parlait finalement d’un contrat d’artiste ?
5. Quelques exemples des meilleurs labels indépendants
Cracki Records
La ligne artistique du label Cracki Records est variée, fonctionne au coup de cœur, et a pour volonté de proposer un large panel musical, éclectique et de qualité. Un laboratoire donc, mais aussi un tremplin: l’accompagnement et le développement de jeunes artistes en devenir est notre leitmotiv.
Styles de musique : electropop, indie pop, indie rock, nu-disco, pop soul, psychedelic pop, synthpop, synthwave.
Artistes signés chez Cracki Records : Agar Agar, Saint DX, Alma Elste, GENTS, Lucien & The Kimono Orchestra, Mangabey, Yen Yen, Antonin Appaix et bien d’autres…
Mind
Le label Mind / Din Records est un label de musique indépendante basée à Paris et au Havre.
Style de musique : hip hop, rap, trap, r&b, etc.
Artistes signés chez Mind : Médine, Brav, Tiers, Daryl, Oumar, Pirate 182.
| Contacter Mind / Din Records
Colligence Records
Une équipe passionnée, qui défend une maison de disques et d’édition qui fournit aux artistes tout ce dont ils peuvent avoir besoin pour leur carrière. Leur équipe est composée d’un directeur de label, d’un responsable de la communication, d’un booker et d’un responsable marketing.
Styles de musique : tous les styles.
Artistes signés chez Colligence Records : Dimanche, Sacre, Söra, Poppy Moukoukenoff, Theophane, MAB, Babysolo33.
| Contacter Colligence Records
Chinese Man Records
Label indépendant créé en 2004.
Styles de musique : funk, hip hop, latin music, soul, rap, r&b.
Artistes signés chez Chinese Man Records : Chinese Man (High Ku, Sly, Zé Mateo), Taiwan MC, Scratch Bandits Crew, Deluxe, Baja Frequencia, Youthstar, Rumble, LeYan, Skoob le Roi, Tomapam…
| Contacter Chinese Man Records
La Souterraine
Réseau pop underground français et francophone, publiant des compilations depuis 2014. La Souterraine est une association française créée par Benjamin Caschera et Laurent Bajon. Les créateurs de la structure la définissent comme « labo d’observation de l’underground musical français ». L’association exerce aussi l’activité de label en publiant des compilations et des albums d’artiste pas ou peu diffusés. 2016 voit la publication d’un disque hommage à Mathieu Boogaerts. En janvier 2019, La Souterraine héberge 700 artistes (190 compilations, 2 000 chansons) sur sa plateforme Bandcamp et revendique 50 000 utilisateurs uniques.
Styles de musique : tous les styles.
Jeune à Jamais
Jeune à Jamais développe un catalogue musical urbain à l’esthétique unique. Label, éditeur, découvreur de talents et superviseur musical, Jeune à Jamais rêve d’être le reflet d’une génération. JAJ est une structure rattachée à la maison d’édition Alter K.
Styles de musique : urbain.
Artistes signés chez Jeune à Jamais : Andie Luidje, Jo Le Pheno, Marty de Lutece, Nodey, Pehoz, Roseboy666, Sali, Ucyll & Ryo, Wit., Zuukou Mayzie.
Cookie Records
Un label et des playlists pleines de bonnes vibrations.
Styles de musique : disco, electro, french house, nu-disco.
10 CHOSES À SAVOIR SUR LA DISTRIBUTION MUSICALE EN LIGNE
Grâce aux services de distribution en ligne comme TuneCore, tout le monde peut avoir sa musique sur des plateformes de streaming comme Spotify, Apple Music, Deezer, TikTok, etc. dès qu’il a de la musique à partager !
Voici 10 choses à savoir sur la Distribution Musicale en ligne 👇
1- C’est accessible à tous ! ✌️
Fini le temps ou vous deviez envoyer une démo de votre musique à une maison de disque, puis vous alliez faire un vœu qu’un jour, peut-être, si les planètes s’alignaient, on vous réponde. Depuis l’avènement d’internet et des plateformes de musique en ligne, la distribution de votre musique s’est démocratisée ! Aujourd’hui grâce à des services en ligne comme TuneCore tout ce que vous avez à faire c’est de créer un compte, envoyer votre musique et TuneCore se charge de la distribuer au plus grand nombre ! Il n’y a pas de sélection, tout le monde peut-être sur Spotify, à partir du moment où c’est de la musique !
| Voir aussi : Comment générer plus de Streams sur Spotify ?
2- Ce ne sera pas votre plus gros investissement. 📈
Maintenant que vous savez qu’être sur les plateformes de Streaming n’est pas réservé à Ariana Grande et Drake, vous vous demandez naturellement combien ça coûte ? Encore une fois, le service se veut accessible à tous ! Vous pourrez donc distribuer votre musique, comme par exemple un single, à partir de 9,99 € (voir l’ensemble des tarifs de distribution). Pas besoin de casser votre tirelire donc et l’autre bonne nouvelle c’est que cela vous rapportera même des revenus !
| Voir aussi : Comment gérer votre budget lors de la sortie de votre musique ?
3- C’est la principale source de revenus dans la musique et vous gardez 100% ! 💰
Chaque écoute en streaming, téléchargement ou utilisation de votre musique dans une vidéo vous rapporte de l’argent. Après avoir distribué votre musique, TuneCore se charge de la collecte des revenus et les rends disponibles sur votre compte TuneCore. Sur cet argent, il n’y a pas de commission, vous en gardez donc 100%, pour les réinvestir sur d’autres parties de votre projet comme la promo (poke 👉 Groover), vos instruments ou le tour-bus de vos rêves ! Même si cela parait logique, historiquement dans l’industrie musicale, les artistes ne touchaient qu’un pourcentage minoritaire de ces redevances, dont la majorité étaient reversés au label ou à la maison de disque. C’est donc une révolution qui donne aux artistes indépendants + de pouvoirs, mais aussi + de responsabilités (Cf. l’oncle de Peter Parker dans Spider-man).
4- C’est rapide ! Mais prenez votre temps. ⏰
Quand votre musique sort fraichement du studio, vous n’avez qu’une envie : la partager avec le monde ! Bonne nouvelle, il est possible de distribuer votre musique via TuneCore en seulement quelques jours, mais nous conseillons fortement de prévoir 3 à 4 semaines entre l’upload de votre musique et sa date de sortie. Premièrement car ça vous laissera le temps de préparer un plan de sortie avec de la promo (Re-Poke 👀 Groover), deuxièmement ça laissera l’opportunité aux éditeurs des plateformes musicales d’écouter votre titre. Enfin ça vous laissera de la marge si vous devez apporter une modification sur vos informations de sortie : crédits, pochette, etc…
| Voir aussi : Comment entrer dans des playlists Spotify ?
5- Pas besoin d’être un expert pour vous lancer. 🧐
La plupart des artistes indépendants sont des autodidactes dans le sens ou ils apprenents seuls en pratiquants. Pour la distribution musicale c’est pareil, ce n’est pas sorcier et tout le monde peut se lancer. Le site TuneCore a été conçu pour vous guider pas à pas, tout en vous donnant toutes les ressources nécessaires pour aller plus loin. Vous avez également accès à une équipe support basée en France qui pourra répondre à toutes vos questions et demandes spécifiques !
6- Vous pouvez viser le monde entier (mais pas la lune, déso Amel) 🌍
L’avantage de la distribution numérique c’est que vous n’avez pas à investir dans des coûts de production (CD, Vinyles) ni de logistique (Transport, stockage). Avec TuneCore vous êtes distribué sur + de 150 plateformes à travers le monde, ça ne vous coûte pas plus cher, mais ça peut vous rapporter beaucoup plus de revenus et de visibilité. En France on connait surtout les plateformes Deezer, Spotify et Apple, mais chaque pays à ses plateformes privilégiées pour écouter de la musique (Gaana en Inde, Tencent en Chine, VK en Russie, etc.). Alors le mieux c’est rendre votre musique disponible au plus grand nombre et aux quatre coins du globe !
| Voir aussi : 7 conseils pour gagner en visibilité
7- Vous pouvez mettre votre musique sur les réseaux sociaux (TikTok, Instagram, et autres) 📱
De nos jours, la frontière entre plateforme d’écoute de musique et réseau social et de plus en plus fine. Ainsi il est devenu très important de pouvoir rendre votre musique accessible sur les bibliothèques musicales d’Instagram ou de TikTok. Cela permettra à vos fans de partager votre musique à leurs entourages et de la rendre potentiellement virale. La bonne nouvelle c’est que TuneCore distribue aussi votre musique sur ces réseaux, l’autre bonne nouvelle c’est que l’utilisation de votre musique sur ces réseaux générera des revenus additionnels à ceux des plateformes d’écoutes musicales !
8- Votre pochette ne doit pas contenir de texte. 🎨
En dehors du titre de l’album ou de votre single et du nom d’artiste, les plateformes musicales refusent systématiquement tout texte additionnel qui apparaît sur votre pochette d’illustration. C’est bon à savoir quand vous briefez votre graphiste ou que vous créez vous-même votre pochette.
9- Diffusez votre musique avec un lien multiplateformes. 🎡
Quand vous partagez votre musique, il faut vous mettre à la place de l’auditeur potentiel qui peut la découvrir. Il n’utilise peut-être pas la même plateforme de streaming que vous, alors pour optimiser vos chances qu’il l’écoute, il faut lui simplifier la vie et la rendre accessible en un seul lien / un seul clic. Pour cela il y a de super outils gratuits comme SmartUrl, qui vous permettent de créer un lien multiplateforme, qui redirigera l’auditeur vers votre musique sur la plateforme de son choix.
| Voir aussi : Smart Links – Partagez votre musique en un seul clic
10- Ne vous arrêtez pas à l’étape de distribution ! 🙅♂️
Une fois votre musique disponible sur les plateformes, votre travail n’est pas terminé ! Il y a encore d’autres étape pour faire vivre projet et la première c’est d’en faire la promotion. C’est ainsi que Groover entre dans la danse pour vous aider à faire découvrir et diffuser votre musique aux bonnes personnes !
J’espère que vous en savez désormais un peu plus sur la distribution musicale en ligne et surtout que cela vous a donné l’envie de vous lancer. Nous avons la chance de vivre à une époque où la création musicale s’est démocratisée, il n’appartient plus qu’à vous de saisir votre moment, d’apprendre tout en prenant du plaisir dans ce que vous faites ! Distribuez dès maintenant votre musique via TuneCore et bénéficiez de 50% de remise sur les frais de distribution single ou album avec le code promo GROOVERBLOG50 !
Votre musique est sur le point de sortir ?
Essayez Groover et faites la Promotion de vos Morceaux auprès des meilleurs Médias, Playlists, Radios et Labels !
COMMENT CONSTRUIRE SON PROJET MUSICAL ET SUSCITER L’INTÉRÊT DES PROS ET DES FANS ?
Construire son projet musical doit se faire étape par étape. C’est la base de tout si vous souhaitez faire connaitre votre musique, développer votre fanbase et construire votre entourage professionnel.
N’hésitez pas également à demander l’avis de professionnels de l’industrie de la musique sur Groover pour avoir un retour honnête et constructif sur l’avancée de votre projet musical.
Sommaire :
1. Étape de création de votre musique
1. Composer et écrire des morceaux
Au fil du temps ont défilé déjà tant de compositeurs et compositrices de génie qu’il serait assez sain de vous poser cette question : comment vous différencier aujourd’hui en tant que musicien.ne avec vos propres compositions ?
L’une des premières choses à laquelle il faudra penser est : le songwriting.
Le songwritting n’est pas vraiment une science inée. C’est un talent qui découle de beaucoup d’écoute, d’apprentissage, d’analyse, de lecture. Inspirez-vous de vos idoles, comment ont-ils.elles raconté l’histoire de leur chanson ? Comment évolue le morceau aussi bien en termes de composition, de paroles, d’arrangements ? C’est un travail que vous pouvez faire chaque jour et que vous faites sûrement déjà inconsciemment, l’écoute active.
Sachez également qu’il existe une théorie pour tout ça. Parfois, pour se sentir plus libre et plus performant, il faut passer par un peu d’apprentissage. Avez vous déjà entendu parler d’arc narratif ? Appliquer un arc narratif à votre écriture est un moyen à la fois habile et efficace de rendre vos morceaux plus intéressants pour vos auditeurs. Travailler par arcs narratifs vous permet d’avoir une ligne directrice lorsque vous écrivez les paroles de votre chanson. L’intérêt de cette méthode, c’est qu’elle vous permet de structurer votre songwriting sans pour autant le freiner.
Pour finir, il est très important de ne pas vous brimer. Emportez toujours avec vous un petit carnet dans lequel vous noterez toutes vos idées. Ne retenez pas votre plume, sous peine de vous auto-sanctionner.
2. Plug-in, samples et travail de vos prod
- Les meilleurs applications pour accompagner les musiciens dans leur quotidien :
Autre chose que vous pouvez potentiellement avoir sur vous en permanence, les applications dédiées aux musiciens. Vous vous demandez sans doute en quoi votre téléphone pourra bien vous aider dans votre musique, au delà de votre dictaphone et des notes. Vous pourriez bien être surpris.e !
Vous souhaitez apprendre à jouer d’un instrument, composer de nouveaux morceaux, créer des prods, etc. Il existe autant d’applications pour les musiciens que de besoins et d’envies.
Les applications pour les musiciens existent par centaines, elles sont conçues pour apprendre, créer et peaufiner votre musique. Que vous soyez musicien.ne débutant.e ou leader d’un groupe de renommée internationale, ces applications permettent d’effectuer un grand nombre de tâches musicales et de modifications en une fraction de temps.
Des applications qui aident les artistes à pratiquer et à régler leurs instruments, aux enregistreurs vocaux intelligents, en passant par les simulateurs de studio d’enregistrement tout-en-un, ces applications ont collectivement élargi et amélioré l’expérience musicale et ont contribué à introduire de nombreux nouveaux utilisateurs dans le monde de la musique. Découvrez 10 des applications les plus incontournables pour les musiciens.
- Samples :
Armes redoutables de création musicale, il y a néanmoins beaucoup de choses à savoir sur les samples avant d’en utiliser à tout va dans vos prods. Il est indispensable d’en maitriser le cadre légal pour ne pas vous retrouver dans une situation compromettante. Comment éviter les risques d’accusation de plagiat ? Comment utiliser des samples légalement et facilement – voire gratuitement ? Réponse ici 👈
2. Rendre sa musique pro : enregistrement, mixage, mastering
1. Comment trouver le bon studio d’enregistrement ?
Il existe énormément de studios de musique et vos critères guideront naturellement votre réflexion : budget, localisation, etc.
À moins que vous soyez déjà connu.e et que vous ayez un budget illimité, le choix du studio dans lequel vous travaillerez vos morceaux sera crucial. La qualité d’enregistrement et de production de vos morceaux pourra vraiment faire la différence. Choisir le bon studio de musique est une belle manière de croire en vous, en votre musique, pour la révéler sous son meilleur jour.
Et ce sera également un gain de temps, à terme. Le temps que vous passerez à bien enregistrer et produire vos morceaux sera du temps de gagné une fois qu’ils seront sortis car à priori ils auront plus de chance d’attirer l’attention. Sinon vous devrez probablement multiplier les sorties de morceaux avant que quelqu’un pense que vous avez du potentiel et que votre projet musical mérite d’être pris au sérieux.
Sur quels critères vous baser pour choisir le meilleur studio d’enregistrement pour votre musique ? Et comment trouver ce studio ? Découvrez ici notre article sur le sujet.
2. Mixage
Le mixage est une étape clef dans le processus de production musicale. C’est le moment où tout votre génie pourra être sublimé. Un bon mix vous permettra d’obtenir un son propre, bien réparti dans l’espace, mettant en avant les éléments forts de votre morceau.
Voici 5 astuces imparables pour réaliser un mix professionnel.
Un bon mix est nécessaire pour passer à l’étape de mastering, sans quoi cette dernière étape ne servirait pas à grand chose.
3. Mastering
Votre morceau est fini d’être composé, enregistré, mixé et vous souhaitez passer à la phase de mastering ? Bonne idée, c’est ce qui permettra à votre morceau de sonner aussi bien que les morceaux qu’on entend à la radio par exemple. Sans mastering votre musique risquerait de sonner « petit ».
À quoi sert le mastering audio exactement et où faire masteriser ses morceaux pour un rendu pro ? On vous répond ici.
3. Créer un univers autour de votre musique
1. Storytelling et cohérence de votre projet musical
Le storytelling est indispensable si vous souhaitez que vos auditeurs adhèrent réellement à votre projet musical dans sa globalité. Faire passer vos auditeurs au statut de fans nécessite un storytelling solide qui leur permettra de bien vous identifier – ceci de manière suggérée évidemment. Une fois votre storytelling trouvé, il vous sera ensuite beaucoup plus facile de savoir comment communiquer au mieux avec votre public. Ils n’écouteront plus simplement l’un de vos single, EP ou album, ils auront des images et une histoire en tête. Et cela transformera leur écoute et leur attention à votre égard.
Découvrez ici comment y réfléchir et comment trouver votre propre storytelling, l’histoire que vous voudrez raconter et qui fidélisera vos auditeurs.
2. Clip & Image
Aujourd’hui, environ 70 000 nouveaux morceaux sortent par jour sur les plateformes de streaming. Pour vous démarquer et espérer avoir une chance de vous faire connaitre il faudra donc bien plus que de bons morceaux. Une manière de vous démarquer est de poser un univers visuel sur votre musique. Un clip bien pensé et un morceau de qualité vous aideront, encore une fois, à renforcer l’impact de votre projet musical et ne pourront que renforcer l’intérêt des gens à votre égard.
Mais vous me demanderez comment réaliser un clip de cette qualité quand on est artiste indépendant.e ? La question du budget sera évidemment votre principale préoccupation, mais parfois LA bonne idée peut faire la différence. Tout est dans cet article.
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