Comment être top référencé sur Google (I : Le contenu) - Toile de Fond
Comment être top référencé sur Google (I : Le contenu)
En matière de site Internet, l’une des données les plus importantes est certainement le trafic. Il peut ainsi être perçu comme un gage de qualité pour un site : les visiteurs y atterrissent et y reviennent car celui-ci répond à leurs différents besoins. Et comme vous pouvez vous en douter, pour que des visiteurs arrivent sur un site, il faut que celui-ci soit présent sur l’outil numéro 1 en France, j’ai nommé Google. Pour optimiser son référencement sur cet annuaire géant, les choses peuvent rapidement devenir floues. En effet même si la firme de Mountain View énonce régulièrement les comportements à suivre, personne ne connaît véritablement les critères pris en compte dans son algorithme ni leur importance respective.
Ne laissez pas la panique vous envahir ! Il existe bien quelques principes de base qui vous permettent d’optimiser le référencement d’un site mais attention, nous ne parlerons ici que de techniques permettant d’augmenter la qualité du site ainsi que l’expérience utilisateur et non pas de ruses pour être bien référencé avec un site de piètre qualité !
Ces conseils vont se décomposer autour de trois axes : la partie sémantique (et donc celle sur la mise en avant de votre contenu), une partie consacrée à la structure du site et une dernière sur la manière de tisser des liens avec d’autres sites (netlinking).
Soyons bien clairs, et je le répète, tout ces conseils ont pour but d’améliorer la qualité intrinsèque de votre contenu et non pas de le sur-optimiser pour les recherches Google. Une seule obsession doit donc être au cœur de vos préoccupations : la qualité de votre contenu.
Un contenu de qualité, qu’est ce que c’est ?
Difficile de répondre à cette question n’est-ce pas ? En effet, qui peut véritablement juger de la pertinence d’une page Internet ? Google ne se gêne pas donc nous allons faire de même. Si l’on devait définir la qualité d’une page, on devrait certainement dire que celle-ci est fonction des informations qu’elle apporte à l’utilisateur pour répondre à ses attentes (questions, renseignement…). Pour résumer, la page doit être utile à l’internaute.
Concrètement, il ne suffit pas (et il est d’ailleurs fortement déconseillé) de spammer le mots clefs sur lequel vous souhaitez être référencé. Vous voulez du concret ? Si je veux être numéro un sur Google pour la requête “Toile de Fond” il ne faut absolument pas créer une page contenant cette expression 10 000 fois, la page sera au contraire désindexée car très pauvre en contenu (on appelle cela du Trash Content). Contrairement à l’adage populaire, Google a tendance à penser que la taille compte beaucoup! La règle du ni/ni s’applique ici : ni trop gros, ni trop petit. Google se méfie des pages contenant moins de 500 mots mais dépasser les 4000 mots n’est pas non plus conseillé. De manière générale, la taille optimale se situe entre 1200 et 1800 mots.
Je suis certain qu’à cet instant vous vous dites que je ne vous apprends rien du tout : créer un contenu de qualité avec une véritable valeur ajoutée pour être bien référencé c’est évident ! Eh bien oui, mais cette base est absolument nécessaire pour être bien référencé et ce de manière pérenne. Bon maintenant que vous avez compris qu’il vous faut un contenu de qualité, qu’il ne faut pas passer dans le coté obscur du SEO (Search Engine Optimisation), je vais vous apprendre à mettre en valeur votre contenu pour qu’il soit encore plus beau aux yeux de Google.
La mise en valeur grâce aux balises
A partir d’ici, on va parler un peu plus technique pour aborder le code HTML et notamment les balises. Rassurez-vous rien de bien compliqué, je ne vais pas vous apprendre à coder des sites web mais juste à positionner des petites portions de code.
Ce que vous avez besoin de savoir, c’est que le langage HTML n’est pas un langage de programmation mais un langage descriptif permettant de mettre en forme du contenu. Celui fonctionne essentiellement à partir de balises. Mais qu’est ce que ce jargon ? En vérité c’est assez simple. Une balise permet de caractériser une partie de la page en l’encadrant (on met une balise d’ouverture juste avant le début de la section que l’on souhaite encadrer et une balise de fermeture à la fin). La forme de la balise est simple : <Nom_de_la_la_balise> Partie à encadrer </Nom_de_la_la_balise>.
Vous pouvez retrouver toutes les balises ici.
Je vous rassure encore une fois, vous n’avez pas besoin de comprendre ni de connaitre toutes les balises qui puissent exister, une minorité vont vous servir pour optimiser le SEO de votre page. Vous êtes prêts ? C’est parti !
Les balise méta
Ces balises se situent dans la partie <Head> de votre page c’est à dire qu’elles mettent en valeur un contenu qui n’apparaît pas sur votre page. Deux sont vraiment utiles pour booster son SEO si elle sont remplies de manière pertinente et en accord avec le contenu de la page :
- La balise méta Title doit servir de titre à la page, contenir le ou les mots clefs les plus importants et contenir 70 caractères au maximum. Ce titre est celui qui apparaît sur l’onglet de votre navigateur. C’est aussi lui qui apparaîtra dans les résultat de recherche Google pour rediriger vers votre site
- La balise méta Description doit expliquer le contenu de la page en utilisant des mots clefs et contenir 160 caractères au maximum. Ce petit résumé est généralement utilisé par Google dans ses résultats de recherche, juste en dessous d’une lien pour votre site (on appelle cette partie le Snippet)
Les balises Hn
Les balises Hn (n allant de 1 à 6) sont certainement plus importantes car elles servent à définir des parties et sous parties dans le contenu de votre page. Cela a pour effet de faire un plan de la page, à l’image d’un plan de cours, ce qui permet à Google d’analyser dans les grandes lignes le contenu de la page.. Quelques règles à savoir sur ces balises :
- Celles-ci correspondent à des titres de parties
- On utilise globalement de H1 à H3
- Une seule balise H1 par page, qui correspond au titre de votre page (et qui doit donc être plus ou moins semblable à la balise méta Title)
- Il faut disposer les balises Hn de manière progressive (pas de H3 sans un H2 avant)
Pour résumer on peut dire H1 correspond au titre de la page, H2 au titre d’une partie et H3 au titre d’une sous partie.
Les balises Alt
Google sait analyser rapidement le contenu textuel d’une page mais peine un peu plus en ce qui concerne les contenu médias (image ou vidéo). C’est pourquoi, son algorithme apprécie grandement la mise en place de balise Alt pour ce type de contenu. Cette balise permet de décrire textuellement l’image ou la vidéo pour Google. Ce texte apparaîtra aussi en cas de problème d’affichage du fichier. Il est aussi important de renommer les images afin que leur nom reflète ce qu’elles sont (exit les ao5z645.jpg).
Les balises stromg et em
Les balises strong et em permettent de mettre en évidence certaines parties de votre texte. Visuellement, la balise strong va, par défaut, mettre en gras la portion de texte et la balise em en italique. L’effet de l’utilisation de ces balises est double : mettre en évidence du contenu pour Google mais aussi faciliter la lecture de l’internaute et donc améliorer l’expérience utilisateur. Ces balises sont très utiles mais il ne faut pas les sur-utiliser, un texte intégralement en strong sera peu lisible par l’utilisateur ainsi que pour l’algorithme Google.
L’URL de la page
Cela semble logique, mais il est important que l‘URL de la page reflète le contenu de celle-ci. Elle doit donc comporter les mots clefs les plus important de la page. De manière grossière, on peut dire que l’URL de la page doit correspondre plus ou moins à votre balise méta title et H1, à la différence qu’il est préférable de placer des tirets entre les différents mots.
Penser utilisateur
A ce stade vous devez être conscient de deux choses : pour être bien référencé par Google il vous faut à la fois un contenu de qualité mais aussi le valoriser grâce aux balises HTML. Mais ce n’est pas tout ! En effet, une partie non négligeable du référencement est le fruit de la manière dont vous rédigez votre contenu. Et là, il faut s’habituer à avoir un réflexe assez simple : se demander ce que recherche l’utilisateur. Il va donc falloir jouer au profiler et réfléchir aux mots mais aussi aux expressions qui pourraient être utilisés par l’internaute. Ainsi vous rédigerez votre contenu à partir de ce que l’internaute pourrait taper dans la barre de recherche Google. Vous pouvez d’ailleurs utiliser le planificateur de mots clefs de Google qui permet d’estimer le volumes de recherches sur des mots clefs ou expressions.
Il faut aussi penser au confort de lecture de l’utilisateur : un gros pavé de texte sera toujours moins plaisant et fluide qu’un article aéré avec des images ou des vidéos par exemple. Et comme par hasard, Google vous classe aussi sur ce critère de variété.
Rester naturel
S’il y a bien une chose à ne faire c’est sur-optimiser le contenu. En effet, il en faut surtout pas écrire en ne pensant que SEO ! Si votre seul objectif est d’avoir est d’obtenir une densité de 4% pour vos mots clefs de clarté, d’obtenir 3% de votre contenu sous le format strong, et d’obtenir 5 liens sortants tout les 1000 mots, vous êtes dans l’erreur ! Certes il faut savoir optimiser son contenu pour la recherche mais il faut penser en premier lieu à rendre optimale l’expérience utilisateur. Ce n’est pas parce que vous avez atteint une densité de mots clefs parfaite que la qualité intrinsèque de votre page l’est pour autant. D’autant plus quand on sait que les algorithmes Google, notamment depuis Penguin (car oui, les différentes versions de l’algorithmes Google ont des noms d’animaux), réussissent à percer à jour les contenus sur-optimisés de mauvaise qualité.
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