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24 façons de rester motivé pour apprendre à jouer de la musique
Cela vous arrive parfois de vraiment manquer de motivation pour travailler le piano, la guitare, la batterie ?
Vous savez, quand vous rentrez chez vous fatigué du travail et que vous avez envie de tout sauf de faire des efforts ? Vous savez que c’est crucial de rester motivé pour apprendre à jouer de la musique, mais vous ressentez juste le besoin pressant de vous poser dans votre canapé et de mettre votre cerveau sur « off ».
Alors là, commencer à travailler le piano, la guitare, cela semble au-dessus de vos forces. Aujourd’hui vous avez déjà donné…
C’est comme quand vous bossez depuis un moment le même morceau, mais que vous n’avez pas l’impression d’avancer. Malgré le travail, vous n’arrivez toujours pas à jouer correctement ces maudits passages…
Alors, quand vient l’heure de pratiquer, vous vous dites tout bas : « je bosserai une prochaine fois, là j’ai pas la force et j’en ai ma claque… »
Mais pour apprendre à jouer de la musique, cela ne marche pas comme ça !
Pour se faire plaisir quand on joue un instrument de musique, il faut progresser !
Et pour progresser, il faut de la RÉGULARITÉ et donc de la MOTIVATION !
Car sans motivation c’est :
« Adieu l’espoir de jouer comme ces personnes qui me font vibrer ! »
« Adieu ces chansons ou ces sonates que j’aimerais tellement savoir jouer… »
Et :
« Bonjour les regrets et l’amertume d’avoir abandonné, de me dire en voyant un autre musicien :
« Si j’avais bossé un peu plus, moi-aussi je pourrais jouer cela sans mettre des pins partout… » ;(
Dans cet article, vous allez trouver des solutions pour éviter cela et rester motivé.
Vous êtes prêts ? Allons-y !
26 façons de rester motivé à apprendre à jouer de la musique
Les astuces de 15 musiciens blogueurs pour rester motivé
Cyriaque du blog www.maitriser-la-guitare.com
"Se fixer des objectifs clairs"
Pour rester motivé Cyriaque conseille dans cet article de se fixer des objectifs clairs.
Mais pas n’importe comment !
Il nous propose de commencer par nous poser la question suivante :
« Qu’est ce que j’aimerais savoir jouer si je savais que je ne pouvais PAS échouer ? »
Ensuite, pour rendre ces objectifs plus concrets, il nous invite à les temporaliser de la manière suivante :
- L’objectif de 3 à 5 ans doit être votre objectif principal.
Il semble « inaccessible » pour l’instant, en gros c’est votre rêve. - L’objectif de 1 an est votre but sur le moyen terme, c’est l’objectif réaliste.
- L’objectif de 3-6 mois est votre objectif sur le court terme.
C’est celui qui va vous permettre d’organiser vos sessions de pratique quotidienne de manière raisonnée.
Xavier du blog
www.batteurpro.com
"Se rappeler pourquoi vous avez commencé"
Dans cet article bourré d’excellent conseils, Xavier propose une astuce simple et puissante.
Pour rester motivé, rappelez-vous pourquoi nous avons commencé à jouer de la musique.
En ce qui le concerne, il lui suffit de chercher à reproduire l’émerveillement du départ pour retrouver la motivation.
C’est simple et très efficace comme technique !
Et vous, qu’est-ce qui vous a incité à prendre en main encore et encore votre instrument de prédilection ?
Vous rappelez-vous des premières sensations ?
Si vous les ressentiez à nouveau, MAINTENANT, qu’est-ce qui changerait dans vos sensations corporelles ?
Vous sentez l’énergie de la motivation qui pointe le bout de son nez ?
Aurélie du blog
www.1piano1blog.com
"Se rappeler du chemin parcouru"
Dans sa vidéo et la retranscription de celle-ci, Aurélie du blog www.1piano1blog.com termine sa vidéo par le conseil suivant, pour rester motivé « Remémorez-vous le chemin parcouru ! »
Pourquoi ?
Parce que quand vous êtes démotivé il y a fort à parier que c’est, au moins en partie, parce que
vous avez l’impression que rien n’avance.
Mais depuis le début de votre apprentissage, depuis la première fois que vous avez touché une guitare, un piano, une batterie, vous avez énormément avancé.
Et c’est trop facile de l’oublier et de ne voir que le mauvais côté des choses.
Voilà pourquoi je suis plus que d’accord avec le conseil d’Aurélie.
Son astuce nous incite à voir « le verre à moitié plein ».
Ce simple changement de focus peut avoir un impact énorme sur votre moral !
Et sur votre capacité à rester motivé bien-sûr.
Aurélien du blog www batteursanslimite.com
"Trouver vos boutons de motivation"
Dans cet article publié sur le blog de www.blogcarpediese.fr, Aurélien du blog www.batteursanslimite.com, présente une idée originale pour vous aider à rester motivé.
Il vous propose de trouver « vos boutons de motivation ».
Quoi ? Des boutons de motivation ???
De quoi parle-t-il ?
Dans son article, Aurélien utilise l’analogie du tableau de bord d’un avion, composé de nombreux boutons différents.
Chaque bouton enclenche des actions et des programmes différents.
Sur votre tableau de bord personnel, certains boutons sont reliés à la motivation.
En appuyant sur ces boutons, vous pouvez déclencher votre motivation.
L’idée est de trouver quels boutons déclenchent votre motivation afin de les utiliser pour rester motivé.
Alors qu’est ce qui a tendance à vous remotiver vous ?
Quels sont vos boutons de motivation ?
Aller à un concert ? Regarder des vidéos de vos idoles ? Acheter du nouveau matériel ? Jouer avec des amis ? Méditer un peu ? Prendre des cours ? Vous faire coacher ?
Prenez un temps pour passer en revue votre passé et repérer les « boutons » qui déclenchent votre motivation et appuyer dessus au besoin afin de rester motivé.
Raff Dylan du blog
www.hguitare.com
"Varier les styles et les apprentissages"
Raff est guitariste et ingénieur du son dans le sympathique trio qui gère le site www.hguitare.com.
Dans cet article, son conseil pour rester motivé dans l’apprentissage de la guitare ou d’un autre instrument de musique est d’ouvrir votre horizon musical.
Et oui !
Pensez un instant à votre plat préféré.
Si vous aviez mangé 3 fois par jour des lasagnes depuis les 6 derniers mois.
Vous pensez que seriez encore très motivé à en manger au prochain repas ?
Pas trop non !
A part peut-être si c’est un plat avec du fromage… ;-P
Pour entretenir la flamme et rester motivé il faut découvrir de nouveaux horizons et se lancer de nouveaux défis. En changeant de style musical vous allez évoluer, sortir de votre zone de confort et éviter de perdre le goût de pratiquer.
Si votre démotivation provient d’un peu de lassitude, cette astuce va remettre du piquant dans vos compositions musicales !
TheAthenA714 du blog
www.tabs4acoustic.com
"S'enregistrer et s'écouter plus tard"
TheAthenA714 nous transmet un excellent conseil dans sa vidéo retranscrite ici.
Le progrès nourrit la motivation, n’est-ce pas ?
Alors pour se préparer un boost de motivation et pallier au futur coup de mou, enregistrez vous de temps à autre, datez ces enregistrements et laissez les de côté au chaud dans un tiroir.
En effet, quoi de mieux qu’un super enregistrement de comment on jouait moins bien avant pour se remonter le moral les jours de moins bien ?
Pas besoin de faire l’enregistrement du siècle et de stresser à l’idée de le faire. Au contraire, jouez tranquillement sans prise de tête. L’idée est de conserver un souvenir fidèle pas de poster le résultat sur Youtube !
Pour vous enregistrer facilement au piano ou à la guitare rien de plus simple.
Un trépied à 15 euros doublé de votre smartphone feront parfaitement l’affaire.
Edouard de
www.blog.myguitare.com
"Jouer juste un seul changement d'accord"
Dans cette vidéo Edouard présente une technique simple et rudement efficace pour faire naître un semblant de motivation quand la flemme est plus au rendez-vous que la motivation.
Il s’agit d’une technique anti-procrastination toute bête.
Cette technique simplissime consiste à prendre son instrument et à jouer un changement d’accord ou un arpège si l’on préfère.
Oui ! vous avez bien lu.
Juste un changement d’accord…
Cette technique part du principe que l’appétit vient en mangeant, ou plutôt en jouant dans ce cas là…
Personnellement, je l’utilise très fréquemment pour toutes sortes d’activités et il faut avouer que cela fonctionne à merveille !
Alors, allez-y !
Jouez juste un changement d’accord.
Marie-Cécile du blog
www.apprendre-a-jouer-du-piano.com
"Jouer sans trop d'exigences, rien que pour le plaisir"
Si vous êtes fatigué le soir et que la motivation pour vous exercer est dure à trouver Marie-Cécile du blog apprendre-a-jouer-du-piano.com propose de bonnes astuces dans cet article.
Le soir, vous avez l’esprit fatigué et vous êtes moins performant qu’une matinée.
Pour vous entraîner un peu malgré tout, Marie-Cécile vous propose de jouer des choses simples comme des morceaux anciens et/ou de vous laisser partir dans des improvisations plaisantes.
L’idée est de réduire les exigences pour favoriser le plaisir et susciter la motivation !
Alors, en cas de fatigue « Keep cool ! »
Concentrez-vous sur le fait de prendre du plaisir histoire de jouer un peu et de vous entretenir.
Pierre du blog
www.guitare-facile.com
"Visualisez-vous en train d'atteindre votre objectif"
Voilà un grand classique de l’univers du développement personnel, la visualisation.
Pierre du blog www.guitare-facile.com fait bien de nous en parler.
Dans cet article Pierre vous invite à visualiser 2 minutes par jour que vous atteignez votre but et que vous profitez du plaisir que cela vous procure.
Comme nous sommes tous dépendant au plaisir nous en voulons encore et encore.
Alors, si vous ressentez du plaisir en visualisant votre objectif atteint, il n’est pas idiot de penser que votre cerveau mettra tout en oeuvre pour vous aider à atteindre votre but.
Ainsi, vous ressentirez le plaisir imaginé en vrai et en mieux !
Alors, prenez le temps de rêver en full HD dans votre tête, ou du mieux que vous pouvez en tout cas. Car en matière de visualisation nous n’avons pas tous les même acquis.
Quoi qu’il en soit, si vous vous offrez des moments de plaisir visualisé, votre motivation a toutes les chances du monde pour se faire de plus en plus présente !
D’ailleurs, je vous propose de découvrir une super technique de visualisation ici !
Frank et Nicolas du blog
www.ukulele-masterclass.com
"Entourez-vous de personnes qui jouent le même instrument que vous"
Dans cet article, Frank et Nicolas présentent une super stratégie pour se motiver et le rester.
S’entourer d’autres musiciens qui pratiquent le même instrument.
Vous pourrez ainsi parler des difficultés que vous rencontrez et voir que vous n’êtes pas les seuls.
Vous pourrez également vous filmer et vous montrer vos progrès en vidéo.
Personnellement, je fais partie de plusieurs groupes facebook qui regroupent des musiciens.
Et je dois avouer que je suis souvent émerveillé de voir à quel point le fait de se filmer et de partager ses vidéos motive et stimule les participants.
Alors pour retrouver le pep’s, partagez votre musique sur les réseaux ou dans un groupe d’amis musiciens.
Les retours et les encouragements des personnes qui l’écouteront catalyseront votre motivation et vous feront un bon électrochoc !
David Faure du blog
www.davidfauremusic. wordpress.com
"Prendre des cours"
David nous rappelle dans son article qu’un excellent moyen pour rester motivé c’est de prendre des cours.
Être autodidacte dans l’apprentissage d’un instrument comme la guitare ou le piano n’est pas donné à tout le monde. Et quelque soit nos prédispositions à apprendre un instrument tout seul, le fait de prendre des cours accélère l’apprentissage !
Car un bon professeur nous évite de faire bien des erreurs et en conséquence de perdre du temps.
Mais en plus, il fixe un cadre à notre apprentissage et nous aide à le suivre.
Pour certains musiciens, c’est là un point clé qui les motive à être réguliers et sérieux dans l’apprentissage de leur instrument de prédilection.
Alors, si vous trouvez que votre travail musical tourne en rond, pensez sérieusement à prendre des cours avec un bon prof. Cela redonnera un coup de fouet à votre aventure musicale !
Chris Martins du blog
www.chrismartins.com
"Avoir un projet et définir ses besoins"
Pour Chris Martins du blog www.chrismartins.com la clé pour rester motivé réside dans le fait d’avoir un projet bien défini et d’en déduire vos besoins en terme d’apprentissage.
C’est logique non ?
Si vous voulez jouer de la « pop », maîtriser tous les accords de 7ème, et comprendre tous les modes n’est pas votre priorité !
En passant du temps à le faire, vous risquez de voir que votre projet n’avance pas…
Cela me fait penser à une phrase que j’adore :
« Celui qui ne sait pas où il veut aller, à toute les chances d’arriver autre part ! »
Donc si vous êtes démotivé, prenez un temps pour définir votre projet musical.
Quel style de musique souhaitez-vous jouer ?
De quelle façon ?
Dans quels conditions ?
Et déduisez-en vos besoins techniques.
Pour réussir ce projet, qu’avez-vous besoin de maîtriser comme techniques ?
Quels types d’accords/arpèges devez-vous connaître ?
Quelles rythmiques devez-vous intégrer ?
Questionnez-vous et trouvez votre direction d’apprentissage car
« Ce n’est pas en plantant des choux que l’on obtient des carottes ! »
Caro du blog
www.lalalapiano.com
"Imite les musiciens que tu admires"
Dans cet article formidable, Caro du blog www.lalalapiano.com vous partage une superbe astuce.
Caro vous invite à jouer du piano, de la guitare, de la batterie en imitant les façons de faire des « stars ».
Vous voyez comment se comportent les chefs d’orchestre, les pianistes concertistes, les grands guitaristes ?
Vous avez déjà pu observer leurs mimiques et leurs gestes pendant qu’ils jouent ?
Faites la même chose lorsque vous jouez de la musique !
Si les musiciens d’excellence théâtralisent leur jeu, ce n’est pas pour rien.
En réalité, faire corps avec leur musique les aide à plonger en profondeur dans l’océan de leurs émotions.
Mais je vous voir venir ! Caro aussi d’ailleurs…
Vous dites peut-être que bouger autant en jouant du piano, de la guitare, c’est « se la péter ».
Ou alors que « c‘est réservé aux prodiges » !
Enlevez-vous cette idée de la tête comme on enlève un clou rouillé d’un mur.
D’un geste sûr, énergique et déterminé.
Vous ne vous êtes jamais dit que c’est parce qu’ils théâtralisent leurs jeux que ces musiciens ont atteint des sommets ?
Parfois ce qu’on prend pour la conséquence est en réalité la cause !
Vivre la musique avec le corps a aidé ces musiciens d’élite à dépasser toutes sortes de limites, techniques ou autres. D’autant plus qu’en s’autorisant à vibrer la musique de tout leur être, ces musiciens ont pris encore plus de plaisir !
Et vous le savez, le plaisir catalyse les progrès, accélère l’apprentissage et… booste la motivation !
Encore 10 façons de rester motivé pour apprendre à jouer un instrument de musique
Voici 10 autres astuces pour rester motivé que je souhaite partager vous.
J’ai retrouvé certaines de ces stratégies dans les articles des confrères musiciens blogueurs que vous avez pu découvrir ci-dessus. Et pour cause, les manières de se motiver ne sont pas infinies !
Voici ces astuces :
1) "Respectez vos envies"
Rappelez-vous que les êtres humains ne sont pas des robots.
Il est normal d’avoir parfois moins envie de s’exercer sur son instrument.
Alors, dans ces cas-là soyez cool avec vous-même.
Parfois, vous forcer à jouer peut faire renaître la motivation.
Mais si ce n’est pas le cas, offrez-vous plutôt un peu de répit.
Comme dit le proverbe, « ce n’est pas en forçant un âne qui n’a pas soif que vous réussirez à le faire boire « .
Je pense que l’on peut comparer la motivation à cet âne…
Pour ma part, c’est ce que je fais.
Quand je suis dans un jour sans et que j’ai pas envie de toucher ma guitare, je m’autorise à n’avoir aucune exigence. En fait, je m’autorise à me reposer tranquillement sur mon canapé.
Et comme par magie, au bout d’un moment, l’envie de jouer de la guitare renaît de ses cendres !
L’envie de m’exercer se fait de plus en plus présente.
Alors à ce moment je reprends ma guitare et l’aventure continue !
2) " Rappelez-vous que le succès se situe au bout de l'échec"
Si tous les grands entrepreneurs ont un point commun c’est bien celui-là.
Ils ont tous vécu de grands échecs dans leur vie.
Souvent, ils ont même connu leur plus grande réussite après un échec qui semblait ne laisser plus aucune place à l’espoir.
Alors en tant que musicien, vous pouvez vous rappeler que l’échec n’en est pas un.
C’est juste une étape obligatoire qui mène au succès !
Comme l’a dit Nelson Mandela « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ! »
3) "Faites taire la petite voix si elle est trop critique"
» Oh ! j’y arrive pas, ça me saoûle«
» C’est vraiment pénible, ce passage ne veut pas passer… »
» Franchement c’est bien trop de peine, j’en ai marre »
Vous connaissez cette petite voix ?
C’est fou ce qu’elle a comme influence…
Oui !
À force de nous critiquer, elle fait voler en éclat notre motivation aussi facilement que le grand méchant loup détruit la maison en paille d’un des trois petits petits cochons en soufflant dessus.
Alors FAITES ATTENTION.
Soyez vigilant autant à ce qu’elle vous murmure qu’à ce qu’elle vous crie…
Le docteur Richard Bandler, homme de génie et cocréateur de la Programmation Neurolinguistique (PNL), propose une technique simple pour vous protéger de la propagande de cet ennemi intérieur.
Il conseille d’utiliser le mantra « Ta gueule ! » (ou « Tais-toi » pour ceux qui préfèrent) puis de vous encourager calmement et gentiment !
C’est simple, non ?
1) « Ta gueule ! »
2) « Tu sais, avec un peu de patience tu as toutes tes chances. Et puis tu as beaucoup de mérite déjà car blablabla… »
Personnellement j’ai utilisé cette technique à plusieurs reprises.
Elle est vraiment efficace !
4) "Utilisez des outils de thérapie brève pour évacuer la frustration"
Avez-vous déjà ressenti tellement d’impatience et de frustration que vous n’aimiez plus tellement pratiquer la musique ?
Moi oui…
Et si je n’avais pas exploré le monde de la thérapie brève, il y a de fortes chances qu’aujourd’hui la musique et moi ce soit de l’histoire ancienne.
Mais comme le dit un formateur Québécois que j’admire :
« il n’y a pas que la technologie des téléphones qui évolue, il y aussi celle des outils qui nous aident à aller mieux !
Alors, si votre motivation est comme desséchée et que la colère la remplace, prenez rdv chez un praticien de thérapie brève comme l’EFT (Emotionnal Freedom Technique), l’Hypnose ou autre.
Personnellement ces outils, que je pratique fréquemment m’ont redonné le goût et la motivation pour m’investir corps et âme dans le travail de mon instrument fétiche !
Alors osez tester cette piste si quelque chose bloque dans votre aventure musicale!
5) "Pratiquez la stratégie des petits pas"
Quel est le meilleur moyen de tuer la motivation ?
– L’absence de progrès.
Et, à part le manque de travail, quel est le meilleur moyen de ne pas progresser?
– Viser des objectifs trop grands.
La« stratégie des petits pas » appelée aussi « Kaizen » est un condensé de tout ce que la philosophie orientale à de sagesse. Confucius l’exprime à merveille quand il dit :
« Celui qui déplace une montagne commence par déplacer des petites pierres. »
En déplaçant des petites pierres vous voyez votre projet avancer.
Et quand vous voyez vos objectifs se réaliser, votre confiance en votre réussite potentielle grandit.
En échouant à réaliser un objectif plus grand, c’est l’inverse qui se produit.
Votre confiance se flétrit comme des fleurs que l’on n’arrose plus.
Le doute, lui, remplit l’espace disponible.
Alors, quelles sont les prochaines petites pierres que vous gagnerez à déplacer ?
6) "Cherchez à fréquenter des personnes qui ont dépassé vos blocages"
Cela vous est déjà arrivé d’être entouré de personne qui ont réussi dans un domaine ou vous voulez connaître le succès ?
Quel effet cela produit ?
Cela vous stimule n’est-ce pas ?
Alors faites de même en musique.
Entourez-vous de musiciens qui ont dépassés des problèmes sur lesquels vous bloquez.
D’une part, le fait de pouvoir échanger pour de vrai avec ces musiciens renforce votre confiance dans votre potentielle réussite. Si vos collègues ont réussi à gérer l’indépendance des mains, vous serez encore plus motivé à y arriver vous aussi ! Par défi et aussi parce que vous serez plus convaincu que « c’est possible ».
D’autre part, ils pourront vous encourager et vous rassurer, en vous disant que pour eux aussi ce cap a été difficile à passer. Et ça, ça fait du bien au coeur !
Et puis cerise sur le gâteau, vos collègues pourront vous donner de précieux conseils pour vous aider à triompher de vos obstacles !
Inscrivez-vous dans des associations. Rejoignez des groupes facebook, des forums.
ENTOUREZ-VOUS !
7) "Devenez un détecteur de progrès"
A votre avis, quel est l’ingrédient secret des champions ?
Dis comme cela, cela fait un peu « recette miracle pour attrape benêts ».
Mais lisez la suite pour vous faire un avis.
Quand je demande cela dans mes formations, j’obtiens des tonnes de réponses pertinentes du style :
- MOTIVATION
- ENDURANCE
- ENTOURAGE
- L’ENTRAINEMENT
- TALENT
- CONFIANCE
- Etc.
Toutes ces réponses sont pertinentes.
Mais un ingrédients peut sublimer ces éléments ou les flétrir.
Alors à votre avis ?
Les champions sont avant tout des champions à détecter leurs progrès et à en retirer du plaisir.
Car nous sommes tous dépendants au plaisir !
Et ce qui nous donne du plaisir, notre cerveau fait tout pour le reproduire.
Vous me suivez ?
Alors, après chaque séance de travail, faites un petit point, sur ce qui s’est bien passé.
Réfléchissez à vos progrès, notez-les (pour en prendre plus conscience) et fêtez-les !
8) "Produisez-vous devant un cercle d'amis bienveillants"
Vous jouez de la musique pour ressentir des émotions et pour les partager.
N’est-ce pas ?
C’est ce qui donne du sens à votre pratique musicale.
C’est pour cette raison que vous y avez consacré du temps.
Alors si vous sentez que vous perdez le goût de pratiquer, rien de tel qu’un petit défi pour se remotiver.
Vous pouvez par exemple décider de vous produire devant des amis.
Ce sera votre nouveau projet musical pour reprendre en douceur.
Vous le savez, pour vous motiver, il vous faut un projet.
Mais avant de jouer devant 30 personnes, mieux vaut jouer devant 5 personnes.
Et avant de jouer devant 5 inconnus, c’est plus confort de jouer devant 5 de vos amis.
Donc pour que vous retrouviez l’envie, l’énergie et la motivation
1 ) Définissez un « programme de concert »
2) Envoyer un message groupé à vos amis pour les informer de votre projet
3) Mettez-vous au boulot !
9) "Acceptez que les erreurs fassent partie du chemin "
Pour que vous restiez motivé, il y a un facteur psychologique important à développer.
Il vous faut éliminer la peur de vous tromper.
Je sais.
C’est plus facile à dire qu’à faire…
Mais c’est crucial.
À cause d’elle vous avez tendance à faire les choses à moitié.
Elle vous évite de prendre des risques, vous pousse à rester dans votre zone de confort.
Donc de découvrir une foule d’informations qui vous aiderait à vous améliorer.
En définitive, la peur de vous tromper vous empêche d’enrichir vos apprentissages.
D’ailleurs, vous pouvez utiliser des outils de thérapie brève pour la faire disparaître.
Chez moi cela a très bien fonctionné.
Alors pourquoi pas chez vous ?
10 "Utilisez des techniques de développement personnel pour influencer votre système nerveux et l'emmener dans la bonne direction"
Voilà une astuce qui m’a beaucoup aidé et avec laquelle j’ai pu aider beaucoup de monde.
Vous le savez peut-être déjà, de par mon métier et mes formations, j’ai énormément côtoyé l’univers du développement personnel.
C’est grâce à l’utilisation de nombreux outils de cet univers que j’ai pu garder la foi et l’envie malgré des techniques d’apprentissage inefficaces, malgré la déception, la frustration, les coups durs…
Sans cela, j’aurai abandonné.
Voilà pourquoi je sais que pour booster votre motivation, gérer votre stress, votre trac, ou vous remettre d’un échec, des techniques comme l’EFT, la PNL (Programmation Neurolinguistique), l’Hypnose, la méditation peuvent être d’un grand secours !
Si vous avez des questions à ce sujet, vous pouvez me les poser.
Dans ce domaine j’ai fait mes classes…
Conclusion
Vous rêvez sûrement de pouvoir jouer ce qui vous plaît aussi bien que les musiciens que vous admirez.
N’est-ce pas ?
Mais quand vous rentrez crevé du travail, la motivation n’est pas toujours au rendez-vous !
Un peu comme quand vous êtes fatigué de bosser sans que le moindre progrès pointe le bout de son nez ! Vous êtes plutôt en mode « Pfuuh, j’ai la flemme, ça fait Ch#### »
Mais sans motivation pas de travail et sans travail, « Bye Bye vos rêves! »
Cependant, aujourd’hui vous savez que pour rester motivé, tout n’est pas qu’une question de volonté.
D’ailleurs compter exclusivement sur votre volonté c’est comme vouloir enfoncer un clou dans un mur avec une pomme. Ça marche pas !
Pour retrouver la motivation, pour la nourrir, vous DEVEZ utilisez des STRATÉGIES efficaces.
L'effet papillon
Si vous commencez à vous servir de ces stratégies, jour après jour vous allez gagnez des minutes, puis des heures de pratiques enthousiastes, fertiles. Et 10 petites minutes par jour, ça fait 60 heures en un an…
60 heures de pratique musicale supplémentaire ! Vous imaginez la différence sur votre niveau ?
Ok. Cela vous demandera peut-être de changer un peu vos habitudes ! Et vous devrez faire des tests pour trouver les stratégies qui vous correspondent le mieux ! Mais le jeu en vaut la chandelle !
Les stratégies que vous avez découvert sont des stratégies éprouvées par de nombreux professeurs.
Des stratégies qui leurs ont permis de rester motivé dans la durée et d’être là où ils en sont aujourd’hui dans leur maîtrise de leur instrument !
Alors, allez-y ! Testez ces astuces et utilisez celles qui vous permettent de rester motivé !
Vous vous remercierez plus tard. Je suis sincère quand je vous dis ça.
Et si vous deviez choisir une technique à tester là tout de suite, ce serait laquelle ?
Vous avez une idée ? Super !
Alors testez la MAINTENANT !
J’espère de tout mon coeur que vous allez vous faire ce cadeau…
Avec confiance et motivation
Roman Buchta
Lettre ouverte aux musiciens démotivés qui ont envie d’abandonner
Une fois n’est pas coutume.
Aujourd’hui, je vais laisser les études de neurosciences et de psychologie comportementale de côté.
Ce n’est pas que cela ne m’intéresse plus, bien au contraire.
Mais j’ai quelque chose de plus urgent à vous partager.
Depuis deux semaines, je traverse une nouvelle épreuve.
Un énième challenge qui peut sembler être un obstacle au projet de réaliser mon rêve et me donner envie d’abandonner. Un coup d’arrêt définitif à mes espoirs de monter sur scène et de faire vivre ma musique.
Mais je refuse d’abandonner.
Et je souhaite partager mon histoire avec tous ceux qui n’en peuvent plus et qui sont à deux doigts de tout laisser tomber.
C’est clair que quand c’est dur on est prêt à lâcher. Mais je ne pense pas que ce soit la meilleure solution.
Non, je crois que c’est crucial de continuer à continuer.
Des difficultés vocales de plus en plus présentes
Depuis quelque temps, j’ai des problèmes de voix.
J’en avais déjà parlé sur le blog.
D’une part, je donne beaucoup de formations et peut-être trop.
D’autre part, il semblerait que j’utilise mal l’instrument à vent qui me permet de parler.
L’un dans l’autre, je ne peux pas arrêter de travailler.
Mais avec le temps, ma gêne vocale s’est accentuée.
Même quand je parle tranquillement, j’ai comme « mal à la voix ».
Et quand je chante du hip-hop, c’est pire.
Souvent ma voix se coupe net et je ressens une douleur dans la gorge.
J’ai donc commencé à chercher des solutions car sans aide, l’envie d’abandonner pourrait se faire plus présente.
Et en me renseignant, j’ai découvert que des cours de chant seraient une très bonne piste pour résorber ces troubles de plus en plus présents. J’ai donc chercher un prof de chant sur Lyon.
La recherche d'une aide de qualité
Vous avez dit un bon prof ?
J’ai trouvé un prof qui semblait bon sur le papier.
Il avait de bons commentaires sur le web et s’était formé auprès de spécialistes.
Je l’ai donc contacté et j’ai commencé à travailler avec lui.
Mais au lieu d’apprendre à chanter et à utiliser ma voix.
Il a passé son temps à me faire de la « pseudo-psychotérapie ». Il analysait tous mes faits et gestes.
Pour lui, mes problèmes sont dus à des blocages psychologiques et tous disparaîtront quand j’aurai « évolué ».
Okayyy… Et pour les cours de chant ?
Je ne rejette pas cette façon de voir les choses. Je suis même partisan de ce genre de grille de lecture.
Souvent, pour ne pas dire tout le temps, notre corps « nous parle ».
Je crois que les maladies que nous rencontrons sont plus souvent des symptômes, qui révèlent des problèmes plus profonds, que des maladies en soi.
J’ai par exemple du psoriasis sur la peau et je sais bien qu’il est apparu à cause d’un fort malaise social
que j’ai vécu pendant de longues années de jeunesse.
D’ailleurs, il me démange uniquement en cas de malaise intense.
C’est bien un signe…
Pour avancer il faut savoir dire non
Mais là, parler ou plutôt écouter parler pendant des heures ne fait pas avancer le schmilblick.
J’ai des besoins urgents, de grosses périodes de formation m’attendent dont une semaine de 40 h.
Et je ne peux quasiment plus chanter…
En 5 heures de ces cours, je n’ai chanté que 15 à 20 minutes.
Le reste du temps c’était « tu es comme ça, puis tu es comme ça, alors du coup il se passe ça, etc… »
Moi qui ai été formé au coaching dans un établissement sérieux, je dois dire que j’ai une autre vision de l’accompagnement. Une règle de base est de demander si la personne est disposée à aller sur le terrain où je souhaite l’emmener.
En plus, là ce n’est pas ce que je suis venu chercher. C’est sensé être des cours de chant, non ?
Alors pourquoi, je ne fais pas d’exercice de respiration, de chant ou de relaxation ?
J’en ai parlé au prof en lui rappelant que j’ai un besoin d’aide urgent.
Et il n’a pas apprécié que je remette en cause son approche. Il s’est même montré désagréable et s’est permis de me parler sur un ton déplacé.
Alors bien sûr, j’ai arrêté de prendre des cours avec lui.
Un élève, ça mérite de l’écoute et du respect !
Enfin, c’est mon point de vue.
Mieux vaut prévenir que guérir
Comme je suis motivé et que je n’ai pas envie d’abandonner une des seules pistes porteuses que j’ai, j’ai tout de suite chercher un autre prof.
Après quelques requêtes web et deux-trois coups de fil, me voilà chez mon nouvel enseignant.
Un type sympa, qui m’a fait faire un bilan de départ et qui a insisté pour que je prenne rendez-vous chez
un ORL illico-presto.
Enfin, une approche qui semble sérieuse et quelqu’un qui me paraît prudent et professionnel.
J’ai bien-sûr suivi ses conseils et pris un rendez-vous chez un spécialiste de la voix.
Une très mauvaise nouvelle
Quoi de neuf docteur ?
L’ORL s’est montré formel.
Sa petite caméra a bien observé mes cordes vocales et elle y a vu des spicules.
Dans l’absolu, ce n’est pas gravissime.
Je n’ai pas de cancer et il ne faut pas opérer.
Mais je dois quand même prendre un traitement à base de cortisone pour réduire l’inflammation de mes cordes vocales et faire une rééducation complète avec une orthophoniste spécialisée.
Et comme le dit mon prof de chant, des spicules peuvent devenir des nodules et pour un chanteur
c’est une catastrophe.
Conséquence, je dois arrêter de rapper, parler le moins possible, faute de pouvoir arrêter de travailler.
Surtout que j’attaque une grosse période.
C’est propre, net et triste.
Mon défi mis à mal
Et oui, je devais me produire ce mois d’Octobre sur scène. C’était mon défi.
Ce n’est pas que j’ai envie d’abandonner mais tout le monde est formel là-dessus, je ne dois pas chanter.
Pour le moment, c’est juste hors de question de faire un concert.
J’espère pouvoir reprendre mon entraînement le plus vite possible car je souhaite me produire sur scène en Décembre. Je suis impatient et motivé et j’ai déjà tellement attendu.
D’autant que ce n’est pas mon premier « gros défi » de l’année…
Des défis, toujours des défis
Une année parsemée de coups durs
J’écris depuis plus de 10 ans maintenant.
Cependant, trop de créativité, une mauvaise organisation et quelques croyances limitantes m’ont réellement fait viser à côté de mon but. Je n’ai en quelque sorte jamais rien produit alors que j’en mourrais d’envie et que tous les gens que j’ai croisé m’y ont encouragé. Et plus d’une fois j’ai eu envie d’abandonner…
Mais au début de cette année 2018, je travaillais enfin sur mon 1er album avec un ami beatmaker et ingénieur du son. Pendant des années on s’est fréquenté sans jamais rien concrétiser de vraiment sérieux.
Mais depuis la fin de l’année 2017, on se voyait chaque semaine pour bosser sur un projet.
Au bout de quelques semaines, on a enregistré ma première chanson en la peaufinant super bien.
La piste principale était parfaite, les backs étaient bien calés, etc… C’était le top !
Faut dire que ce gars est très bon dans ce qu’il fait et c’est pour cela que je voulais bosser avec.
Alors quand le premier enregistrement était réalisé avec une superbe qualité, j’ai commencé à être aux anges. Cela faisait tellement de temps que j’attendais ce moment…
Quand je rentrais chez moi le soir après une séance d’enregistrement, je me sentais plus détendu que jamais.
J’avais une sensation de complète relaxation et de paix que je ne connaissais pas. Je pense que c’était proche de la sensation que les gens connaissent quand ils se sentent accomplis.
Un projet abandonné à ses débuts
Malheureusement, « cet ami » avait de nombreux autres projets en même temps et de grosses difficultés financières.
Et quand est venu le temps de fignoler la partie instrumentale du morceau. Il était de moins en moins présent et disponible. Nos séances de travail mettaient des plombes à démarrer. Quand ce n’est pas un de ses disques durs qui tombait en panne ou son mac qui ne voulait plus démarrer.
De mon côté la frustration commençait à monter.
Au rythme où on avançait, il faudrait des années pour finir cet album.
J’ai commencé à réellement beaucoup souffrir de cette situation qui s’ankylosait.
Je voyais bien que mon collègue ne s’intéressait plus réellement au projet. Il était comme absent en étant là.
Trop c'est trop
Finalement, j’ai décidé d’en parler.
Je lui ai dit que j’avais besoin qu’on discute car je vivais très mal cette situation.
On s’est vu et cela n’a rien donné. Pour lui tout allait bien.
Pour moi ce n’était pas le cas.
J’ai beau lui avoir expliqué calmement mes impressions et mon désarroi en faisant attention à ne pas le juger. Rien n’y a fait.
Faut dire qu’en une heure de discussion il a bu trois whiskys et moi zéro.
Et on sait que l’alcool aide rarement à sortir des automatismes de nos pensées, ni à se remettre en question et encore moins à trouver des solutions créatives et innovantes !
Je suis sorti de chez lui aussi mal que j’y suis rentré. Voir plus.
J’étais vraiment dégoûté.
Je pense que j’aurais pu mieux faire, mieux communiquer. Lui suggérer d’aller boire plutôt un café, ailleurs de préférence. Mais ce qui était fait était fait. Je ne pouvais que me dire que je m’y prendrai mieux la prochaine fois.
Peu de temps après cela, j’ai essayé de « récupérer » les enregistrements qu’on avait fait. J’avais dans l’idée de finir le travail avec un autre partenaire. Mais même là, tout était compliqué.
S’en était trop, j’ai craqué !
Par sms, je lui ai dit mes vérités et j’ai bloqué son numéro.
A deux doigts de tout lâcher
C’était terrible.
Je n’avais plus personne qui disposait de compétences techniques pour m’accompagner dans la réalisation de mon projet. Et ma première réalisation concrète dont j’étais extrêmement fier n’allait pas voir le jour.
J’ai perdu quelqu’un que j’appréciais beaucoup par ailleurs.
Je n’aurais pas dû travailler avec cet ami sur un projet qui me tenait autant à cœur.
Car pour moi, faire vivre ma musique est la chose la plus importante de ma vie.
Au moment de cette rupture, je ne voyais plus d’issue.
J’étais profondément blasé et je pensais à tout lâcher.
Cela faisait des années que je ne me consacrais pas autant que je le souhaitais à mon projet musical.
Et Dieu sait que cela me pesait terriblement. Mais je restais accroché à mon rêve coûte que coûte en attendant d’avoir plus de temps au quotidien pour m’y employer.
Et là, malgré beaucoup d’efforts et des concrétisations prometteuses, tout s’est écroulé et je repartais presque à zéro.
Encore aujourd’hui, quand je pense à ce morceau avorté cela me fait mal au ventre et au cœur.
La première étape de mon rêve a été de nouveau repoussé aux calendes grecs.
D’ailleurs la peine m’a vraiment envie d’abandonner. J’étais vraiment un musicien démotivé.
Mais lâcher c’est pire qu’échouer. Alors j’ai décidé de continuer.
Les problèmes cachent des opportunités
Des cadeaux mal emballés
Si vous avez déjà ouvert un de ces livres de développement personnel dont le but est d’inspirer le lecteur à devenir meilleur, à redoubler d’efforts et à ne jamais abandonner un rêve, vous savez ce que je vais dire.
Dans chaque épreuve, se cachent des cadeaux.
Des cadeaux mal emballés, recouverts de boue, de ronces et d’orties.
Mais des cadeaux quand-même !
Ce n’est pas toujours facile à voir car parfois, les cadeaux mettent du temps à montrer qu’ils en sont.
Cela peut même prendre des années…
Et dans ces cas là, le seul élément qui permet de tenir bon, c’est la croyance que l’on a que
« quelque chose de bon va se produire ».
Personnellement je me suis efforcé à penser : « Ok, cela n’a pas du tout l’air bon pour mon projet, on dirait même que c’est catastrophique; mais ce n’est qu’une apparence, voyons ce qu’il va découler de tout cela et continue à tout faire pour que mon rêve se construise petit à petit ».
Car si je ne regardais pas les événements ainsi, c’était foutu.
J ‘aurais abandonné et je me serais résigné.
A la recherche d'opportunités
Cela n’a pas été facile de me remettre de l’avortement de ce projet.
Car je me suis toujours dit que je ferais de superbes réalisations avec « cet ami » et lui aussi disait la même chose. En plus, je ne connais personne qui dispose des mêmes compétences techniques et artistiques.
Quoi qu’il en soit, j’ai cherché une alternative et j’ai décidé de construire un groupe plutôt que de travailler avec un beatmaker.
Cela ouvrirait d’autres perspectives et changerait un peu la donne.
Aujourd’hui, j’ai la chance de travailler avec un super pianiste, un batteur talentueux et peut-être un bassiste qui a de la bouteille. Je vais le rencontrer cette semaine.
Tout cela prend du temps à se mettre en place mais je crois que cela peut donner naissance à quelque chose d’intéressant. Et je vais tout faire pour.
A bout de souffle
Mais à présent c’est ma voix qui flanche.
On dirait que c’est un test et que la question suivante est posée :
« Combien de fois on peut te faire tomber avant que tu en ais marre de te relever et que tu restes à terre ? »
En tout cas c’est l’impression que cela fait.
Je ne peux plus chanter et m’entraîner pour mon défi.
J’ai souvent mal à la voix alors que je ne fais que de parler.
Pas terrible tout cela.
Mon rêve me semble loin…
Parfois, je sens que tout cela fait beaucoup à supporter.
La déception, le temps et l’usure créent un cocktail étrange, qui par le passé a déjà fait couler des larmes sèches sur mes joues. Vous avez déjà connu cette sensation ?
Pour le moment, je n’ai que deux solutions.
Soit j’abandonne et je reste blasé parce que des réalisations concrètes, qui me donnerait tant de plaisir, se sont éloignées.
Soit je continue à continuer et je me demande quelles opportunités d’encore mieux réaliser mon rêve se cachent là-dessous.
La beauté de la vie dépend de notre regard
Regarder le verre à moitié plein...
Vous connaissez cette célèbre phrase qui dit « qu’il vaut mieux regarder le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide » ?
Cet adage est plein de sagesse.
Il peut réellement nous aider si on se donne la peine de le respecter.
Parce qu’à vrai dire, si je regarde le verre à moitié plein, je n’ai plus envie d’abandonner.
Et oui !
Des opportunités cachées dans mes problèmes, il y en a !
D’une part, un vrai groupe de musique me permet de vivre des expériences de partage musical intense.
Alors qu’un DJ beatmaker crée la musique à l’avance. L’alchimie sur scène est donc différente et quelque part le partage est moins fort.
Et puis, cela me donne l’opportunité de jouer de la guitare dans un groupe. Ce qui n’était pas le cas dans mon ancienne configuration.
D’ailleurs, maintenant que j’y pense, le projet « Ouimusique » et le défi que je me suis lancé n’aurait probablement jamais vu le jour sans l’avortement de mon précédent projet !
Et ce défi m’a fait progressé à de très nombreux niveaux…
...donne l'énergie de ne pas abandonner !
D’autre part, si j’ai mal à ma voix et que mes cordes vocales sont fatiguées, c’est qu’il y a certaines choses que je faisais mal !
Et ce n’est pas parce que je ne me rendais pas compte de ce mauvais usage qu’il n’avait pas d’impact négatif sur ma façon de chanter.
A présent, j’ai donc l’opportunité de découvrir une meilleure façon d’utiliser ma voix. Et qui sait où cela peut m’emmener ?
En plus, je suis accompagné par une orthophoniste spécialisée dans la voix parlée et chantée et par un professeur de chant. Ce sont des expériences que je n’avais jamais faites.
Vu comme ça, c’est formidable !
Sans « ces problèmes de voix », je n’aurais jamais cherché à bénéficier de l’accompagnement de ces professionnels de la voix.
Et c’est certain que leurs enseignements me permettront d’aller plus loin que là où je serais allé tout seul si je n’avais pas blessé mes cordes vocales !
Penser au futur et aux bonnes surprises qui s'y cachent
Le cerveau humain à ceci de fantastique et de curieux.
Quand il croit qu’il va trouver quelque chose, il le cherche et il finit toujours par le trouver.
Les problèmes que j’ai rencontrés ont engendré des conséquences positives.
Ok.
Mais à l’avenir d’autres avantages naîtront peut-être de ces mêmes problèmes !
Peut-être que demain je découvrirai d’autres cadeaux qui n’ont juste pas encore eu le temps de naître aujourd’hui !
En tout cas, si je vois les choses comme cela c’est sûr que cela va se produire !
Sacrés humains que nous sommes !
Et vous ?
Vous savez, j’ai encore parfois quelques inquiétudes pour ma voix.
Tout n’est pas parfait dans le meilleur des mondes parce que je choisis de me focaliser sur les cadeaux que mes problèmes vont m’apporter.
Mais, avec le temps et un focus sur le verre à moitié plein, j’ai dissipé l’envie d’abandonner et retrouvé l’énergie de continuer !
Je suis même excité à l’idée de voir quels progrès je vais pouvoir faire grâce aux nouveaux éléments qui sont rentrés dans l’équation. C’est le bon côté des choses…
D’ailleurs, cette technique pour renforcer la confiance que l’on a en la réussite d’un projet m’a beaucoup aidé à garder un bon état d’esprit.
Et vous ?
Oui, vous !
Quels cadeaux se cachent dans vos pépins ?
Quels fruits vont naître grâce à eux ?
Avez-vous déjà vécu quelque chose de similaire ?
Comment l’avez-vous gérer ?
Vous pouvez partager vos expériences et vos réflexions dans l’espace commentaire ci-dessous.
Je suis certain que cela peut en aider d’autres à trouver des opportunités dans leurs problèmes.
Cela peut au moins leur donner l’opportunité de ne pas abandonner, de se remotiver et de continuer à… continuer.
Avec confiance et motivation
Comment renforcer votre confiance en la réussite de votre projet ?
Cela vous est-il déjà arrivé d’avoir envie de réaliser quelque chose mais…
De sentir que vous n’y croyez pas au fond de vous ?
Moi oui.
J’ai souvent ressenti du doute en pensant à mes projets de concert. C’était comme si mon cœur se serrait de stress et que dans mon ventre il y avait un vide fébrile.
Il y a 6 mois, j’ai regardé une formation d’un de mes mentors Québequois, Alexandre Nadeau.
A la fin de sa formation, j’ai découvert un processus pour solidifier “la foi” que l’on a en notre capacité à réaliser nos rêves.
Vous savez, cette confiance solide qu’on peu ressentir dans nos tripes quand on se sent ultra-capable. Vous voyez de quoi je parle ?
J’ai testé cet outil pour faire grandir ma confiance et il m’a donné de superbes résultats. Alors je me suis décidé à vous le partager, en espérant que cela vous aide à renforcer votre confiance !
Mon histoire avec ce processus pour renforcer la confiance
Du manque de confiance à la sérénité
De part ma carrière de coach et de formateur, je connais un grand nombre d’outils pour gérer le stress, faire disparaître des phobies, se préparer mentalement, se concentrer rapidement, etc.
Je connais également des outils pour renforcer sa confiance dans un type de situation donnée (conflit avec une figure d’autorité), ou dans une discipline précise (l’apprentissage des mathématiques).
Mais pour renforcer sa foi dans la réalisation d’un projet global, je ne savais pas trop quel outil utiliser.
J’ai donc commencé à tester ce processus.
Je l’ai pratiqué 1 fois par jour et parfois tous les 2 jours pendant 1 mois et demi environ.
Depuis, je le pratique de temps à autre, avant de bosser mon instrument.
En fait, aujourd’hui ma confiance est suffisamment présente et solide alors je me consacre à autre chose.
Bien-sûr, je peux encore renforcer ma confiance. Il n’y a ni contre-indication, ni d’effets secondaires.
Avant que je booste ma confiance
Pendant longtemps, j’ai pensé que je n’arriverais jamais à faire aboutir mon projet.
Non seulement mon travail d’entrepreneur me prend un temps considérable, mais en plus, un ami, ingénieur du son avec lequel je bossais sur un album, m’a en quelque sorte planté.
Piégé dans une course contre la montre, il n’avait pas assez de temps pour faire un travail sérieux et de qualité dans un délai raisonnable. Notre collaboration s’est donc arrêtée là.
Mon projet d’album trainait depuis longtemps mais là c’était le coup de grâce…
Je manquais de temps, je n’avais pas les bonnes personnes pour avancer et je n’avais plus la foi.
En fait, je ressentais du désespoir quand je pensais à mon projet. Dans ma tête, je me disais « laisse tomber, ce n’est pas possible »… J’étais profondément triste et en colère.
Depuis que je booste ma confiance
A présent, je ne me pose plus la question de « Est-ce que je peux réaliser mon projet ? ».
C’est simple, je cherche des salles pour me produire et réussir mon défi.
C’est d’ailleurs grâce à cet outil que j’ai construit assez de confiance pour oser me lancer le défi de monter un programme que je n’avais jamais réussi à maîtriser auparavant.
J’ai pu renforcer ma confiance dans ma capacité à travailler mes morceaux malgré le manque de temps.
J’ai également boosté ma confiance en ma capacité à gérer sur scène et à prendre du plaisir.
Et tout ça malgré une immense fatigue vocale, due à une année professionnelle très intense où j’ai donné beaucoup de formations. Cette fatigue aurait pu me décourager…
Mais cela n’a pas été le cas.
Des nouvelles de mon défi
En passant, j’ai trouvé un lieu pour me produire au mois de Décembre.
J’en cherche d’autres pour mi-Octobre, car je m’étais donné 3 mois pour mon défi.
Si je ne trouve pas, ce qui est possible vu les délais, je me produirai sur la grande scène ouverte du Sirius, à Lyon, un lundi soir à partir de mi-Octobre.
Créer de la confiance ?!! Comment est-ce possible ?
Dissiper le doute en utilisant des capacités basiques de notre cerveau
Vous est-il déjà arrivés de faire un rêve dans lequel vous avez ressenti des sensations extraordinaires que vous n’avez jamais vécu en étant éveillés ?
Avez-vous déjà songé à un souvenir heureux et, sans même le vouloir, vous vous êtes plongés dedans et l’avez en quelques sortes revécu ? Vous savez, comme « la madeleine de Proust »…
Ce sont ces 2 capacités de nos cerveaux que nous allons utiliser pour éliminer le doute, créer de la certitude et de la confiance en votre réussite.
Et les neurosciences dans tout cela ?
En neurosciences, il a été démontré que le fait de faire revenir un de nos souvenirs en conscience le modifie. Une protéine responsable de cette « mise à jour » du souvenir a même été identifiée.
Dans les faits, notre cerveau rajoute à chaque fois des données, du contexte dans lequel on se souvient, à notre souvenir.
Et chaque fois que l’on « réactive ce souvenir, c’est la dernière version enregistrée, issue de la dernière fois qu’on l’a activé, qui revient en mémoire.
C’est dingue, non ?
Mais si les souvenirs peuvent être changés, pourquoi notre vision du futur, notre façon de ressentir l’avenir, ne pourraient-elles pas l’être ?
Agir en sceptique intelligent
Comme je le fais toujours, je vous invite agir en sceptique intelligent.
Le sceptique buté rejette tout ce qui sort du cadre habituel et de ce qui est valide à ses yeux.
Le sceptique intelligent, lui, teste même ce qui lui paraît étrange. Ainsi, il se construit son propre avis, basé sur des faits objectifs et vérifiés.
Je vous invite donc à simplement tester l’outil que je vous présente ci-dessous sur une courte période. Disons d’une à deux semaines, à hauteur de quelques minutes par jour.
Vous pourrez ainsi faire l’expérience par vous-même !
Une expérience est riche.
Bien plus que le simple fait de juste penser à ce que peut donner l’utilisation d’un outil, basé sur une logique et des mécanismes qui nous sont étrangés.
A présent, voyons comment fonctionne ce fameux processus pour accroître votre confiance.
Renforcer votre confiance : Étape 1
Je vais décrire les étapes pour réaliser ce processus sous forme de liste :
- Tenez vous debout les mains le long du corps et respirez calmement
- Choisissez un souvenir passé de réussite quelconque
Pas besoin de chercher le souvenir de succès le plus intense de votre vie. Le souvenir d’un petit succès fait parfaitement l’affaire - Reculez d’un pas et plongez-vous dans ce souvenir en formant un anneau avec le pouce et l’index d’une de vos deux mains
C’était où ? Que voyez-vous à ce moment-là ? Qu’entendiez-vous ? Qu’est-ce que vous ressentiez ? Où le ressentiez-vous dans votre corps ?
Et rappelez-vous, il y a combien de temps que cela a eu lieu ? (IMPORTANT) - Lâchez votre anneau, avancez d’un pas, respirez et ouvrez les yeux
- Faites quelque mouvements de gymnastique pour « vous réveiller » et pensez à autre chose
- Renouvelez au minimum 3 fois l’étape 1
Renforcer votre confiance : Étape 2
- Avancez d’un pas en imaginant être le lendemain du jour où vous avez réussi votre projet
- Plongez-vous dans ce souvenir futur, en formant l’anneau avec le pouce et l’index, et imaginez au mieux comment s’est passée votre réussite de la veille
Que s’est-il passé ? A quel endroit ? Comment était-ce ? Qu’avez-vous vu ? Qu’entendiez-vous ?
Qu’avez-vous ressenti ? Où l’avez-vous dans votre corps ?
Et rappelez-vous, il y a combien de temps que cela a eu lieu ? (IMPORTANT)
Note: Répétez-vous pendant la création de ce souvenir futur que cela s’est passé il y a « X » temps, à savoir au moment du souvenir que vous avez revisité dans l’étape 1.
Derniers conseils
Mon conseil se résume en 3 mots : AGISSEZ ! AGISSEZ ! AGISSEZ !
Si vous avez des questions sur le processus, posez-les moi dans l’espace commentaire ci-dessous.
Si vous avez des remarques ou autre, faites de même !
Comment booster la mémoire de travail du musicien
Il faut être honnête.
Apprendre un instrument, ce n’est pas facile.
Tellement de choses que vous devez garder en tête :
=> Soigner chaque geste que vous jouez
=> Tout faire pour qu’il traduise vos émotions
=> Anticiper les notes et les gestes qui arrivent
=> Chasser les pensées parasites comme « Qu’est-ce que je vais préparer à manger tout à l’heure ? »
C’est clair !
Vous êtes mis à rude épreuve et votre mémoire de travail aussi.
D’ailleurs, c’est presque pire quand vous apprenez de nouveaux morceaux…
En tant que musicien, votre mémoire de travail est LA chose
à domestiquer pour vous épanouir. C’est vrai dans votre apprentissage comme dans l’expression de vos sentiments.
Car, si vous ne respectez pas ses limites, gare à vous !
Ce sont vos projets musicaux qui seront limités.
C’est comme pour votre corps.
Demandez aux musiciens qui se sont blessés.
On ne fait pas envie quand on contemple son instrument les sourcils froncés avec un pincement au cœur.
Bien sûr, vous ne pouvez pas blesser votre mémoire de travail.
Mais si vous ne la soignez pas, vous gâchez en partie toute cette belle énergie que vous investissez dans votre apprentissage.
Car vous prenez des risques.
Comme de ne pas réussir à jouer ce classique qui vous fait saliver.
De ne pas développer cette aisance technique que vous enviez secrètement
chez d’autres musiciens.
Et quand vient l’heure de monter sur scène, n’en parlons pas…
Cela peut vite tourner à la catastrophe.
Pourtant, votre mémoire de travail n’est pas une obscure machine
pleine de boutons compliqués que l’on craint d’approcher.
Non !
Son fonctionnement est simple à comprendre.
Et les astuces pour la respecter, faciles à mettre en œuvre.
Alors, pourquoi s’en priver ?
C’est tellement plaisant d’arriver à faire résonner
la musique que l’on entend intérieurement.
De jouer quelque chose de beau.
Vous êtes d’accord, n’est-ce pas ?
Alors, lisez cet article pour comprendre et respecter votre mémoire de travail. Vous vous direz merci plus tard.
Et à moi aussi peut-être !
Qu’est-ce que la mémoire de travail ?
Prenons des métaphores simples.
La mémoire de travail, c’est le chef d’orchestre qui dirige simultanément tous ses musiciens.
C’est la mémoire vive de votre ordinateur.
Vous savez, celle qui fait que tout va au ralenti lorsque vous avez 20 fenêtres web d’ouvertes et deux programmes d’enclenchés.
Tout dépend d’elle.
Et si elle beug, rien ne va plus.
Si le chef d’orchestre s’embrouille, chaque musicien jouera sa petite mélodie dans son coin.
Et la symphonie devient vite une cacophonie…
Un capharnaüm sonore qui donne envie de se boucher les oreilles.
Mémoire de travail : Modèle de Baddeley
Voyons comment les sciences cognitives définissent la mémoire de travail.
Voici le modèle de Baddeley, un modèle simple né à la fin des années 70.
Pour faire simple.
Il y a un chef d’orchestre, appelé « administrateur central ».
Et ce chef d’orchestre dirige 3 sous-systèmes.
Un des sous-systèmes est appelé « boucle phonologique ».
Cette boucle phonologique vous permet de vous rappeler de la dernière phrase que l’on vient de dire pendant que vous regardiez votre smartphone. ^^
Ou de vous répéter mentalement un numéro de téléphone le temps que vous trouviez de quoi le noter.
En bref, vous faites tourner en boucle des informations dans votre tête. D’où son nom !
Un autre sous-système vous permet de garder une image en mémoire.
Comme dans le jeu où vous êtes devant des cartes étalées avec la face cachée.
Et où vous devez retrouver les paires de cartes similaires en ne retournant qu’une seule carte à la fois. Vous voyez de quoi je parle ?
Ce sous-système s’appelle le « calepin visuo-spatial ».
Et le dernier sous-système vous permet de faire travailler main dans la main les deux systèmes précédents tout en gardant des consignes en mémoire.
C’est le « tampon épisodique », ajouté au modèle de Batteley par ses auteurs dans les années 2000.
D’autres modèles de mémoire de travail un petit peu différents ont vu le jour depuis.
Aujourd’hui, les chercheurs s’accordent à dire que la mémoire de travail
est composée de 4 processeurs qui travaillent en synergie.
Quoi qu’il en soit, tous ces modèles sont d’accord pour dire que votre mémoire de travail à les caractéristiques suivantes.
Caractéristiques de votre mémoire de travail
Dites-moi.
Que se passerait-il si vous tentiez de garder un numéro de téléphone en tête,
mais en vous interdisant de la répéter ? Mentalement ou à haute voix…
Et oui !
Vous l’oublieriez rapidement.
Une autre.
Que se passe-t-il si je vous demande de garder une liste de 4 chiffres en mémoire.
Ça va, ce n’est pas trop dur !
Vous allez y arriver.
Mais si je rajoute 20 chiffres à la liste.
Que se passe-t-il ?
Haha !
Cela devient drôlement moins facile là…
Et enfin, calculer de tête 47×53.
Qu’est-ce que cela donne ?
Votre font se plisse ?
C’est dur de calculer mentalement tout en conservant des informations en tête. N’est-ce pas ? Cela mobilise beaucoup de ressources…
Vous l’avez compris.
Votre mémoire de travail a des limites.
En durée et en quantité.
Et si vous lui en demandez trop, elle beug !
Pendant mes études en sciences cognitives à l’université Lumière Lyon 2,
les professeurs expliquaient que la mémoire de travail à les propriétés suivantes.
Elle peut retenir 7+/-2 éléments (selon les personnes) pendant 20 à 30 secondes.
Mais si vous vous répétez mentalement ces informations, elles resteront plus longtemps dans votre tête bien sûr !
Barbara Ocklay, professeur d’ingénierie dans les universités Mac Master et d’Oakland compare la mémoire de travail à un mauvais tableau magique.
Tout ce que vous écrivez dessus est constamment en train de s’effacer doucement.
Et si vous ne voulez pas que cela disparaisse totalement, pas le choix !
Il faut le réécrire sans cesse…
Pas pratique, hein ?
Alors, vous avez tout compris jusque-là ?
Je vous l’avais dit, c’est simple !
Voyons maintenant comment la mémoire de travail intervient dans votre pratique de musicien.
Mémoire de travail et pratique musicale
Les 3 fonctions de la mémoire de travail chez le musicien
Chez nous les musiciens, la mémoire de travail nous sert principalement à 3 choses.
1) Elle permet de faire revenir des informations en tête depuis la Mémoire à Long Terme (MLT)
Elle permet également de garder à l’esprit ces informations.
Exemple : quand vous vous remémorez une grille d’accord, ou la partition d’une sonate.
2) Elle permet ensuite de conserver des consignes et des intentions
à l’esprit.
Exemple : lorsque j’ai l’intention d’être très précis rythmiquement et de garder les mains souples et détendues pendant que j’enchaîne des accords.
3) Elle permet également d’effectuer ces processus.
Des processus physiques :
Comme quand je me focalise sur le fait de ressentir le premier temps de chaque mesure et que je me concentre sur mes mains pour les garder précises et relaxes.
Et des processus mentaux :
Comme quand vous improvisez tout en réfléchissant aux différentes possibilités que vous offre la tonalité dans laquelle vous vous trouvez.
Tout est clair ?
Voici un schéma qui récapitule quel rôle a la mémoire de travail quand vous jouez de la musique.
Les 2 moments dans lesquels la mémoire de travail intervient
Vous vous en doutez.
Dans votre pratique musicale, votre mémoire de travail intervient à différents moments.
Lorsque vous travaillez votre instrument et lorsque vous jouez devant un public.
Voyons ensemble comment tout cela se passe.
Mémoire de travail et travail de l’instrument
Je viens à l’instant de faire une petite pause dans l’écriture de l’article,
que vous êtes en train de lire.
J’ai déscotché mes yeux de l’écran et mes mains du clavier sur lequel elles tapotaient en rythme continu depuis un sacré moment.
Une fois dans mon salon, j’ai pris ma guitare et j’ai commencé à jouer debout, les yeux plongés dans l’eau verte de la Saône que je vois depuis ma fenêtre.
Et là, comme un singe qui se balance de liane en liane, mon esprit sautait d’une intention à une autre, puis à une troisième pour revenir à la première.
Le tout, dans une danse continue qui pourrait donner le tournis.
1) Je pensais à bien sentir mes pieds, ancrés dans le sol.
2) Je visualisais ma colonne vertébrale et ma tête étirées vers le ciel pour que mon corps prenne de la place et libère l’espace autour de ma gorge et de ma nuque.
3) Je tâchais d’enchaîner des barrés en équilibrant la pression musculaire dans tous mes doigts, afin de démobiliser un peu la « pince pouce-index » de ma main gauche.
Et d’un coup, je me suis dit : « il faut que parle de cela dans l’article ! »
En effet, ma petite histoire contient un concept important.
Une règle pour apprendre la musique efficacement
Dans sa ronde sans fin, ma mémoire de travail sautait d’une intention à l’autre, en effectuant les ajustements nécessaires à chaque passage.
Détendre la pince pouce-index, me ré-ancrer dans le sol, etc.
Mais si elle pouvait faire cela, c’est uniquement parce que ces consignes étaient déjà parfaitement définies et réalisables !
Je sais ce que je veux ressentir quand j’ai l’intention d’être ancré.
Et je sais comment y parvenir.
Vous me suivez ?
Si j’avais commencé à réfléchir à « Tiens comment cela fait d’être ancré ? » ou à « Bon sang, comment faire pour sentir plus d’ancrage ?», quel résultat cela aurait donné selon vous ?
Et oui !
J’aurais complètement perdu le contact avec l’instant présent.
Et j’aurai dit « Bonjour, mon ami le pilote automatique ! »
Et son cortège de défauts appris, par manque de présence, qui ralentissent mes progrès…
Retenez le bien !
Dès que vous travaillez vous devez connaître très précisément vos intentions du moment et comment les réaliser !
Je répète :
« Dès que vous travaillez vous devez connaître très précisément vos intentions du moment et comment les réaliser ! »
Sinon, c’est comme quand vous calculez de tête 47×53.
Si jamais à cet instant votre conjoint(e) vous pose une question simple qui ne demande qu’un petit chouilla de réflexion.
BOOM !
Votre tête risque d’exploser comme une voiture dans un vieux film de série b Américain.
On est d’accord ? Mais pourquoi ça ?
Vous le verrez dans la deuxième partie de cet article.
Il me semble que vous avez déjà de quoi faire là, non ?
Si vous voulez en savoir plus sur la mémoire et comment mémoriser pour la vie rapidement et efficacement, cliquez-ici !
Comment apprendre un morceau par cœur ? [Neurosciences]
Je fais face à un nouveau défi.
En effet, depuis peu ma mémoire est très sollicitée.
Les cours de guitare d’accompagnement auxquels je participe l’Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne sont très, très, très riches.
En effet, mon très sympathique professeur souhaite nous faire découvrir un maximum de concepts théoriques, de structures d’accord différentes et autres subtilités tout à fait passionnantes.
Ainsi, en plus de devoir maîtriser mes compositions, j’ai une foule de morceaux à apprendre par cœur et des tonnes de concepts à intégrer.
C’est à la fois génial et pas évident à gérer ! Et bien sûr, cela m’a fait penser à vous chers musiciens passionnés !
Cela vous est-il déjà arrivé d’avoir trop de partitions sur le pupitre ?
De ne pas savoir par quoi commencer ?
De là à avoir le sentiment d’être submergé, il n’y a qu’un pas…
Surtout quand, à côté de votre passion, vous avez un travail, une famille à gérer,
une vie sociale, etc.
Et si vous consacrez du temps à votre pratique, c’est pour qu’il en reste quelque chose.
C’est trop agaçant de travailler de longues heures sans jamais mémoriser un morceau !
Et c’est encore plus frustrant d’apprendre un morceau par cœur, et de vous rendre compte quelques mois plus tard que vous n’êtes plus capables de le jouer de tête…
C’est là que vous vous dites :
« Comment être plus efficient ? »
« Dois-je apprendre chaque morceau par cœur ? »
&
« Comment apprendre un morceau par cœur le plus efficacement possible ? »
Dans cet article, vous allez découvrir :
=> Si, oui ou non, apprendre un morceau par cœur est une obligation absolue.
=> Si apprendre un morceau par cœur n’est pas une nécessité, quelles sont les alternatives ?
=> Et, encore plus intéressant, comment apprendre un morceau par cœur efficacement et le retenir à vie en un minimum de répétitions ?
1) Apprendre un morceau par cœur.Est-ce vraiment nécessaire ?
IMPORTANT :
La vidéo ci-dessous reprend certains éléments de l’article, cependant elle n’en couvre pas tous les éléments !
Oui et non !
Vous allez me dire que j’aime les réponses paradoxales.
Mais sur ce sujet, je ne peux pas être plus catégorique !
En effet, la tendance à l’apprentissage par cœur commence à changer dans le milieu de la musique classique.
Dans cet article du New York Times, vous découvrirez que de grands pianistes tels que Peter Serkin et Olli Mustonen choisissent parfois de donner des représentations sans éliminer les partitions de leur pupitre.
Ces personnes ne constituent pas la majorité des musiciens. Cependant, il reflète une tendance à envisager différemment la performance musicale.
Bien sûr, l’apprentissage par cœur est bien ancré dans la culture du milieu musical.
Et un changement de culture, cela prend du temps !
D’ailleurs, à l’heure actuelle les concours de jeunes talents exigent systématiquement que les jeunes musiciens connaissent les oeuvres qu’ils interprètent par cœur.
Et oui ! Les juniors ont moins de liberté que les seniors !
Quoi qu’il en soit, apprendre un morceau par cœur possède des avantages et quelques inconvénients. Les voici…
a) Apprendre par cœur libère de la place dans votre mémoire de travail
La mémoire de travail de votre cerveau peut être comparée à la mémoire vive de votre ordinateur.
Elle possède deux principales fonctions.
D’une part, elle retient pendant un court moment un certain nombre de données.
Ses capacités sont de 7+/-2 « éléments », pendant 20 à 30 secondes en moyenne.
Ces éléments peuvent être :
=>des informations à retenir; comme un numéro de téléphone que vous vous répétez mentalement pour ne pas l’oublier le temps de trouver de quoi le noter.
=> des intentions que vous avez, des consignes que vous vous donnez.
« Dans 2 mesures je dois faire vraiment attention à détendre mon auriculaire droit pour réussir correctement l’arpège… »
D’autre part, la mémoire de travail vous permet aussi d’effectuer des procédures dans votre esprit.
Par exemple, si vous improvisez et que vous n’avez pas une intégration complète des règles de l’harmonie, vous pouvez jouer tout en comptant dans votre tête le nombre d’altérations pour en déduire la tonalité, ou le mode, et les libertés que celui-ci vous permet de prendre.
C’est pourquoi…
b) Connaître un morceau par cœur permet de se focaliser sur l’interprétation et le plaisir
Je vous propose un petit défi.
Faites le calcul suivant de tête : 23 × 14
Réponse ? Pas évident n’est-ce pas ?
Retenir des informations, tout en en calculant d’autres et en faisant évoluer les informations que vous gardez en tête, relève du véritable challenge mental.
Car cela mobilise l’intégralité de votre mémoire de travail.
Et oui ! Rappelez-vous !
Votre mémoire de travail est limitée dans le temps (20 à 30 s) et dans sa capacité (7+/-2 éléments).
Cela vous est-il déjà arrivé de courir après des notes sur une partition ?
Les yeux poursuivent les notes et les mains essaient de suivre les yeux…
Un vrai feuilleton de Bip bip et Coyote !
Ce n’est pas l’idéal pour s’intérioriser et prendre du plaisir en jouant.
Car vous n’en avez tout simplement pas le temps !
Votre mémoire de travail est saturée.
C’est pourquoi, lorsque vous connaissez un morceau par cœur, votre esprit est plus libre et plus disponible.
En plus de pouvoir davantage rentrer dans l’intimité de l’œuvre, cela vous permet de vous connecter à vous-même.
Ainsi, vous pouvez focaliser votre esprit sur d’autres aspects de votre musique comme la sensibilité de votre interprétation, la souplesse générale de votre corps, la finesse des sensations dans vos doigts, etc.
En définitive, vous pouvez ainsi vous concentrer sur ce qui compte vraiment pour prendre du plaisir à vous exprimer musicalement.
Et qui sait, cela vous permettra peut-être de donner naissance à « l’état de grâce » que certains d’entre vous connaissent…
2) Apprendre un morceau par cœur. Seule alternative possible ?
Certains lecteurs me posent régulièrement la question suivante :
« Est-ce vraiment obligatoire de connaître les morceaux par cœur ? »
Comme vous vous en doutez, la réponse est non.
La preuve en est que certains grands musiciens s’autorisent à jouer avec partitions.
Mais bien sûr, cela exige de vous que vous développiez une autre compétence clé !
Et que vous la développiez à un très haut niveau !
De quelle compétence je parle ?
Vous vous en doutez, n’est-ce pas ?
a) Apprendre un morceau par cœur ou apprendre à lire efficacement
Faute d’apprendre un morceau de musique par cœur, la seule solution reste de le lire en direct.
Oui, je sais, mon bon sens redoutable !
Comme vous l’avez compris, lire des partitions mobilise votre mémoire de travail.
Et comme sa capacité de stockage est limitée, soit vous développez cette compétence à un niveau d’expert soit vous amputez considérablement vos ressources mentales.
En effet, il me reste une information précieuse à vous partager sur votre mémoire de travail.
Ouvrez grand vos yeux !
b) Votre mémoire de travail est un véritable chef d’orchestre
Bien que capacité de de stockage de votre mémoire de travail soit limitée, elle peut contrôler simultanément un grand nombre de procédures.
Songez à quand vous rentrez du travail en voiture et que vous êtes surpris d’être déjà arrivé(e)s chez vous. Avez-vous le sentiment d’avoir fourni un effort ?
Non !
Cette tâche, et l’ensemble des compétences qu’elle mobilise, est tellement automatisée
qu’elle se fait quasiment toute seule.
Vous conduisez en rêvassant à votre soirée ou à la journée qui s’achève…
Votre mémoire de travail s’occupe du reste !
En fait, la mémoire de travail est comme un chef d’orchestre !
Elle dirige l’ensemble des compétences et connaissances que vous possédez.
Mais ceci ne peut se produire qu’à une condition !
Les procédures doivent être parfaitement intégrées dans d’autres endroits de votre cerveau.
Car plus une compétence est maîtrisée, plus elle est automatisée, et moins elle mobilise votre mémoire de travail.
c) Vos compétences s'emboîtent comme des poupées russes !
Je m’explique.
Lorsque vous avez appris à conduire, vous avez d’abord appris à tourner le volant. Puis à accélérer, à freiner, à passer les vitesses.
Chacune de ces mini-compétences mobilise différents neurones,
structurés dans un petit réseau responsable de l’activation d’une de ces mini-compétences.
Mais une fois acquises, toutes ces mini-compétences se sont associées pour former des réseaux neuronaux plus grands.
C’est grâce à cela que vous avez rapidement su tourner le volant en passant les vitesses, tout en regardant dans le rétroviseur et en parlant musique avec un(e) ami(e) !
Retenez bien l’idée suivante !
Dans votre cerveau, des compétences stimulées simultanément s’associent,
et forment petit à petit des circuits neuronaux de plus en plus grands.
Un peu comme des poupées russes…
Et c’est là que cela devient magique !
Car cela ne demande pas plus d’efforts à votre mémoire de travail d’activer un petit réseau neuronal (responsable d’une mini-compétence) que d’activer un plus grand réseau neuronal (qui regroupe un très grand nombre de mini-compétences).
Pour conclure, vous pouvez tout à fait atteindre un état de liberté intérieure sans apprendre un morceau par cœur. Mais pour cela, vous devez atteindre le même niveau d’expertise en lecture à vue qu’en conduite automobile !
« Cela ne demande pas plus d’efforts à votre mémoire de travail d’activer un petit réseau neuronal que d’activer un grand réseau neuronal »
3) Un point clé essentiel pour apprendre un morceau par cœur
J’ai une autre question à vous poser.
Est-il possible de manger un éléphant ?
Non, je ne vous incite pas à consommer de l’éléphant ! C’est pour l’exemple.
Alors, selon vous, est-il possible de manger un éléphant ?
La réponse est…
Oui, bien-sûr ! Mais une bouchée à la fois !
Quand vous étiez au lycée ou pendant vos études , cela vous est-il déjà arrivé d’essayer de mémoriser tout un gros cours en une fois ?
Si oui, vous avez sûrement constater la semaine suivante que vous n’avez pas retenu autant d’informations que ce prévu !
C’est une expérience aussi décevante que logique !
Car dans vous n’aviez pas respecté le mode d’emploi de votre cerveau !
En effet, que ce soit pour apprendre des morceaux de musique par cœurr ou mémoriser un cours de biologie, il y a une règle d’or à respecter !
C’est la règle de l’apprentissage espacé.
Toutes les études en neurosciences sont formelles sur ce point.
Pour apprendre un morceau par cœur, vous devez espacer vos répétitions (ou vos séances d’apprentissage si vous préférez).
Mais attention !
Vous ne devez pas faire cela n’importe comment…
a) Apprendre un morceau par cœur grâce à l'apprentissage espacé
Pour pratiquer cette technique, vous devez espacer vos révisions de plus en plus au fur et à mesure que le morceau est intégré dans votre mémoire à long terme.
Le premier scientifique à avoir mis ce concept en lumière est Hermann Hebbinghaus.
Hermann était un philosophe allemand, considéré comme le père de la psychologie expérimentale.
En réalisant des expériences sur sa propre mémoire il a abouti aux conclusions suivantes.
Plus un apprentissage est frais et plus il est fragile !
Dans les faits, du jour au lendemain, vous oubliez plus de la moitié de ce que vous avez appris la veille.
C’est un peu désespérant, je l’avoue. Mais gardez espoir !
Tout n’est pas noir dans le monde de la mémoire.
Plus un apprentissage est frais et plus il est fragile !
« Pour pratiquer l’apprentissage espacé, vous devez espacer vos révisions de plus en plus au fur et à mesure que le morceau est intégré dans votre mémoire à long terme. »
En effet, si vous révisez au « bon moment », vous pérenniserez la trace de cet apprentissage dans votre cerveau.
En révisant à ces « moments clés », vous mémoriserez un maximum d’informations en un minimum de travail. Et vous ancrerez ces morceaux dans votre mémoire à vie !
Je sais cela fait rêver !
Boostez votre confiance avant la scène en 2 minutes chono
Imaginez le scénario suivant.
Dans 10 minutes c’est à vous de monter sur scène.
Vous êtes complètement chamboulé.
Vous êtes excité, et en même temps terrifié.
Cela fait trois mois que vous travaillez ce programme pour piano ou guitare.
Aujourd’hui c’est le grand jour.
Et votre estomac fait des siennes à n’en plus finir…
Vous êtes déterminés à donner le meilleur de vous.
Mais vous êtes comme envahi par un tourbillon d’émotions intenses et contradictoires.
Huufff ! Dans votre ventre c’est le grand 8 d’Europa-Park !
Pourtant vous vous êtes promis de monter sur scène avec assurance.
De donner bonne impression dès que vous poserez le premier pied sur l’estrade.
Facile à dire..
Surtout quand vos jambes sont molles comme de la guimauve…
Si seulement vous aviez un truc pour reprendre le dessus, là, maintenant, tout de suite.
Une technique de yoga, de Taï Chi ou de je ne sais quoi pour booster votre confiance !
Pour vous sentir plus fort, plus solide, là, en deux secondes.
Mais booster votre confiance en un battement de cils, c’est impossible !
C’est bien que la petite voix dans votre tête murmure, n’est-ce pas ?
Et bien ce n’est pas si sûr !
Amy Cuddy, chercheuse en psychologie à Harvard, est d’ailleurs en désaccord total avec vous !
En 2015, ses recherches ont mis en évidence qu’un outil simple permet de rapidement booster votre confiance en vous et votre aplomb. Preuves physiologiques à l’appui !
Cet outil c’est les Powers Poses.
Ou, en français, les postures de pouvoir !
Une technique gratuite et accessible à tous,
Dans cet article, vous allez découvrir ce que sont les Powers Poses.
Pourquoi elles permettent de booster votre confiance en 2 minutes chrono.
Et comment les utiliser pour gérer votre stress et gagner en assurance avant la scène.
Pourquoi booster sa confiance avant la scène ?
Avant un concert, une audition, il faut être prêt à 200%
Je me rappelle d’un conseil qui m’a marqué à tout jamais.
Ce conseil, c’est mon ancien professeur de violoncelle qui me l’a donné.
J’avais 10 ans à l’époque.
Il m’a dit :
« Avant ton audition tu dois être prêt à 200 %. Car sur scène tu perdras 100% de ta confiance. »
Je n’avais pas tout de suite compris la portée de son conseil.
Sur le coup je me suis dis « Mouais… J’arrive bien à jouer ce morceau pendant le cours ! Ça ira… »
Mais une fois sur l’estrade, face au public et au jury, j’ai vite déchanté.
Pour être honnête, je n’ai pas tout compris à ce qui s’est passé.
Le stress est monté d’un coup, j’ai eu chaud et le temps s’est comme accéléré.
J’étais à peine monté sur scène que c’était déjà fini.
Plus tard, j’ai visionné la vidéo que mon père avait prise durant l’audition.
J’en revenais pas.
C’en était hallucinant de voir à quel point je m’étais précipité.
On aurait dit que je faisais la course.
1,2,3 PARTEZ !!!
À croire que la chaise sur laquelle j’étais assis me brûlait les fesses, et que je devais finir de jouer pour pouvoir enfin me lever.
« Avant ton audition tu dois être prêt à 200 % ! Car sur scène tu perdras 100% de ta confiance. »
Ok, mon prof avait raison.
Le manque de confiance peut ruiner vos rêves
En ce moment la série « Graines d’étoiles » repasse sur Arte.
C’est un ensemble de 6 petits reportages sur l’école de l’Opéra de Paris.
L’école où les danseurs classiques professionnels sont formés.
Une des plus prestigieuses au monde.
On y découvre les élèves des différents niveaux pendant leurs cours et aussi en dehors.
Ils parlent de leurs rêves, de leurs difficultés, de leur passion… du stress des examens et de concours.
Car chaque année,ces jeunes danseurs peuvent être mis à la porte lors des examens finaux.
Même s’ils ont 16 ans et qu’ils sont dans cette école depuis qu’ils en ont 11 !
Vous imaginez le choc ?
Lors des petites interviews, on voit dans leur regard à quel point c’est dur pour eux.
Qu’ils aient 11 ou 17 ans, la même intensité brille dans leurs yeux.
Entre espoir, douleur et passion…
Ils donnent tout, sans savoir si ce sera suffisant !
Et personne ne leur dit « Eh les jeunes ! J’ai un truc pour vous aider à booster votre confiance… »
C’est « marche ou crève »…
À la fin de leur cursus, ils tentent le concours pour être acceptés au ballet de l’Opéra de Paris.
Pour eux, c’est ni plus ni moins que le Graal.
Bien sûr, beaucoup échouent.
Seulement 2 danseurs(ses) sur 16 réussissent à intégrer le ballet l’année du reportage.
Et comme l’explique Antonio qui lui a réussi à y rentrer :
« Pendant le concours, mes collègues ont fait beaucoup d’erreurs, des erreurs très inhabituelles. »
La cause de toutes ces bourdes ?
Je vous mets sur la piste, ça commence par un « S »…
Oui.
Le fruit d’année de tout leur travail a été ruiné à cause du stress et du trac.
Car être excellent ne suffit pas.
Il faut être excellent le jour J, quand la compétition gronde.
Quand le stress est à son comble.
Et dans ces conditions, croyez-moi, vaut mieux booster votre confiance !
Car moins vous êtes confiants, plus l’anxiété peut vous anéantir.
Mieux vaut mettre toutes les chances de son côté
Bien-sûr vous ne passez pas le concours pour devenir danseur à l’Opéra de Paris.
Moi non plus.
Mais que vous soyez danseur, pianiste ou guitariste, booster votre confiance est aussi utile que de viser avant de tirer !
Car quand vous manquez de confiance devant le public, ça devient vite l’horreur.
A lieu de prendre du plaisir à pratiquer votre passion, vous êtes mal à l’aise et en sueur.
La peur de ne pas être assez bon vous ronge et gâche ces instants uniques et précieux.
J’ai déjà vécu cette envie d’en finir au plus vite plus d’une fois.
Lorsque j’étais au conservatoire et aussi pendant quelques scènes ouvertes où je chantais avec ma guitare.
Car trop de pression annule le plaisir que la musique procure.
Et c’est rarement sans conséquence.
Non, booster votre confiance n’est pas un luxe !
Plutôt une mesure de prudence…
Que ce soit pour moins souffrir.
Ou pour ne pas gâcher des années de travail.
Votre cerveau vous fait revivre les mêmes expériences
Prenez l’exemple du permis de conduire.
Combien d’apprentis conducteurs le ratent plusieurs fois d’affilée parce qu’ils se sentent de plus en plus anxieux à chaque nouvelle tentative ?
Il suffit parfois d’une seule mauvaise expérience pour que toutes celles qui viendront deviennent anxiogènes.
Et vous voilà pris au piège comme un mouton entouré par un boa.
Des zones du cerveau appelées Amygdales se chargent de mémoriser le contexte émotionnel dans lequel se font tous nos apprentissages.
Ensuite, elles nous reservent ce même cocktail émotionnel dès que nous nous retrouvons dans une situation similaire au contexte d’origine.
Youpi !
Donc, si un idiot de jury vous a stressé la première fois que vous avez passé une audition, vous avez peut-être revécu le même stress les fois d’après.
Elle est pas belle la vie ?
Si ! Car cela fonctionne aussi dans l’autre sens.
Vous pouvez muscler votre capacité à avoir suffisamment d’assurance.
Vous pouvez booster votre confiance et augmenter vos chances de donner le meilleur de vous-même.
Comment votre corps influence votre esprit
Votre posture influence votre état d'esprit
De l'ennui à l'intérêt
Faisons une petite expérience.
C’est une expérience rapide que je fais souvent vivre à mes étudiants.
Vous êtes prêt ?
Ok.
Prenez MAINTENANT la même posture corporelle que si vous étiez en train de vous ennuyer atrocement.
Allez-y ! Faites-le.
Au moins pendant 45 secondes.
Avachissez-vous, mettez vos jambes sur le bureau, penchez la tête sur le côté, etc.
Prenez la même posture que si vous étiez en train de mourir d’ennui.
Et observez ce qui se passe dans votre corps.
Comment vous sentez-vous ?
A présent, faites l’inverse.
Faites semblant d’être passionné par ce que vous regardez.
D’être captivé par l’écran, hypnotisé, comme si le numéro gagnant du loto de demain était en train de vous être révélé.
Avancez-vous, penchez-vous en avant, écarquillez les yeux, oui comme ça.
Et observez-vous de l’intérieur.
Comment vous sentez-vous ?
Dites-moi.
En prenant une posture d’ennui, avez-vous commencé à ressentir dans votre corps quelque chose qui ressemble à de l’ennui ?
Et en faisant semblant d’être fasciné, avez-vous commencé à ressentir quelque chose qui ressemble à de l’intérêt ? Comme un pétillement dans le torse par exemple ?
Ce que vous ressentez influence votre posture corporelle.
Mais l’inverse est vrai aussi.
Votre posture influence ce que vous ressentez !
Votre posture peut booster votre confiance.
ASTUCES N°1 POUR BOOSTER VOTRE CONFIANCE :
Redressez-vous et prenez une grande respiration
C’est simple mais redoutable !
Je le répète.
Votre posture influence ce que vous ressentez !
La bonne nouvelle, c’est que vous avez un contrôle direct sur votre posture corporelle.
À vous de vous redresser pour booster votre confiance instantanément !
D’où viennent les expressions « elle est gonflée à bloc » ou « il s’est complètement dégonflé » ?
Ces expressions associent la posture à la détermination, au manque de courage.
Car quand vous avez le trac, votre corps se recroqueville de lui-même.
Mais quand tout s’est bien passé et que le public vous applaudit.
C’est plus la même !
Vous vous tenez bien droit et vous avez le sourire jusqu’aux oreilles.
Vous êtes « gonflé à bloc » !
Alors pour booster votre confiance, empêchez votre corps de se rabougrir sous l’effet du trac.
Forcez-vous à vous tenir bien droit.
Prenez une grande respiration.
Au début, cela vous semblera peut-être bizarre d’être bien droit alors que le trac vous ronge.
Rassurez-vous, c’est normal si vous ne l’avez jamais fait par le passé.
Vous savez, j’utilise cette technique à chaque fois que je donne une conférence devant un grand groupe. Et je n’imagine pas une seule seconde faire autrement.
L'expérience du stylo dans la bouche
Regardez la photo ci-dessous.
Des chercheurs de l’université de Mannheim en Allemagne ont crée une expérience amusante.
Ils ont testé l’impact de la position d’un stylo dans la bouche sur les réactions affectives des participants.
Pour cela, les chercheurs ont constitué deux groupes indépendants (chaque groupe ignorait l’existence de l’autre groupe).
Un groupe devait tenir un stylo entre les lèvres tout le long de l’expérience (comme sur la photo de gauche). Tenir le stylo de cette manière force à faire « la moue ».
L’autre groupe devait tenir le stylo entre les dents tout le long de l’expérience (comme sur la photo de droite). Là, le stylo provoque une sorte de « sourire » artificiel chez les participants.
Ensuite, tous les participants ont lu la même bande dessinée humoristique en notant de 0 à 10 à quel point il la trouvait drôle ( 0 = « c’est pas drôle du tout » & 10 = « c’est hilarant ».
À votre avis, quels sont les résultats de l’étude ?
Et oui !
Les participants au sourire forcé ont trouvé la bande dessinée plus drôle que les participants qui avait « la moue » forcée.
Et après analyse statistique poussée, les résultats sont formels.
Avoir le sourire, même s’il est forcé, modifie positivement la façon dont notre cerveau évalue la réalité.
Personnellement, je mets un stylo entre mes dents quand un passage difficile commence à me faire perdre patience.
Plutôt que de m’énerver sur ma guitare, je préfère mettre un stylo entre mes dents.
Ensuite je respire profondément. Et puis je me remets au boulot dans un bon état d’esprit !
ASTUCES N°2 POUR BOOSTER VOTRE CONFIANCE :
Placez un stylo entre vos dents et souriez !
Je vais vous partager une anecdote à propos de cette technique.
Un matin, je pars donner des formations dans un établissement qui préparent des étudiants au concours de médecine. Dans le métro bondé à cette heure matinale, je croise un étudiant qui allait au même endroit que moi.
Nous nous saluons et échangeons des politesses.
Et puis, pour trouver un sujet de conversation, je lui demande ce qu’il a pensé du dernier module de formation auquel il avait assisté. Dans ce module, j’avais justement présenté aux étudiants cette même étude sur le sourire.
C’est là que j’apprends un fait amusant.
Après mon module de formation, les élèves avaient un cours de chimie organique.
Celui-ci devait être aussi captivant qu’un aquarium vide.
Car mon compagnon de voyage m’a appris que tout le long de ce cours, lui et ses camarades de classe avaient mis un stylo en position « sourire forcé ».
Histoire de garder le moral.
Et aussi de faire un peu de provoc.
Le plus drôle c’est que l’enseignante n’a pas osé demander pourquoi !
Quoi qu’il en soit, pour ma part, j’utilise souvent cette technique.
Par exemple, quand j’ai le trac ou quand je perds patience face à un passage difficile.
Plutôt que de m’énerver sur ma guitare, je préfère mettre un stylo entre mes dents.
Ensuite je respire profondément.
Et puis je me remets au boulot dans un bon état d’esprit !
Cela grandit ma confiance dans le fait que je peux réussir à jouer tel ou tel passage.
La fin justifie les moyens. Non ?
Alors testez cette astuce pour booster votre confiance avant la scène.
Réduisez votre stress et boostez votre confiance grâce aux Power Poses
Boostez votre confiance en changeant votre chimie corporelle
L’expression « Boostez votre confiance en changeant votre chimie corporelle » peut sonner un peu étrange.
Pourtant rien n’est plus naturel !
Dites moi.
Qu’est-ce qui fait que parfois vous êtes de bonne humeur et que d’autre fois vous êtes plutôt déprimé(e) ou en colère ?
Bien-sûr, vous me direz c’est à cause de ce que vous avez vécu juste avant, ou de la météo, etc.
Mais d’un point de vue corporel ?
Qu’est-ce qui change dans votre corps lorsque vous êtes calme ou excité(e) ? Confiant(e) ou stressé(e) ?
Oui.
Ce qui change dans votre corps, c’est la concentration des différents neurotransmetteurs et hormonesqui circulent dans votre sang. C’est tout.
Ce que vous ressentez dépend du « cocktail naturel chimique » qui voyage dans votre corps.
Et la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez impacter ces dosages chimiques !
1. Par la pensée
C’est ce que vous faites quand vous imaginez réussir votre concours et que vous vivez une explosion de joie intérieure.
Ou quand vous imaginez rater telle audition et que vous vous sentez abattu(e). ;(
2. Par votre posture corporelle
Oui.
Vous pouvez changer le cocktail chimique qui coule dans vos veines et booster votre confiance juste en modifiant votre posture corporelle !
C’est complètement fou et c’est ce que vous allez découvrir grâce aux recherches d’Amy Cuddy.
« Ce que vous ressentez dépend du cocktail chimique qui voyage dans votre corps. »
Boostez votre confiance avant vos concerts et vos auditions grâce aux Power Poses
Les Power Poses, qu'est-ce que c'est ?
Les Power Poses sont des postures corporelles qui se divisent en 2 catégories.
Les High Power Poses ou Postures de fort pouvoir.
Ce sont des postures d’autorité, qu’empruntent les personnes qui ont du pouvoir.
Les Low Power Poses ou Postures de faible pouvoir.
Ces postures sont plutôt adoptées par les personnes qui sont soumises à l’autorité d’un supérieur.
Regardez la photo ci-dessous.
Dans la rangée du haut, vous pouvez observer des exemples de High Power Poses. La rangée du dessous montrent des exemples de Low Power Poses.
L'expérience d'Amy Cuddy sur les Power-Poses
L’expérience d’Amy Cuddy est simple.
Pour commencer, l’ensemble des participants a été divisé en 2 groupes.
Chaque groupe a pratiqué des postures d’une seule catégorie.
Un groupe a effectué des High Power Poses. L’autre groupe des Low Power Poses.
Ensuite, avant de faire l’expérience, les scientifiques ont mesuré :
– le niveau de confiance des participants grâce à un questionnaire
– la concentration sanguine de chacun en Testostérone et en Cortisol (également appelé l’hormone du stress)
Avant de poursuivre, je vous propose un petit récapitulatif sur ces hormones.
Cortisol et anxiété
Le Cortisol.
Sans le savoir vous ne connaissez que trop bien cette hormone.
Vous vous rappelez la dernière fois que le trac et le stress vous rongeaient?
Quand vous aviez l’impression de flétrir de l’intérieur, un peu comme un soufflé qui se dégonfle ?
A ce moment là, une armada de molécules de Cortisol faisait la fiesta dans vos veines !
No comment…
Testostérone et confiance
Cela vous est déjà arrivé de vous sentir parfaitement capable de faire quelque chose ?
De vous sentir solide et serein, plein d’aplomb et de certitude dans votre corps ?
C’est la Testostérone qui provoque cela.
Cette hormone peu donner un sentiment de puissance.
Elle peut booster votre confiance.
Sachez Mesdames que, contrairement au idées reçues, la Testostérone coule aussi dans vos veines !
Mais en moindre quantité…
D’ailleurs, cette hormone est responsable d’un curieux phénomène présent chez vos partenaires masculins.
Vous savez de quoi je parle ?
Ce besoin compulsif de démontrer par tous les moyens que « C’est eux qui ont la plus grosse… voiture ! «
Je suis d’accord avec vous.
Parfois un peu de cortisol serait le bienvenu pour calmer certains « coqs » !
Power-Poses, Testostérone et Cortisol
Accrochez-vous, la suite va vous scotcher.
Après les différentes mesures initiales, les participants de chaque groupe ont effectué deux postures différentes pendant 1 minute chacune.
Par exemple, les membres du groupe High Power Poses ont pratiqué deux High Power Poses pendant 1 minute chacune.
Ensuite les scientifiques ont repris les mêmes mesures qu’au début de l’expérience.
Les résultats sont propres et nets.
1) Les participants du groupe High Powers Poses, avaient un sentiment de confiance en eux plus grand.
2) Leur taux sanguin de Testostérone était plus élevé et leur taux de Cortisol plus bas qu’au début de l’expérience.
3) Les participants de l’autre groupe n’ont pas vécu le même phénomène.
C’est fou, n’est-ce pas ?
Personnellement, je fais très souvent expérimenter ces postures aux participants de mes formations.
Dans la très grande majorité des cas, le résultat est identique à celui de l’expérience.
Les High Power Poses engendrent un sentiment de bien-être, de détente et d’aplomb.
C’est l’outil idéal pour booster votre confiance avant une audition ou un concert.
Ci-dessous, vous pouvez observer d’autres exemples de Power Poses.
ASTUCES N°3 POUR BOOSTER VOTRE CONFIANCE :
Isolez-vous et pratiquez 2 Hight Powers Poses
« Ok, mais… je ne vais pas lever les bras devant le public pour booster ma confiance ? »
Je vous entends d’ici.
Effectivement.
Lever les bras devant le public en signe de victoire avant même d’avoir jouer une note serait disons… »décalé ».
Quand et comment réduire votre trac grâce aux Power-Poses
Mais les loges n’existent pas pour rien.
Avant de jouer en public, c’est vital de rassembler vos forces, votre esprit.
De vous concentrer et tant qu’à faire, de booster votre confiance.
On ne rentre pas sur scène comme on rentre sur une boulangerie !
Dans l’idéal, les postures de pouvoir se pratiquent dans l’intimité d’une loge.
Et si vous ne disposez pas de loge, j’ai une bonne nouvelle !
Les toilettes n’existent pas pour rien non plus.
L’idée vous paraît peut-être encore très étrange. Je vous comprends.
Mais rappelez-vous de ceci.
Votre but est d’émouvoir le public, de partager des émotions.
Ou au moins de réussir à jouer aussi bien que vous en êtes capable quand vous êtes seul !
On est d’accord.
Si vous atteignez ce but.
Que vous parvenez à « vous lâcher » plus que d’habitude tout en restant concentré. Pensez-vous que votre prestation aura moins de valeur parce que vous avez boosté votre confiance juste avant ?
Ou pire, que quelqu’un vous reprochera de l’avoir fait ?
Bien-sûr que non !
Conclusion
Pas toujours facile de donner le meilleur de soi !
Surtout quand le stress fait valser notre assurance comme une feuille au vent !
Dans ces conditions toute la volonté du monde ne suffit pas.
Les jambes flageolent, la voix tremble et c’est tout.
Le trac est impitoyable !
Pourtant, comme la science le démontre, il est possible de booster votre confiance.
Des toilettes ou une loge, deux Power Poses d’une minute chacune, la Testostérone grimpe, le Cortisol chute.
SIMPLE, CONCRET, EFFICACE !
Résultat ?
Plus d’assurance, plus d’aplomb et plus de confiance en vous.
Vous avez repris le dessus, BRAVO !
Pourtant, je mets ma main au feu que nombre d’entre vous n’utiliseront jamais cette technique !
POURQUOI ?
Juste parce que cela sort de l’ordinaire. Parce que les autres ne le font pas.
L’être humain est ainsi fait qu’une force le pousse à agir comme la majorité de ses congénères.
Mais garder bien en tête ce que je vais vous confier maintenant.
Si vous agissez comme les autres, vous obtiendrez les mêmes résultats qu’eux !
Même recette, même gâteau, même saveur…
Logique, non ?
Ce n’est pas ce que vous voulez.
Alors, agissez différemment des autres. TESTEZ CETTE TECHNIQUE MAINTENANT !
Et utilisez-là dès que vous le pourrez.
Allez dans les toilettes de la gare, boostez votre confiance, sentez les changements chimiques dans votre corps, allez jouer sur ce piano qui vous attend !
Offrez un instant de musique à ces voyageurs que vous ne reverrez jamais.
Où faites cela chez vous !
Invitez vos amis, allez dans votre chambre, boostez votre confiance prenez en main votre guitare, votre piano, et faites jaillir la musique qui vous habite.
Vous méritez de dépasser vos barrières. D’être plus libre devant les autres.
Vous méritez de propager votre musique et d’y prendre du plaisir !
J’en suis convaincu. Et vous ?
Alors vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Maximiser mes chances de réussir mon défi grâce à un outil de coaching
Le tout n’est pas de se lancer un défi.
Il faut aussi mettre toutes les chances de son côté pour le réussir.
Pour ma part, je vais utiliser un outil de coaching pour rendre mon objectif le plus réalisable possible.
Vous pourrez télécharger gratuitement la fiche descriptive du processus à la fin cet article.
De rien !
Pour ceux qui n’ont pas lu mes précédents articles, mon objectif est de me produire sur scène dans 3 mois.
Je veux interpréter au moins 8 de mes chansons.
Je dois vous avouer que je n’ai jamais réussi à monter un programme.
Cet objectif représente pour moi un défi de taille !
Cliquez-ici pour découvrir mon histoire et comprendre pourquoi ce défi représente un énorme challenge.
Avoir un objectif ne suffit pas…
Cela vous est déjà arrivé de vous donner un objectif et de ne pas l’atteindre ?
Personnellement oui ! Et pas qu’une fois…
Il y a quelques années, je me suis motivé à maîtriser les morceaux que j’avais composés.
A l’époque, je sortais de la fac et je n’avais pas encore commencer ma formation pour devenir coach professionnel.
Et, en ce temps là, je dois vous avouer que mon attitude était ambivalente.
J’alternais entre la lecture de livres de développement personnel inspirant et…
des réveils matins proches des douzes coups de midi.
À l’évidence, quelque chose clochait…
L’importance cruciale de la confiance pour réaliser un objectif
Un des livres que je lisais en cette période est un best-seller publié dans la première moitié du XXème siècle.
Il s’agit du livre de Napoleon Hill “Réfléchissez et devenez riche”. En anglais, “Think and Grow rich”.
Dans ce livre très intéressant, l’auteur explique que la confiance absolue en la réalisation d’un projet est LA clé du succès.
Il insiste qu’il est capital d’être convaincu que notre but va se réaliser et même qu’il est déjà en train de se matérialiser.
D’un point de vue scientifique, l’impact du facteur “confiance” est démontré par la psychologie.
Les chercheurs parlent de Sentiment d’Efficacité Personnel (S.E.P)
Cliquez ici pour découvrir en détail comment le S.E.P agit sur vos chances de réussite.
Confiance et foi : une combinaison gagnante
Napoléon Hill explique aussi qu’il est crucial de prier en visualisant notre objectif atteint.
Là encore, la confiance a un impact majeur dans le bon fonctionnement du processus.
Peu importe que l’on ait une spiritualité libre, sans aucune appartenance religieuse ou que l’on soit d’une confession précise.
L’important est d’avoir la foi.
Ce n’est pas idiot quand on sait que les personnes qui ont la foi et qui subissent une opération cardiaque lourde ont 8 fois moins de chance de mourir.
Si la foi peut impacter nos chances de survie, elle peut sans doute nous rendre plus efficace dans nos apprentissages.
Pour les plus curieux, je vous conseille de lire le livre passionnant “Le génie dans nos gènes” de Dawson Church.
Ce livre présente les résultats bluffants de plus de 300 études scientifiques qui traitent, entre autres, de l’impact de la prière et/ou de la foi sur la santé.
Pour moi, c’est un livre d’avenir qui fait une synthèse des nouvelles avancées scientifiques dans l’univers de la médecine.
En plus, sa taille est d’à peine 50×10 pages !
Des outils pour muscler sa confiance
Pour faire grandir la confiance et la foi, Napoleon Hill suggère de :
– pratiquer l’autosuggestion par la répétition d’affirmations (méthode Coué)
– la visualisation.
Il conseille aussi de donner une deadline à son projet pour le rendre plus ancré dans le réel.
Mon envie de réussir était telle que j’ai appliqué à la lettre l’ensemble des techniques proposées.
Je me suis donné une deadline d’un mois.
J’ai répété tous les jours que j’atteignais mon objectif, que j’en étais très heureux, etc.
Pour marmonner des affirmations les yeux mi-clos ça allait.
Pour visualiser le bonheur que j’allais vivre c’était plus compliqué. Visualiser a très longtemps été une pratique très difficile pour moi.
En effet, mes images mentales sont longtemps restées floues et je me sentais mal à l’aise quand je les imaginais. Malgré cela, mon sentiment de confiance a rapidement augmenté.
J’ai commencé à croire que j’allais y arriver !
Attention ! Être confiant peut s’avérer inutile…
Mais il y a quelque chose que je n’avais pas anticipé.
Mon objectif était inatteignable en un mois vu le niveau technique que j’avais à l’époque !
En effet, il y a un temps de latence entre le travail et l’intégration de nouvelles séquences gestuelles par le cerveau.
Et je n’avais ni réfléchis en détail à mon objectif, ni conçu un programme de travail précis…
Alors, j’ai travaillé sans plan précis, sans stratégie et…
Quelle erreur !
“Si je ne sais pas où je veux aller, j’ai toutes les chances d’arriver autre part.”
Au bout de deux semaines, je n’avais presque pas progressé.
C’est là que ce qui devait arriver arriva.
La confiance que j’avais “fabriquée” a fondu comme neige au soleil.
Et pire encore, la sensation agréable de confiance dans le ventre et le plexus s’est transformée en conviction lourde que “je n’y arriverai jamais”.
J’avais développé ce qui est appelé en psychologie un “sentiment d’impuissance acquise”.
En terme d’apprentissage, il y a rien de pire…
Je croyais que je ne pourrais jamais atteindre mon objectif et tout mon corps était d’accord.
Clarifier mon objectif pour mieux l’atteindre avec un outil de coaching professionnel
“La pire erreur est de ne rien apprendre de celles que l’on commet.”
Aujourd’hui, je ne veux pas reproduire la même erreur.
J’ai donc étudié mon objectif de plus près et je l’ai peaufiné.
Comment améliore-t-on la qualité d’un objectif ?
Grâce à un outil de clarification d’objectif.
L’outil que je vais vous présenter est enseigné au “Centre International du Coach”, l’école où je me suis formé au coaching.
Ici, j’utilise l’acronyme “PRÉCIS” d’Alain Bernard (coach formé dans la même école) pour Positif, Réalisable, Écologique, Contextuel, Indicateurs (de réussite) et Spécifique.
Pour faire simple, voici quelques objectifs de mauvaise qualité :
“Je veux être moins tendu quand je joue du piano.”
“Mon objectif est de maîtriser une valse de Chopin.”
“Je veux fabriquer un moteur à eau en 3 semaines pour coloniser Vénus dans un mois !”
Ces objectifs ne respectent pas les 6 points de réflexions de l’objectif PRÉCIS qui garantissent qu’un objectif est de qualité.
Si votre objectif ne répond pas aux 6 critères, il est nécessaire de l’affiner.
Voici les questions de l’outil PRÉCIS en gras et mes réponses détaillées en italiques.
Outil de clarification de l’objectif : le PRÉCIS
Positif
Qu’est-ce que je veux exactement, en terme positif ?
=> Je veux maîtriser au moins 8 de mes chansons et les interpréter sur scène, à Lyon, la semaine du 15 Octobre.
Réalisable
Est-il matériellement possible de réaliser mon objectif ?
=> Je pense qu’il est possible de trouver un bar à Lyon pour m’accueillir. Je m’en occuperai en fin août.
=> Pour la prise de son pendant le concert, je vais demander de l’aide à un ami qui se forme à la prise de son au cinéma.
=> Tout dépend du temps que je peux accorder au travail de mon projet et de mon efficacité. Je pense qu’il me faut au moins 2 heures par jour, 6 jours sur 7. (1h de travail technique de la guitare, 30 minutes de travail voix + instruments, et 30 minutes d’enregistrement; je pense qu’au fur et à mesure de mon avancement ces proportions vont évoluer vers plus de travail d’enregistrement et moins de travail technique)
Est-ce que je vais réussir à trouver ces 2 heures chaque jour ? Étant formateur en école supérieure j’ai pas mal de temps libre jusqu’à fin septembre maintenant que j’ai fini ma période de prospection. Cependant, je vais publier un à deux articles par semaine sur mon blog et je pars en vacance à IBIZA une douzaine de jours. J’aurai normalement accès à une guitare sur place. En revanche, je ne pourrais pas effectuer un travail d’enregistrement.
En conclusion, je pense que je pourrais trouver ces 2 heures par jour pour 90 % de cette période. Cependant, tout dépend des progrès que je vais faire et donc de l’efficacité de mon plan de travail et de ma capacité à ajuster celui-ci en temps réel. D’ailleurs, j’ai commencé à définir mon plan de travail et je publierai la semaine prochaine.
Écologique
Peut-il exister des conséquences négatives pour moi ou pour les autres ?
=> Non, ma compagne est au fait de mon objectif et je garde tout de même du temps à lui consacrer. Personne d’autre n’est susceptible d’être impacté négativement.
Contextuel
Où et quand je désire mettre en place mon objectif ?
=> Pour la préparation : je vais la mettre en place au quotidien chez moi et également en vacance à hauteur d’une heure par jour minimum.
=> Pour la réalisation : je vais trouver un bar à Lyon pour m’y produire un jour de la semaine du 15 octobre 2018.
Indicateurs (de réussite)
Qu’est-ce qui me permettra de savoir que j’ai atteint mon objectif ?
Qu’est-ce que je ressentirai ?
=> Alors là, c’est simple ! Si je joue l’ensemble de mes morceaux sur scène en m’exprimant pleinement, en étant confiant et détendu dans mon jeu de guitare.,je saurai que j’ai atteint mon objectif. À condition bien-sûr que le concert soit filmé en retransmis en live sur OuiMusique !
Spécifique (au coaché)
Est-ce que cet objectif dépend uniquement de moi ?
=> Oui, oui et encore oui !!!
En conclusion
Voilà un objectif un peu plus précis.
Maintenant à moi de bosser efficacement deux heures par jour.
Car c’est là seul zone d’ombre qui peut confirmer ou non le fait que mon objectif soit réaliste et atteignable !
Pour télécharger le PDF avec les questions de l’outil PRÉCIS, cliquez-ici.
Quant à moi, je vous retrouve la semaine prochaine pour vous présenter mon plan de bataille et vous faire un premier retour sur celui-ci.
Mais avant de vous quitter, je veux vous poser une question enfin plutôt deux questions.
=> Avez-vous déjà tenté d’atteindre un objectif qui vous semblait peu évident à accomplir ?
=> Quelle était votre plus grosse difficulté dans cette démarche ?
Bien-sûr, si vous voulez réagir à cet article, partagez vos critiques et conseils, écrivez simplement dans l’onglet ci-dessous dédié à cet effet.
Avec confiance et motivation
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